Les oiseaux en hiver.
« Elle met du vieux pain sur son balcon, pour attirer les moineaux, les pigeons ». Ce qu'évoque cette chanson de Jean-Jacques GOLDMAN, c’est un moment tranquille et apaisé, sur une petite place de village : |
un vieil homme souriant, ravi de donner ses quignons de la semaine aux oiseaux des alentours. Les oiseaux se pressent autour de lui, ils se précipitent sur les petites miettes dans un battement d’ailes. Mais, « nourrir » un oiseau, ça n’est pas que lui remplir l’estomac : l’oiseau picore ce qu’on lui donne, certes, parce que l’amas de mie de pain gonfle dans son petit estomac et l’aide à se sentir repus. Imaginez un peu : à l’état sauvage l’oiseau se nourrit surtout de graines complètes, pleines de fibres : avoine, maïs, tournesol, millet… Pas très difficile d’imaginer le résultat sur le long terme… - La dénutrition s’installe chez les oiseaux, à force d’excès de glucides et de carences - Les grosses quantités de sel altèrent leurs fonctions cérébrales et bloquent le fonctionnement de leurs reins… - Si le pain est mouillé il devient le terrain favori des bactéries : salmonellose, botulisme… Il faut aussi penser aux nids des oiseaux où ils rapportent miettes et morceaux de pain : ils deviennent des nids à bactéries, qui se transmettent à leurs petits ! Nourrissez- les autrement !On l’apprend aux enfants, qui adorent ça aussi : aller donner à manger aux oies, aux canards, déposer quelques miettes pour les moineaux ou pour les poules. La majorité des ornithologues s’accorde même à dire que ce n’est pas une mauvaise chose de le faire, surtout en hiver où les graines, fruits et baies se font plus rares et nos amis ont bien du mal à trouver eux-mêmes de bonnes sources de nourriture. Mais faites-le avec les bons aliments ! Ceux qu’il leur faut : graines et boules de graisse. Et ce n'est pas fini... |
|