Bobino.
Mercredi 11 mars, j'ai profité d'une réunion à Paris pour me faire
une sortie théâtre. J'ai découvert Bobino devant lequel j'étais
passé moult fois sans jamais y pénétrer. L'entrée est sympa et
nous sommes accueillis par Georges Brassens, la pipe à la
bouche, en train de regarder une affiche des spectacles. Je ne
savais pas exactement à quoi m'attendre, mais une fois assis,
tandis qu'une partie de la troupe faisait chauffer ses instruments
sur scène, d'autres venaient saluer le public dans la salle. Le
premier fut Jérémie, qui trouvait que j'avais une tête de
syndicaliste : pas mal vu, n'est-ce pas ? Vint aussi une fille qui me fit remarquer que j'étais fort bien entouré avec des filles de tous les
côtés. Elle se demandait pourquoi il y avait tant de groupes
féminins. De retour sur scène, on put se rendre compte qu'il n'y
avait pas la parité, les actrices ne représentant qu'un tiers de la
troupe.
Le principe du spectacle était de nous faire découvrir des
chansons de langue anglaise en reconnaissant les paroles
traduites littéralement, et c'était pas triste ! Puis, quand le titre était trouvé, ils nous l’interprétaient avec ces paroles françaises. Nous avions en face de nous des artistes complets, chantant, dansant, passant d'un
instrument a l’autre au gré des morceaux. Quelle vitalité, quelle
énergie dans ce groupe de douze personnes qui semblaient
prendre beaucoup de plaisir à nous offrir ce spectacle, dans une mise en scène enlevée et réglée comme du papier à musique.
Visiblement les spectatrices étaient plus au fait que moi quant au
répertoire interprété car les réactions étaient enthousiastes pour
chaque morceau. Mais cela ne m'a pas empêché de passer une
excellente soirée.
Et ce n'est pas fini. ..