« Notre Seigneur au grenier ».

Une curiosité, à deux pas du quartier rouge (voir l’enseigne du bar « Quartier putain ») que nous avons pu découvrir au retour de notre balade sur les canaux. De l’extérieur, cela apparaît comme une ordinaire « maison de canal », qui ne laisse pas présager qu’elle est parmi les cent premiers monuments historiques des Pays-Bas.

Elle date de plus de 350 ans, et lorsqu’on y pénètre, on découvre une maison de maître, comme il en existe beaucoup à Amsterdam. Mais pour atteindre Ons’ Lieve Heer op Solder, il faut traverser les deux étages d’habitation qui abritaient la famille (catholique) de Jan HARTMAN. Au XVII° siècle, les protestants avaient pris le pouvoir, mais la pratique des religions était tolérée, à condition qu’elle soit discrète. Et c’est donc une église en hauteur qui fut consacrée elle aussi à St Nicolas (comme la vieille église).

Mais attention, ce n’était pas une église de pauvres, construite à l’économie. Elle comportait deux étages de galerie pour accueillir les croyants et la musique était diffusée par un orgue de taille respectable, tandis que l’autel était richement décoré. Elle a fonctionné jusqu’en 1887, et actuellement transformée en musée, les messes n’y sont assurées que le premier dimanche du mois, hors période d’été.

La journée s’est terminée par un repas indonésien (une des anciennes colonies des Pays-Bas) : une découverte pour nous ; nous avons apprécié cette cuisine.

Puis retour à l’hôtel en utilisant l’ascenseur Schindler, avec sa liste sur un des panneaux.

Les photos sous le lien :

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Et ce n’est pas fini…