Découverte de la Thessalie.
Nos jumeaux avaient organisé une visite au sud de Kalambaka, autour du lac artificiel de Plastira. Il n’y avait pas une place de libre dans le car, nos hôtes, s’ils étaient libres, étant bien entendu du voyage.
Mais le matin, avant de nous embarquer nous sommes passés déposer nos valises chez Ilias et Cryssa, ce qui semblait contenter tout le monde et permettait à Grigorio et Eleni de se rendre à Athènes pour le baptême de leur petite fille.
Nous prenons la route de Trikala et poursuivons encore plus au sud, jusqu’à ce que nous atteignions les gorges de la rivière Tavropos sur laquelle se dresse le barrage qui porte le nom de son initiateur, le général Nikolaos PLASTIRA, qui en eût l’idée dès 1925. Mais il fallut que le projet mûrisse, puisque la construction effective date de 1959.
Surprise lorsque nous arrivons sur le barrage : nous devons descendre du car, la route étant trop étroite et fragile pour un véhicule en pleine charge. Et bien entendu, c’est ce moment que choisit le temps pour faire des siennes et je ne vous dis pas le nombre de parapluies retournés le temps de cette traversée !
Ensuite, ce fut une succession de paysages magnifiques qui n’avaient rien à voir avec l’image qu’on se fait traditionnellement de la Grèce ; cela se rapprochait plutôt des paysages nordiques découpés par les eaux, et en plus avec un ciel similaire.
Une halte était prévue dans un chai, mais nous nous sommes trompés de route et Georges, notre chauffeur s’est livré à des manœuvres très délicates : c’était décidément un as de la marche arrière !
Après la cave, déjeuner dans un restaurant géré par une municipalité, puis retour en face de la gare de Kalambaka, où nous allions passer notre dernière nuit.
Un saut chez Stefanos et Manuela et il était temps d’aller partager le dernier repas, agrémenté de danses grecques que chacun pouvait partager s’il en avait envie. On devrait mettre gigues ou bourrées au programme pour leur prochaine visite !
Quelques photos sous le lien :
Et ce n’est pas fini…