Quelques mesures sociales du gouvernement socialiste.
Le report de six mois de la revalorisation des pensions va provoquer un manque à gagner qui se répercutera sur la consommation, et même si l’offre existe (nouveau credo socialiste qui fait râler la droite puisqu’on lui a piqué une de ses idées-forces), il n’y aura pas l’argent pour que la population puisse en profiter.
Les pensions complémentaires, elles, ne seront pas revalorisées à hauteur de l’inflation.
L’augmentation de la TVA (de 7 à 10%, de 19,6 à 20%), annoncée par Sarkozy, est appliquée par Hollande (y a-t-il un socialiste parmi eux ?) et va entraîner mécaniquement une hausse des prix de 0,4% d’ici l’été.
Nos impôts vont servir à payer aux patrons le CICE (Crédit d’Impôt Compétitivité Emploi – tu parles !).
Les retraités imposables sont taxés de 0,3% pour la CASA (Contribution Additionnelle de Solidarité pour l’Autonomie) : c’est la fin du principe de la solidarité intergénérationnelle.
Comme le barème n’a été revalorisé que de 0,8%, de nouveaux retraités, qui vont se rajouter aux deux millions depuis la fin du gouvernement précédent, vont se retrouver imposables.
Les majorations de pension pour charges de famille (trois enfants ou plus) sont maintenant imposables et vont conduire également à l’entrée dans l’impôt de nouveaux citoyens.
Il n’est pas question, comme au temps de Mitterrand, de revenir à une tranche d’impôt à 65% : les riches ne participeront au fonctionnement de l’Etat qu’à hauteur de 45%.
Il n’est pas question non plus d’augmenter le nombre de tranches afin de rendre l’impôt plus juste.
J’ai utilisé le mot « sociales » dans le titre, je ne sais pas si le terme est bien choisi !
Et ce n’est pas fini…