Zamenhof tago en Montendre.
Comme chaque fin de semaine de la mi-décembre, les espérantistes se retrouvent pour rendre hommage à l’initiateur de cette langue a-nationale et qu’il souhaitait porteuse de paix dans son universalité.
Cette année, c’est le groupe de Montendre, en Charente maritime, qui accueillait également les gens d’Esperanto-Gironde. Ces journées sont l’occasion de rendre compte des différents projets qui se structurent autour de la langue : cours, soirées récréatives, concerts, vente de livres,…
Le centre culturel François Mitterrand qui nous accueillait, non pas dans la salle Zamenhof, trop petite, mais dans la salle Robert Schuman, un des pères fondateurs de l’Europe moderne, était décoré par une exposition carto-philatélique de notre samideano Yannick DUMOULIN, bien entendu illustrant par des timbres, cartes et enveloppes toute l’importance que certains pays avaient voulu donner à la diffusion de cette belle idée. Il y avait aussi une seconde expo remarquable sur l’histoire de l’esperanto des origines à nos jours, exposition qui arrivait en droite ligne de la ville d’Angers. En bonne place figurait aussi la double page du Monde du 16 décembre consacrée à l’esperanto et à son initiateur.
Lorsque j’ai commencé à apprendre l’esperanto, je trouvais dans le milieu beaucoup d’enseignants, et notamment des freinetistes. Et c’est avec plaisir que j’ai pu découvrir aujourd’hui la diversité des locuteurs : de l’ébéniste au cheminot en passant par l’ingénieur ou l’artisan potier, la société y était largement représentée dans sa diversité, preuve que la facilité d’apprentissage de la langue la rend accessible à tout le monde.
La convivialité se traduisit par un copieux apéritif, un repas pantagruélique suivi d’un récital de chansons et d’un tour de magie.
Et ce n’est pas fini…