56%.
On a perdu ! On a perdu !
C’est hélas l’amer constat qu’on est obligé de faire après ce premier tour des cantonales. Quand le suffrage universel, qui est quand même un des piliers fondamentaux de nos démocraties occidentales, est délaissé à ce point par la population, toutes les craintes sont permises pour l’avenir de nos sociétés. Surtout que tout le monde n’est pas allé à la pêche…et comme disait l’ancien président du FN, ceux qui se sont déplacés ont préféré voter pour l’original plutôt que pour la copie. Il faut dire que depuis des semaines, pour ne pas dire des mois, le boulevard était tracé par ceux qui nous gouvernent ( ?) depuis bientôt quatre ans.
Et l’abject a été à son comble hier soir et ce matin dans les média quand la droite, que d’aucuns appelaient « républicaine », affichait son alliance objective avec la droite extrême, en refusant d’appeler à un vote clair. En 2002, j’étais allé voter à contre cœur pour le deuxième tour, croyant ce que disaient les partis de gauche qui espéraient qu’en votant massivement Chirac, ce dernier prendrait en compte les aspirations républicaines de 80% de la nation. On a vu ce que ça a donné, et on ne m’y reprendra plus.
Mais que représentent des élections démocratiques face à la guerre en Lybie et aux catastrophes naturelles et nucléaires au Japon ? Les voix de leur maître auront tout fait pour bien orchestrer le silence autour de la débandade de la droite.
Une consolation, cependant : le Front de Gauche apparaissait ès qualité et non pas sous ses différentes composantes, et pour la première fois le FdG a réussi à afficher un score à deux chiffres, et ça, c’est incontestable et me remplit d’espoir malgré tout.
Et ce n’est pas fini…