Concert de Sainte Cécile.

         Celui auquel nous avons assisté hier soir était un peu décalé par rapport à la date, puisque Cécile est honorée le 22 novembre. Mais pourquoi un concert dédié à cette sainte ? Parce que c’est la patronne des musiciens. Nous nous sommes donc rendus à l’église de Macau, où l’Harmonie de cette ville deux fois plus petite que Le Haillan avait réussi à drainer une population suffisamment nombreuse pour remplir l’édifice religieux.

         Pourtant ce n’était pas de la musique religieuse que nous a dispensés cet orchestre d’instruments à vent puisque ce qui était au programme était de la musique latino qui reprenait des thèmes très connus, ce qu’on appelle des classiques ou des standards tels, pour ne citer que ceux qui peuvent parler même aux néophytes : Tequila et Mambo n°5.

         Chaque morceau était longuement présenté par une flûtiste, de même que le chef, James JESSON,  présentait les instrumentistes au micro, mais nous étions mal placés par rapport au haut-parleur et nous avions du mal à saisir les paroles.

         Alain, mon dernier adjoint, jouait du petit tuba. Nous sommes allés le saluer à la fin du concert et je lui ai dit que, vu la puissance des instruments, ils avaient véritablement pu donner leur pleine mesure lors du concert en plein air qu’il m’avait offert dans la cour du collège lors de mon départ en retraite. Selon moi, une église se prête davantage aux cordes, voire à un seul instrument à vent, plutôt qu’à un tel grand ensemble.

         Une mention spéciale pour le chef qui a accompli une véritable performance sportive, ainsi que pour le batteur dont l’accompagnement apportait un soutien rythmique qui, si nous n’avions pas été dans ce lieu,  nous aurait donné une furieuse envie de bouger sur ces rythmes latins.

         Quelques photos sous le lien :

https://picasaweb.google.com/112734244000396611033/20131207Macau?authuser=0&authkey=Gv1sRgCMCln_Lmh8XABw&feat=directlink

Et ce n’est pas fini…