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Le blog de Bernard SARLANDIE

Les associations face à la crise.

11 Mars 2012, 08:48am

Publié par Bernardoc

Tel était le thème du troisième forum de la vie associative organisé par le conseil général de Gironde. Cette année j’y participais avec ma casquette d’Esperanto-Gironde. Trois intervenants, mais le premier à lui seul méritait le déplacement puisqu’il s’agissait de Henri PENA-RUIZ .

Lorsque l’animateur, Jean PETAUX, lui donna la parole, il fit part de sa grande émotion à s’exprimer devant un amphithéâtre qui n’avait pu accueillir tous ceux qui souhaitaient participer. Sur un ton posé et non agressif, le philosophe a démontré que le gouvernement actuel était tout sauf un gouvernement qui mettait en place des mécanismes de solidarité. C’est pour cela qu’il a regretté que le Sénat – à gauche, rappelons-le - ait laissé passer le MES (Mécanisme Européen de Stabilité) et le pouvoir incontrôlable qu’il va donner aux banques. Il a donné en exemple les fermetures des maternités de proximité et la manifestation qu’il avait faite avec ses amis du Front de Gauche devant un hôpital parisien qui venait de fermer sa maternité.

Après nous avoir lu le « Discours sur la misère » que Victor HUGO a prononcé à l’Assemblée Nationale le 9 juillet 1949, il a enchaîné en disant qu’il était temps de laisser « Place au Peuple ». Il me semble que c’est le même discours que Jean-Luc MELENCHON avait lu à Besançon.

Continuant à attaquer les banques, il a répété que ce n’était pas l’économie qui devait primer, mais « L’Humain d’abord ».

Il reçut une véritable ovation à la fin de ses quarante minutes d’intervention, mais vu les grimaces des élus en tribune et la désertion, à la fin de son discours, de deux autres conseillers généraux, je me suis demandé s’ils savaient qui ils avaient invité !

Lui succéda, et ce n’était pas facile, une autre enseignante de Sciences Po : Chloé GABORIAUX. Elle maîtrisait parfaitement son sujet mais s’est contentée de lire sa communication, ce qui ne favorise pas l’écoute.

Enfin, et après suppression de la pause annoncée, le sociologue Roger SUE nous a engueulés pendant trois quarts d’heure, du moins c’est ainsi que je l’ai ressenti et il m’est revenu en mémoire les reproches que m’adressaient certains collègues lorsque je défendais avec passion mon point de vue, qui était parfois celui de l’administration qu’ils combattaient. Je suppose qu’il faut s’y habituer. Cet intervenant était brillant également, dans un autre style, vous l’aurez compris, mais il aurait pu éviter de critiquer l’Ecole pendant une dizaine de minutes, car cela ne rajoutait rien à sa démonstration en faveur des associations. Je ne suis pas intervenu, car justement le sujet n’était pas l’école, mais ça m’a démangé.

Isabelle DEXPERT, vice-présidente du conseil général a conclu cette fort intéressante demi-journée.

Trois photos en suivant le lien : la tribune et les places laissées vacantes par les élus :

https://picasaweb.google.com/112734244000396611033/AssosCG2012?authuser=0&authkey=Gv1sRgCOPuj_Os4MfiYg&feat=directlink

 

Et ce n’est pas fini

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