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Le blog de Bernard SARLANDIE

Le chant des partisans.

10 Juin 2013, 07:16am

Publié par Bernardoc

Ami, entends-tu le vol noir du corbeau sur nos plaines ?
Ami, entends-tu les cris sourds du pays qu'on enchaîne ?
Ohé ! Partisans, ouvriers et paysans c'est l'alarme.
Ce soir, l'ennemi connaîtra le prix du sang et des larmes.


 Montez de la mine, descendez des collines camarades !
Sortez de la paille les fusils, la mitraille, les grenades.
Ohé ! Les tueurs à la balle et au couteau tirez vite !
Ohé ! Saboteur, attention à ton fardeau, dynamite !

 C'est nous qui brisons les barreaux des prisons pour nos frères !
La haine à nos trousses et la faim qui nous pousse la misère !
Il est des pays où les gens aux creux des lits font des rêves !
Ici, nous vois-tu, nous on marche, nous on tue nous on crève.

 Ici chacun sait ce qu'il veut, ce qu'il fait quand il passe.
Ami si tu tombes, un ami sort de l'ombre à ta place.
Demain du sang noir séchera au grand soleil sur les routes.
Chantez compagnons dans la nuit la liberté vous écoute.

 Ami, entends-tu ces cris sourds du pays qu'on enchaîne ?
Ami, entends-tu le vol noir des corbeaux sur nos plaines ?

Kessel, Druon, Marly

Et ce n’est pas fini…

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Tu seras un homme, mon fils.

9 Juin 2013, 17:26pm

Publié par Bernardoc

Si tu peux voir détruit l’ouvrage de ta vie
Et sans dire un seul mot te mettre à rebâtir,
Ou perdre en un seul coup le gain de cent parties
Sans un geste et sans un soupir ;

Si tu peux être amant sans être fou d’amour,
Si tu peux être fort sans cesser d’être tendre
Et, te sentant haï, sans haïr à ton tour,
Pourtant lutter et te défendre ;

Si tu peux supporter d’entendre tes paroles
Travesties par des gueux pour exciter des sots,
Et d’entendre mentir sur toi leurs bouches folles,
Sans mentir toi-même d’un mot ;

Si tu peux rester digne en étant populaire,
Si tu peux rester peuple en conseillant les Rois
Et si tu peux aimer tous tes amis en frères,
Sans qu’aucun d’eux soit tout pour toi ;

Si tu sais méditer, observer et connaître,
Sans jamais devenir sceptique ou destructeur
Rêver, sans laisser ton rêve être ton maître,
Penser, sans n’être qu’un penseur ;

Si tu peux être dur sans jamais être en rage,
Si tu peux être brave et jamais imprudent,
Si tu peux être bon, si tu sais être sage,
Sans être moral ni pédant ;

Si tu peux rencontrer triomphe après défaite
Et recevoir ces deux menteurs d’un même front,
Si tu peux conserver ton courage et ta tête
Quand tous les autres les perdront ;

Alors les Rois, les Dieux, la Chance et la Victoire
Seront à tout jamais tes esclaves soumis
Et, ce qui vaut bien mieux que les Rois et la Gloire,

Tu seras un Homme, mon fils.

Rudyard Kipling, écrivain britannique (1865-1936)

Et ce n’est pas fini…

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Inauguration du Haillan chanté.

8 Juin 2013, 00:21am

Publié par Bernardoc

         Curieux, cette façon d’inaugurer cette 4ème édition à mi-chemin du festival, mais sans doute était-ce parce que nous étions vendredi soir. Nous avions rendez-vous à 19 heures pour un apéro-concert aux portes de L’Entrepôt, et comme depuis le début du festival, il faisait beau ! L’animation était le fait de Samir BARRIS, un auteur-compositeur belge, accompagné (remarquablement bien) à la contrebasse par Nico. Ce n’était pas la première venue de Samir au Haillan : je l’avais déjà vu dans le cadre de « Chanson chez soi » il y a quelques années. Chansons sympas, mais je suis plus réservé sur la mise en musique de poèmes romantiques qui, selon moi, se suffisent à eux-mêmes. Mais ce n’est pas le premier à se livrer à ce genre d’exercices, et sûrement pas le dernier.

         Après nos plateaux-repas bio, direction la salle pour entendre Eléphant, un jeune couple qui avait la pêche et nous a fait vibrer,  accompagné de deux musiciens supplémentaires. Intéressante reprise de Dimanche à Bamako, le tube de 2005 (ils ne devaient pas être bien vieux à cette époque !).

         Venait ensuite Pauline CROZE, dont c’était le retour après cinq ans de silence. J’ai regretté la sono pour ce spectacle car on avait du mal à comprendre les mots, trop souvent couverts par les instruments. Ce qui est moins gênant lors d’un concert en langue étrangère, où l’on se contente la plupart du temps de la musique des mots, devient franchement dérangeant lorsque la chanson est en français, et qu’elle ferait sens si on l’entendait !

         Néanmoins, ce fut une bonne soirée dont quelques photos silencieuses ( !)  vous révèlent l’ambiance :

https://picasaweb.google.com/112734244000396611033/20130608InaugHaillanchante2013?authuser=0&authkey=Gv1sRgCIiSrO_-mKvvEw&feat=directlink

Et ce n’est pas fini…

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Mourir pour des idées ?

7 Juin 2013, 08:50am

Publié par Bernardoc

Mourir pour des idées, l'idée est excellente ;
Moi j'ai failli mourir de ne l'avoir pas eue.
Car tous ceux qui l'avaient, multitude accablante
En hurlant à la mort me sont tombés dessus
Ils ont su me convaincre et ma muse insolente
Abjurant ses erreurs, se rallie à leur foi
Avec un soupçon de réserve toutefois,
Mourrons pour des idées, d'accord, mais de mort lente,
D'accord, mais de mort lente.

Jugeant qu'il n'y a pas péril en la demeure
Allons vers l'autre monde en flânant en chemin ;
Car, à forcer l'allure, il arrive qu'on meure
Pour des idées n'ayant plus cours le lendemain.
Or, s'il est une chose amère, désolante
En rendant l'âme à Dieu c'est bien de constater
Qu'on a fait fausse route, qu'on s'est trompé d'idée ;
Mourrons pour des idées, d'accord, mais de mort lente,
D'accord, mais de mort lente.

Les saint Jean bouche d'or qui prêchent le martyre
Le plus souvent, d'ailleurs, s'attardent ici-bas.
Mourir pour des idées, c'est le cas de le dire
C'est leur raison de vivre, ils ne s'en privent pas.
Dans presque tous les camps, on en voit qui supplantent
Bientôt Mathusalem dans la longévité
J'en conclus qu'ils doivent se dire, en aparté
"Mourrons pour des idées, d'accord, mais de mort lente,
D'accord, mais de mort lente".

Des idées réclamant le fameux sacrifice
Les sectes de tout poil en offrent des séquelles
Et la question se pose aux victimes novices
Mourir pour des idées, c'est bien beau mais lesquelles ?
Et comme toutes sont entre elles ressemblantes
Quand il les voit venir, avec leur gros drapeau
Le sage, en hésitant, tourne autour du tombeau
Mourrons pour des idées, d'accord, mais de mort lente,
D'accord, mais de mort lente.

Encor’ s'il suffisait de quelques hécatombes
Pour qu'enfin tout changeât, qu'enfin tout s'arrangeât ;
Depuis tant de "grands soirs" que tant de têtes tombent
Au paradis sur terre on y serait déjà.
Mais l'âge d'or sans cesse est remis aux calendes,
Les dieux ont toujours soif, n'en ont jamais assez
Et c'est la mort, la mort toujours recommencée.
Mourrons pour des idées, d'accord, mais de mort lente,
D'accord, mais de mort lente.

O vous, les boutefeux, ô vous les bons apôtres,
Mourez donc les premiers, nous vous cédons le pas ;
Mais de grâce, morbleu ! Laissez vivre les autres !
La vie est à peu près leur seul luxe ici-bas.
Car, enfin, la Camarde est assez vigilante,
Elle n'a pas besoin qu'on lui tienne la faux
Plus de danse macabre autour des échafauds !
Mourrons pour des idées, d'accord, mais de mort lente,
D'accord, mais de mort lente.

Georges BRASSENS

Et ce n’est pas fini…

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Bobby LAPOINTE repiqué.

6 Juin 2013, 08:50am

Publié par Bernardoc

         Premier jour de la 4ème édition de Le Haillan chanté. Annoncé à 20 heures au théâtre de verdure, le spectacle n’a pas commencé avant 20h45. Arrivée des artistes par les gradins au son de la musique de « Champs Elysées » : cinq gars, une fille, débordant de dynamisme ont revisité pour nous le répertoire de Bobby LAPOINTE en ne s’en tenant pas qu’aux chansons les plus connues.

         Issus de différentes formations ou habitués à chanter en solo, ces artistes ont pris un grand plaisir à être devant nous et leur joie faisait plaisir à voir…et surtout à entendre. On avait parfois l’impression qu’ils se réservaient des surprises entre eux et qu’ils avaient du mal à garder leur sérieux.

         J’avais vu Bobby LAPOINTE il y a un peu plus de quarante ans, quelques mois avant qu’un cancer ne l’emporte, dans l’ambiance feutrée d’un cabaret varois. Ce n’est sûrement pas le lieu qui conviendrait pour le groupe que nous avons vu hier soir : tous les instruments électriques nous entraînaient dans un concert de rock qui cependant n’étouffait pas les paroles…et qui arrivaient à couvrir le bruit des avions lorsqu’ils s’y mettaient tous.

         Et comble de bonheur, le temps était vraiment estival. Bref, tous les ingrédients étaient réunis pour que nous passions une excellente soirée.

         Quelques photos sous le lien :

https://picasaweb.google.com/112734244000396611033/20130605Lapointe?authuser=0&authkey=Gv1sRgCPHxuJ6Yzv7hdw&feat=directlink

Et ce n’est pas fini…

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L'agenda 21, c'est quoi ?

5 Juin 2013, 10:04am

Publié par Bernardoc

         Visiblement, peu de haillanais connaissent la signification de ce terme. Ainsi, hier soir nous était proposé un café-débat sur le bilan du premier programme d’actions mis en place par l’actuelle municipalité. Il y avait bien…dix personnes pour participer à cette rencontre. Et si l’on enlève les cinq conseillers municipaux, il ne restait pas grand monde !

         Eh bien, en deux mots, rappel de ce qu’est l’agenda 21, et notamment sur Le Haillan. Pour faire simple, disons que ce sont les pratiques que nous initions et que nous tentons de mettre en œuvre dans le cadre du développement durable et de la sauvegarde de la planète pour les générations futures.

         Au Haillan donc, c’est un programme de 52 actions (une par semaine, non j’déconne !) répartis selon cinq thèmes :

-      Biodiversité et patrimoine naturel haillanais ;

-      Des modes de consommation et de production responsables ;

-      Le changement climatique ;

-      L’emploi la cohésion sociale et la solidarité entre territoires et entre générations ;

-      L’épanouissement de la population et la qualité de vie.

On voit que ces thèmes recouvrent à la fois l’environnement (origine de l’agenda), le social, l’économie et la gestion administrative. Sans aucun doute de quoi mobiliser une frange beaucoup plus grande de la population.

Et ce n’est pas fini…

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Marques de fabrique ?

4 Juin 2013, 17:36pm

Publié par Bernardoc

         Les noms des écoles que j’ai fréquentées à différents titres ont-elles laissé leur empreinte sur l’homme que je suis devenu ?

         J’ai commencé par la maternelle St Luc puis l’école primaire St Mathieu : toutes deux écoles publiques communales de la ville de Paris : le « St » n’étant que le nom de la rue. Puis je rejoins l’ancienne école Erckmann-Chatrian, démolie puis reconstruite car elle avait souffert pendant la guerre, mais elle perdait son nom : à nouveau une école sans nom.

         J’entrai en 6ème au Lycée Jacques DECOUR, ainsi nommé en l’honneur d’un de ses professeurs d’allemand, Daniel DECOURDEMANCHE, victime de la barbarie nazie. Une fresque, peinte par M. LOP - un des profs de dessin que j’ai eu le malheur de subir en 6ème -,  lui rendant hommage, décorait tout un mur de la salle des actes.

         En 5ème, changement de décor : le Lycée Jean AICARD, à Hyères. L’œuvre la plus connue de cet auteur provençal, qui finira à l’académie française, est sans conteste Maurin des Maures, ce braconnier joli cœur qui se jouait de la maréchaussée.

         Pendant la fac de Nice (sans nom), deux séjours dans des écoles britanniques : Adams’ Grammar school, du nom d’un responsable de la guilde des merciers au XVI° siècle et, deux ans plus tard, St Cuthbert Mayne school : un prêtre catholique anglais victime de la Réforme et canonisé par Paul VI ; à rapprocher de St Joseph à Tulla en Irlande. Difficile de vivre la laïcité dans ces deux établissements.

         Deux lycées professionnels et le CETAD de BoraBora : tous trois sans nom.

         Lycées Stendhal (à Aiguillon, dans le Lot-et-Garonne) : on ne présente pas cet écrivain, puis  Camille Jullian à Bordeaux, nommé d’après un célèbre historien bordelais avant de terminer par Francisco Goya, Paul Langevin et Emile Zola : on aurait pu plus mal finir !

         Alors, ceux qui me connaissent, voyez-vous une influence ? J’espère !

Et ce n’est pas fini…

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Le placard.

3 Juin 2013, 07:31am

Publié par Bernardoc

         Sud Ouest Dimanche d’hier relate l’histoire d’un inspecteur du fisc mis au placard à Agen. Les motifs semblent être la mise à l’écart d’un trublion de l’administration, absolument pas déloyal, mais qui faisait son boulot sans s’occuper de la fonction de ceux sur qui il faisait les vérifications fiscales, en appliquant simplement les règles déontologiques.

         Ceci a fortement déplu et a entraîné un avertissement disciplinaire par un ministre du budget au-dessus de tout soupçon, puisqu’il s’agissait d’Eric WOERTH. De son placard agenais, il s’apprêtait à vérifier les comptes d’un futur successeur de Woerth, un certain Cahuzac. Mais ses supérieurs ne l’entendaient pas de cette oreille et il fut éloigné de ses instruments de recherche.

         Ayant attaqué l’administration, il a déjà gagné douze fois et lui réclame maintenant 600 000 € pour les préjudices moral et pécuniaire qu’il a subis. J’en connais certain qui en toute honnêteté évalue le préjudice moral à plusieurs dizaines de millions.

         Cet exemple pourrait parfois presque conduire à douter de l’impartialité de l’Etat et à se demander si l’adage de La Fontaine « Selon que vous serez puissant ou misérable… » est toujours d’actualité. Je me refuse à le croire et pourtant ce cas n’est pas le premier : souvenons-nous du cas Filoche, inspecteur du travail, qui lui aussi a dû aller devant les tribunaux pour faire reconnaître son intégrité.

         L’administration doit être au service du public et protéger ses agents plutôt que les empêcher de faire correctement leur travail. C’est à ce prix qu’on fera taire les attaques contre les fonctionnaires. Je ne vous dis pas d’où elles viennent !

Et ce n’est pas fini…

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Les IHS à Super besse.

2 Juin 2013, 22:10pm

Publié par Bernardoc

         C’était la première fois que je participais, au titre de l’IHS CGT 33, aux journées nationales d’études. Habituellement, fin mai est une période clémente, mais en Auvergne, nous avons eu droit à toute une journée de neige ; il paraît cependant que c’est assez rare.

         Donc, trois jours d’activité intense pour les 73 délégués venus de toute la France et représentant des instituts départementaux, régionaux ou fédéraux.

         La première conférence, présentée par David CHAURAND, le directeur de l’IHS national, portait sur Le contexte économique et social actuel et notre action sur l’histoire sociale. La discussion qui s’ensuivit s’est étendue jusqu’à la dernière matinée : chacun a pu librement s’exprimer et apporter son point de vue dans un débat qui incluait également les réflexions sur le travail de l’année écoulée.

         Une deuxième conférence est venue enrichir notre réflexion : celle proposée par Jean-Louis ROBERT, professeur émérite à Paris I. Elle était intitulée : Du bon usage des sources policières de la Grande Guerre, et, à travers deux documents policiers relatant le même évènement, nous invitait à questionner systématiquement les documents authentiques que nous sommes amenés à manipuler dans nos travaux d’archives.

         Troisième conférence : celle de René MOURIAUX, modérateur du Conseil scientifique de l’IHS-CGT, docteur d’Etat en sciences politiques. Son titre : 60ème anniversaire de la mort de Staline. Approche critique du stalinisme et de ses incidences sur le syndicalisme français. Une excellente remise en perspective de cette époque, notamment à partir de la sémantique. Il nous a malicieusement rappelé que cet anniversaire avait été escamoté (ce n’était peut-être pas plus mal) par la démission du pape.

         Comme toujours dans ce genre de rencontres il y avait une table de librairie et de nombreuses brochures des différents instituts étaient à disposition.

         Nous étions accueillis dans une institution de la CCAS et les moments de convivialité n’étaient pas absents de ces journées.

         Quelques photos sous le lien :

https://picasaweb.google.com/112734244000396611033/IHSSB?authuser=0&authkey=Gv1sRgCI2TupiO5dTe7AE&feat=directlink

Et ce n’est pas fini…

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En mai, fais ce qu'il te plaît.

1 Juin 2013, 23:25pm

Publié par Bernardoc

         Que dirait ma grand-mère, elle qui est morte à la fin du XX° siècle, de cet adage qui reflétait le bon sens paysan après « En avril, ne te découvre pas d’un fil » ?

         Je me souviens de manifestations du 1er mai où l’on avait encore de chauds blousons et des parapluies (malgré la fin des giboulées de mars), mais aussi de celles où l’on était en chemisette et bermuda. Mais c’était avant que le réchauffement climatique produise ses effets sur nos saisons.

         Cette année, nous étions à Super Besse, en Auvergne, à la fin du mois de mai. Eh bien, lorsque nous nous sommes réveillés le 29, nous avons découvert que la neige avait recouvert tout le paysage, et elle a poursuivi sa chute, en giboulées, tout au long de la journée. Le lendemain, ce fut la pluie qui ne nous a pas permis d’effectuer la visite au programme.

         Et aujourd’hui, de retour en Gironde, la température est remontée autour de 20°. Nous avons donc gagné 18° en deux jours. L’automne serait-il fini pour laisser place non pas à l’hiver, mais à l’été sans passer par la case printemps ?

         Let’s keep our fingers crossed and wait and see.

Et ce n’est pas fini…

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