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Le blog de Bernard SARLANDIE

La Havane, avant le congrès

17 Août 2010, 11:40am

Publié par Bernardoc

 

Cuba2 068

Cuba2 069         Le samedi matin, vers onze heures, nous décidons d’aller nous promener autour de l’hôtel. Nous étions cinq, et j’étais le seul homme. Je n’arrêtais pas de mitrailler, en particulier les grosses américaines (je parle des voitures, bien sûr) des années ’50, qui font maintenant partie du patrimoine de Cuba, et qui avaient une solidité certaine puisqu’elles roulent toujours cinquante ans plus tard. Je ne rentrais donc pas mon appareil dans mon sac à chaque fois, mais il était pendu à mon poignet, prêt à saisir l’instant magique.Cuba2 071

         Les filles avaient remarqué que nous étions suivis par un cubain depuis un moment, et soudain, il est passé devant elles, est arrivé jusqu’à moi plié en deux : j’ai cru que c’était un mendiant…Tu parles, il a saisi mon appareil, a tiré un coup sec et est parti en courant. « Salaud ! » fut le seul mot qui m’a échappé et le temps que je réagisse, il avait déjà trois mètres d’avance sur moi…qu’il a conservés car la différence d’âge s’est faite sentir ; et lorsqu’il a sauté deux murs, je n’ai même pas pensé à lui balancer un caillou dans la tête ! Visiblement, il avait attendu le bon endroit, qui lui permettrait de s’échapper sans encombre, pour commettre son forfait.

         Retour à l’hôtel où on propose de m’accompagner à la police pour porter plainte, mais comme nous devions visiter la vieille Havane dans l’après-midi, je leur ai dit que ce n’était pas urgent, que je n’espérais pas retrouver mon téléphone (et les 250 photos de la première semaine !), mais que j’avais besoin d’une attestation pour l’assurance. On me dit que la plainte devait être déposée dans la journée et je pris donc rendez-vous le soir vers 18 heures.

         A l’heure dite, le policier n’était pas arrivé, ce qui me permit d’aller faire un tour à la Movada Foiro, où nous rencontrâmes Fabrice, qui ne logeait pas au même hôtel que nous. C’est là qu’on vint me chercher, et alors que depuis midi je parlementais en anglais avec Janet de l’hôtel, le soir ce fut Adelys qui étudiait le français qui m’aida.Cuba2 295

         L’interrogatoire fut très sérieux et nous nous transportâmes sur les lieux du « crime » avec Mijo (car le chef refusa de laisser Adelys m’accompagner). Le policier interrogea le voisinage et deux enfants vinrent spontanément confirmer la description du voleur en ajoutant un détail qui m’avait échappé : les tatouages sur les mollets du voleur.

Et ce n’est pas fini…

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