Le GCU
Comme nous sommes en période de vacances (enfin, pour ceux qui travaillent !...) il peut être intéressant d’aborder le Groupement des Campeurs Universitaires. Nous avons commencé à l’expérimenter en 1990, à notre retour de Polynésie, quand nous avions décidé que notre âge ne nous permettrait plus de diriger des centres de vacances. Comme nous étions riches à ce moment, nous avions investi dans un ClipCar qui allait avec la Volvo que nous possédions à l’époque.
Premier voyage : cinq semaines en Scandinavie. Heureusement que nous avions testé le ClipCar à Lacanau, car nous avons pu nous rendre compte qu’il fallait bloquer la porte de l’armoire et consolider les étagères. Mais quel succès nous eûmes avec notre attelage et la facilité de déplacement et d’installation. Ce voyage avait été préparé grâce aux conseils proposés par les délégués GCU des différents pays traversés, et bien entendu nous contribuâmes à l’enrichissement du document à notre retour.
Nous dûmes nous séparer de notre ClipCar au bout d’une dizaine d’années en changeant de voiture car il n’était plus adapté. Avec un budget « européen », nous achetâmes une installation plus légère et nous avons continué à fréquenter les terrains GCU en été. Nous les choisissons en fonction des activités et des dates proposées. C’est ainsi que nous avons passé quelques saisons à Loubeyrat (Puy de dôme) puis à Vendres (Hérault) pour des danses de salon ; lorsque nous en avons eu assez, pendant deux saisons nous avons participé à des randonnées dans les Cévennes, en rayonnant à partir de deux camps différents : Chamborigaud et Saumane. Pour continuer nos visites, l’année suivante fut à Vic sur Cère (Cantal) puis Lau Balagnas (Hautes Pyrénées).
L’an dernier, nous optâmes pour le stage « chorale » de l’île de Ré (où le GCU possède deux terrains). Où irons-nous l’an prochain ? Nous attendrons la prochaine revue Plein air & Culture, qui paraît chaque trimestre, pour faire notre choix.
Nous sommes adhérents de la section naturiste, même si nous ne fréquentons pas le terrain de Port Leucate (Aude) trop venteux et trop entouré de béton à notre goût.
Mais pour les amateurs de ski, il existe aussi des caravaneiges dans les stations de montagne, ouverts toute l’année.
Contrairement aux autres associations, je suis seulement militant de base du GCU, mais la Gironde est fort bien représentée au niveau national puisque deux membres du bureau (dont le secrétaire général) sont girondins.
Les antennes départementales organisent régulièrement des rencontres-découverte de la région ainsi que l’assemblée départementale annuelle. En effet, le GCU est une organisation démocratique et autogérée, chaque terrain étant géré par un conseil des campeurs élu chaque semaine et l’entretien pris en charge par tous les campeurs à tour de rôle : c’est grâce à ce moyen que les prix sont hautement compétitifs.
Enfin, last but not the least, il est très rare dans les terrains GCU que l’on parle boulot, alors que dans un camping « ordinaire », lorsque des enseignants se rencontrent, c’est très souvent de ses expériences de l’année scolaire que l’on parle.
Et ce n’est pas fini…