Suis-je devenu centriste ?
Certains de mes lecteurs, de façon loyale en se revendiquant de leur militantisme au PS, ou à la manière de ce qu'il est convenu d'appeler des corbeaux, c'est à dire dans un anonymat que je ne qualifierai pas, me reprochent parfois (souvent ?) l'appréciation que j'émets concernant ce qui se passe autour de nous, notamment lorsque j'exprime certaine désapprobation quant à ce que je subis en tant que retraité. En gros, on m’accuse de prôner le retour de Sarkozy lorsque j'émets des doutes sur la fabuleuse politique menée par le tandem Hollande - Valls.
Je ne vais pas entamer une polémique, juste donner un exemple : c'est Sarko qui a décalé la revalorisation des pensions, mais c'est Hollande qui les a gelées. Pendant ce temps-là, les députés se votaient le doublement de la durée de leur indemnisation si le peuple les renvoyait au boulot.
En revanche, j'invite ces lecteurs à consulter l'article de Jean -François KAHN dans le dernier numéro de Marianne (eh oui, je ne lis pas que l’Huma-dimanche). Partant des écrits ou des discours de la campagne socialiste de 2012, il en arrive à la conclusion suivante : "Sur tous ces fronts, Hollande a reculé. Toutes ces mesures promises, il y a renoncé. Or, de deux choses l'une : soit il a eu tort de le dire, soit il a eu tort de ne pas le faire.
En réalité, pour partie, il a eu tort de le dire. Pour partie, il a eu tort de ne pas le faire.
Le verdict : c'était dimanche. "
Et à ma connaissance, JFK n'est pas un affreux gauchiste.
Et ce n'est pas fini...