Son corps est à elle.
Après le vote sénatorial qui a fait exploser de joie les femmes (je n'ai pas vu d'homme sur les photos) à Buenos Aires, un point sur l'avortement dans le monde.
D'abord, en Amérique latine, l'IVG est autorisée à Cuba, au Guyana, au Mexique, à Porto-Rico, en Uruguay, et donc maintenant en Argentine. En revanche, l'avortement demeure interdit à Haïti, au Honduras, au Nicaragua, en République dominicaine, au Salvador et au Surinam. Pour les autres pays, il est autorisé sous conditions.
Aux USA, légalisé en 1973, certains états mettent tout en œuvre pour le décourager, voire rendre sa pratique impossible. Il est libre au Canada.
En Europe, Andorre, Malte, le Vatican et St Marin l'interdisent. Il est libre en France, et dans 28 autres pays.
L'Afrique est très divisée : interdit aux Comores, au Congo, à Djibouti, au Gabon, en Guinée Bissau, à Madagascar, en Mauritanie et au Sénégal, l'Angola, le Cap vert, le Mozambique, la République sud africaine, Sao Tome et Principe ainsi que la Tunisie l'autorisent. On voit que l'influence de l'ancien colonisateur n'a rien à voir.
En Asie, seules les Philippines l'interdisent totalement.
Dans le Pacifique, L'Australie et la Nouvelle-Zélande montrent l'exemple de la liberté. Lorsque j'étais en Polynésie dite « française » dans les années '80, l'IVG n'était pas autorisée. J'ignore ce qu'il en est maintenant.
Mais n'oublions pas : ce droit est régulièrement remis en cause, comme on l'a vu en Espagne et en Pologne, et des mobilisations sont nécessaires pour maintenir ces conquis sociaux.
Et ce n'est pas fini...