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Le blog de Bernard SARLANDIE

Et si les municipales s'inspiraient de la justice ?

25 Février 2014, 08:43am

Publié par Bernardoc

Tous les ans, des centaines de personnes sont appelées à être juré dans un procès. Les jurés doivent être des Français âgés de plus de 23 ans, sachant lire et écrire le français, inscrits sur les listes électorales. Pour être appelé, il ne faut pas avoir été juré durant les cinq dernières années. Les personnes ayant un casier judiciaire, les fonctionnaires révoqués, personnes sous tutelle ou internées, membres du gouvernement, députés, policiers ou gendarmes en activité, sont exclus du tirage au sort. Seules les personnes âgées de plus de 70 ans ont le droit de demander une dispense. Durant un procès, le juré constitue avec le président et ses deux assesseurs la cour d'assises. Le vote s'effectue alors à bulletin secret.

Dans certaines communes, on a du mal à trouver suffisamment de personnes pour constituer des listes afin de gérer la cité. Et d’un autre côté, on trouve des gens qui font une carrière (bien rémunérée !) dans la politique. Résultat : les citoyens ne se pressent pas le jour du vote et nombre de Français (je ne parle pas des étrangers qui attendent toujours un hypothétique droit de vote depuis 1981 – s’ils avaient 18 ans à l’époque, ils sont maintenant quinquagénaires) se désintéressent de la chose publique.

Pourquoi ne pourrait-on pas appliquer le même système, en l’adaptant un peu, que pour la justice ? La moitié du conseil municipal pourrait être élue, à la proportionnelle intégrale, comme maintenant, à partir de listes de personnes engagées politiquement, et l’autre moitié tirée au sort, à partir de 18 ans et sans limitation d’âge. Ainsi nos concitoyens seraient obligés de se frotter à la gestion communale, ce qui devrait les conduire à se rendre compte des difficultés, mais aussi peut-être, leur inculquer le virus et leur suggérer de concourir à une élection (une seule fois !) afin d’accomplir un double mandat au service de la population.

Plus de carriérisme et une implication accrue des citoyens : il est pas beau le futur ?

Et ce n’est pas fini…

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