Ca a failli être Hampton Court...
Ayant prévenu mes collègues que je serai un poil en retard, je me pointe dès l’ouverture à neuf heures à la Barclays, où l’on me dit de repasser après-midi car ils n’avaient pas la clé du distributeur. Détail cocasse cependant : le guichetier me dit que lorsque la carte ne fonctionne pas dans un distributeur, il faut tenter sa chance dans un autre ; difficile à faire lorsque ce dernier ne vous a pas rendu votre bien !
Retour au car où Caroline me déclare qu’on a failli partir sans moi (ce fut la seule fausse note de son accompagnement), et en route pour Kew
gardens que je ne connaissais pas. Très beau jardin, sans doute un peu tôt dans la saison pour pouvoir l’apprécier pleinement dans toute sa splendeur. Tout d’abord une grande serre victorienne (un peu le Grand Palais en blanc et en plus petit), mais surtout la (moderne) serre de la Princesse de Galles, inaugurée par Diana, qui me replongeait dans l’ambiance de mes voyages tropicaux. Un seul reproche : la discrétion des fougères arborescentes de Nouvelle-Zélande.
Transport en car jusqu’à Hampton Court ; mais pourquoi avoir choisi un pub espagnol (mais sans tapas) pour le repas ? J’avais prévenu le groupe et Caroline que je les quitterais après le repas pour retourner à Londres par le train pour tenter de récupérer ma carte.
Le trajet vers la gare m’autorisait à passer devant le palais, voisin de la Tamise. En arrivant à la gare, je vis qu’un train pour Londres partait trois minutes plus tard. Le guichet était fermé et le distributeur de billets en panne. Sur le quai j’avisai le chef de train et lui expliquai. Il me dit de monter et qu’il viendrait me vendre un billet après le départ. Il me proposa pour ₤ 7.5 un billet pour des transports gratuits en bus et métro jusqu’à la fin de la journée, ce que j’acceptai.
Je me rendis à la banque, où l’on me déclara que ma carte avait été détruite. Le pauvre guichetier n’y pouvait rien, et bien qu’énervé j’ai réussi à me contenir pendant les vingt minutes où j’ai occupé le guichet.
Et ce n’est pas fini…