Encore la poste.

Comment dire ? Ce courrier vous apparaît-il sérieux ? Si leur recherche aboutit, promis je vous tiens au courant !
Et ce n'est pas fini...
Pour éviter d'avoir à me répéter, notes en vrac d'un retraité, incorrigible militant.
Comment dire ? Ce courrier vous apparaît-il sérieux ? Si leur recherche aboutit, promis je vous tiens au courant !
Et ce n'est pas fini...
Pour ceux qui ne lisent pas Sud ouest Dimanche, je ne résiste pas au plaisir de vous reproduire la lettre de Jean-Marie DUTHIL, de Faleyras en Gironde, publiée le 9 juillet 2017. Vous verrez que cet ancien facteur fait référence à des pratiques que j'ai souvent citées, pratiques qui ont disparu depuis que d'«usagers » nous sommes devenus des clients.
Service payant.
Depuis quelques semaines, la Poste diffuse un message publicitaireà la télévision pour offrir les services du facteur aux personnes seules et âgées.
Cela consiste à leur rendre visite plus ou moins quotidiennement, afin de s'assurer de leur bien-être ou de déceler une quelconque difficulté. Or, ce service est payant et le montant peut atteindre 140 € par mois. Le facteur n'est pas rémunéré car c'est la Poste qui encaisse les sommes versées. Le service public devient privé. C'est scandaleux !
Durant vingt-cinq ans, j'ai effectué une tournée rurale. Les personnes isolées ne voyaient que le boulanger et le facteur, cela six jours sur sept.
Mon service public se résumait en deux mots ; relations humaines et c'était ça : changer une ampoule, rapporter des médicaments, enregistrer le loto, allumer le poêle à bois, écouter des confidences, etc.
Tout cela, bien sûr, gratuitement.
Mais bien sûr, c'était avant...
Et ce n'est pas fini...
J'écris à peu près deux fois toutes les trois semaines à La Poste pour protester contre le non passage du facteur. Vous avez ci-dessous la réponse type que je reçois (presque) à chaque fois.
Votre service clientèle
BRANCHE SERVICES-COURRIER-COLIS
ETABLISSEMENT DE SAINT MEDARD EN JALLES
PPDC
Pour tout contact : 3631*
Votre référence dossier : 45355306
Cher Monsieur,
Le 16 mai 2017, vous demandez des explications car vous indiquez ne pas avoir vu passer le facteur dans votre rue.
Je regrette la gêne occasionnée et tiens à vous remercier pour votre intervention. Il s'avère qu'un mouvement social a interrompu la distribution du courrier sur votre secteur, durant la période concernée.
À la suite de cet événement, la distribution a repris son cours normalement.
Vous remerciant pour votre confiance, je vous prie d'agréer, Cher Monsieur Bernard Sarlandie, l'expression de mes salutations distinguées.
La Poste Service Consommateurs - www.laposte.fr
philippe DOMINIQUE
Votre Service Clients Courrier est accessible 24h/7j par internet
Le 17 mai 2017
www.laposte.fr/serviceconsommateurs.
Alors je me pose des questions : les facteurs sont-ils si souvent en grève et alors pourquoi les médias ne nous en parlent-ils pas ? Où bien est-ce simplement la programmation du robot répondeur qui est mal faite ?
Y a-t-il des camarades de la FAPT ou de Sud-PTT qui pourraient m'éclairer ?
Et ce n'est pas fini...
Hier soir, en plein Paris, un homme s'est fait agresser au marteau et son agresseuse a proféré des insultes antisémites. Ce n'est hélas pas la première fois que cela se produit, mais il se trouve que la victime est le grand maître du Grand orient de France, la plus grand obédience maçonnique de notre pays. Vous faites le lien ? On croyait pourtant disparue depuis longtemps cette obsession du « complot judéo-maçonnique » qui avait pollué une bonne partie du siècle dernier.
Cependant, lorsqu'il y a 17 ans, guidé par une équipe multinationale mais à majorité germanique, j'avais visité le sinistre camp de Buchenwald et parcouru le chemin de la rédemption (une suite de sculptures dans le plus pur style stalinien), j'avais été choqué par une description faite par un collègue allemand (de gauche !). Arrivés devant une série de personnages, il nous présenta les représentants européens incarnés par ces statues : l’Écossais (en kilt), l'Italien (bien sapé), l'Anglais (chapeau melon et parapluie), le français (béret, baguette) et...le Juif. Devant mon interrogation, le collègue m'affirma qu'il formait une entité à part. Je me mis à penser alors à ce « juif allemand » que certain dirigeant politique voulait expulser de France en mai 1968 et réfléchit à notre principe de laïcité, un des principes fondateurs de notre République, qui considère tous ses enfants égaux, quelles que soient leur origine, leur confession ou leur croyance.
Si l'on consulte le site du GODF, voici comment ce dernier présente ses valeurs :
Nous sommes les héritiers d'hommes et de femmes qui tous, à leur manière, ont œuvré à l'amélioration de l'Humanité : Voltaire, La Fayette, Garibaldi, Auguste BLANQUI, Victor SCHOELCHER, l'émir Abd El-Kader, Louise MICHEL, Bakounine, Jean ZAY, Félix EBOUE, Pierre BROSSOLETTE et tant d'autres dont nous sommes fiers de savoir qu'ils ont enrichi nos Loges de leur présence.
C'est pourquoi, le Grand Orient de France est un défenseur vigilant des principes contenus dans sa devise qui est aussi celle de la République : "Liberté, Égalité, Fraternité".
C'est pourquoi, le Grand Orient de France est si attaché à la liberté absolue de conscience qui est garantie par la laïcité des institutions.
C'est pourquoi le Grand Orient de France s'oppose énergiquement au racisme et aux ennemis de la démocratie.
On comprend mieux la cible de cette fanatique inculte et rétrograde : la victime représentait tout ce que certains haïssent : la culture, l'éducation et la Raison.
Et ce n'est pas fini...
Non, ce n'est pas le nom de la marque des Fralib, c'est le numéro vert, c'est à dire gratuit, de « viols femmes information ». Numéro à faire connaître, car apparemment seules 12% en ont entendu parler. Alors que les violences sexuelles sont un phénomène massif : 62 000 femmes et 2 700 hommes sont victimes d’un viol ou d’une tentative chaque année selon les dernières données de l’institut national d’études démographiques. Mais ces chiffres sont largement minorés vu qu'ils ne concernent que les majeurs, alors que les mineur(e)s constituent 60% des victimes. La honte et la culpabilité continuent à peser, peut être parce que les faits se produisent majoritairement dans l’espace privé (famille, entourage, connaissances). Près d’une victime sur cinq n’a jamais parlé de ce qu’elle a subi à personne et 31 % de celles-ci estiment que les faits ne sont « pas graves ». Pourtant, le viol est devenu un crime puni de 15 ans de réclusion criminelle en 1980. L'article 222-23 du Code pénal dispose que : « Tout acte de pénétration sexuelle, de quelque nature qu'il soit, commis sur la personne d'autrui, par violence, contrainte, menace ou surprise, est un viol ».
Les victimes s’en remettent à d’autres interlocuteurs : 21 % en ont parlé à un médecin, 29 % à un psychiatre ou un psychologue, 9 % à une association, 16 % aux services sociaux, et surtout 63 % à leur entourage. Mais cela ne suffit pas. Le viol reste un tabou pour de nombreuses victimes et selon une enquête de l’Observatoire national de la délinquance, seule une victime sur cinq se rend à la police ou à la gendarmerie, mais 13 % ont porté plainte, 4 % ont déposé une main courante, et 2 % sont reparties sans effectuer aucune des deux démarches, soit 1 personne qui s’est déplacée sur 10. Le chiffre des professionnels amenés à prendre en charge des victimes de violences sexuelles et conjugales est en augmentation, mais encore largement insuffisant.
Les chiffres sont tirés d'une enquête publiée fort opportunément aujourd'hui, au moment où les accidents de matraques bouleversent la population « protégée » !
Et ce n'est pas fini...
Extrait d'un article publié dans ladepeche.fr il y a trois jours.
Des médecins refusent de prendre en charge les patients les plus pauvres.
On sait que les personnes en grande précarité ne sont pas les bienvenues dans les cabinets de certains médecins. Mais de là à annoncer la couleur du refus sur les sites de rendez-vous, il y avait un pas que certains praticiens n'ont pas hésité à franchir : «Pas de CMU» ou encore «pas d'AME».
Voilà qui scandalise les associations d'aide aux personnes les plus fragiles. Médecins du Monde, la Fédération des acteurs de la solidarité (Fnars) et le collectif interassociatif sur la santé ont saisi Jacques TOUBON, le Défenseur des droits, sur ce qu'ils dénoncent comme des «refus affichés et assumés.»
Or, la loi oblige les médecins à soigner ces patients, et à leur appliquer les tarifs conventionnés, sans dépassements d'honoraires.
Selon la Fnars, «ces refus de soins sont massifs et répétitifs».
Des opérations de testing ont montré qu'un cinquième des médecins refusent la CMU, et ce taux grimpe jusqu'à 50 % à Paris.
«Les personnes en grande précarité nous racontent effectivement qu'elles ont parfois beaucoup de difficultés à obtenir des rendez-vous, ou bien que ces rendez-vous sont pour des dates très lointaines, explique Hélène, responsable du secteur Santé au Secours populaire de la Haute-Garonne. Nous, nous avons mis en place des «relais santé» où nous orientons les personnes vers les PASS, les permanences d'accès aux soins de santé que l'on trouve dans les hôpitaux, ou bien vers les réseaux de médecins qui sont dans l'esprit de leur serment.» Un serment qui précise : «Je donnerai mes soins à l'indigent et à quiconque me le demandera.»
Il est important que ces assassins en puissance soient dénoncés et lourdement sanctionnés.
Et ce n'est pas fini...
Ils sont tirés d'un article de Society, « quinzomadaire en liberté ».
“Les agriculteurs (23,5%), les patrons (19,7%), les infirmières (9,8%), les employés (6,8%) : l'épuisement professionnel touche tout le monde”. C'est curieux qu'on n'évoque pas dans ces chiffres les enseignants ; sont-ils assimilés aux cadres (ce que récuse -à tort selon moi – mon syndicat) et donc seraient victimes de cette maladie professionnelle à hauteur de 19% (soit presque un sur cinq) : cela paraît assez réaliste vu les difficultés croissantes du métier et l'aggravation des conditions de travail.
Le chiffre suivant n'est pas davantage source d'optimisme : 25% des salariés français disent avoir déjà subi un problème psychologique grave ou du harcèlement moral au cours de leur carrière. Comme j'ai déjà dû le dire plus haut dans ce blog, heureusement que j'ai pu faire partie des derniers qui ont pu partir en retraite à 60 ans (et oui, je suis arrivé trop tard pour bénéficier du Congé de Fin d'Activité), car sinon j'aurais été contraint moi aussi de faire un dossier de harcèlement.
Comment s'étonner après des constatations de l'OMS : la France est le troisième pays où les dépressions liées au travail sont les plus nombreuses au monde. Les États-Unis sont en première position (je doute qu'avec leur nouveau président ils perdent leur leadership en ce domaine), suivis par l'Ukraine, qui elle n'est pas aidée par la situation politique subie depuis des années.
Derniers résultats : sur une échelle de 0 à 10, 48% des 18-25 ans placent leur niveau de stress au travail à 8 et plus, contre 37% pour les 25-39 ans, et 40% pour les 40-50 ans.
Allez, ne vous laissez pas abattre : on va vers le printemps, la lumière va revenir.
Et ce n'est pas fini...
Hier, je rejoignais la rue St Genès de Bordeaux par la rue Adrien Baysselance, au moment de la sortie des classes. Il y a un feu tricolore au carrefour. Eh bien, à l'heure où je me trouvais dans la rue, le feu ne laissait passer qu'une voiture à la fois, non que le temps soit trop court, mais certains automobilistes sans-gêne stationnait de façon tout à fait désordonnée et illégale le long de la rue St Genès, obstruant sans vergogne la bande cyclable. Ils se croyaient vraiment tout permis puisque aucun uniforme n'affichait une présence dissuasive à cet endroit.
Une fois de plus, je me suis demandé s'il y avait deux poids deux mesures dans l'application de la loi et des règlements. Le long de la rue St Genès, il y a trois établissements scolaires : le collège public Alain Fournier (qui m'a accueilli en tant que stagiaire il y a vingt-cinq ans), le lycée St Genès et le lycée Albert Legrand, tous deux privés. Apparemment Albert Legrand dispose d'une grande cour ombragée qui permet aux voitures d'y entrer ; devant le collège Alain Fournier : des groupes d'élèves à pied, en trottinette ou à bicyclette, mais aucun stationnement sauvage devant l'établissement. Alors pourquoi les parents d'élèves de St Genès ne sont-ils pas plus disciplinés ? Si on s'en réfère aux voitures stationnées, disons que ce n'est pas la Clio de base qui est majoritaire, plutôt les gros 4x4 ou les BMW.
Selon que vous serez puissants ou misérables...
Et ce n'est pas fini...
Vu sur le net hier :
Selon une étude publiée dans l'American Journal of Epidemiology, les femmes qui regardent la vie du bon côté réduisent leurs risques de développer un jour des cancers, d'avoir des attaques cardiaques ou encore des problèmes pulmonaires.
Pour parvenir à cette surprenante conclusion, les chercheurs ont suivi 70 000 femmes, âgées de 58 à 83 ans. Ces femmes ont été interrogées sur leur capacité à être heureuses en dépit des épreuves dont elles avaient pu souffrir au cours de leur vie. L’expérimentation a duré huit ans. Au bout de ces huit années, les chercheurs ont constaté que plus les femmes étaient optimistes, plus leur risque de mortalité diminuait.
Quand on regarde le monde dans lequel nous vivons, comment ne pas être optimiste ? Sinon, nous courrions tout droit au suicide. Les multiples engagements associatifs ou politiques n'auraient aucun sens si j'étais pessimiste. Rappelons-nous le fameux opuscule de Stéphane HESSEL Indignez-vous, qu'il a publié à 93 ans, deux ans avant sa mort : si cela ne démontre pas un optimisme certain, dites-moi ce que ce mot représente pour vous alors.
Et je vais terminer par une citation de Voltaire, qui est mort à 84 ans, c'est à dire une longévité exceptionnelle pour l'époque :
« J’ai décidé d’être heureux parce que c’est bon pour la santé. »
Il n'avait pas eu besoin d'une étude scientifique pour orienter sa vie !
Et ce n'est pas fini...
Bon, en 2070 je serai mort, à moins que je ne me décide à concurrencer Jeanne CALMENT (ça me fera 121 ans). Et même si nous sommes programmés pour vivre jusqu'à 120 ans, je suppose que ça va mettre du temps à se réaliser. D'autant qu'avec le recul de l'âge de la retraite, organisé consécutivement par les gouvernements de droite et du parti socialiste, l'espérance de vie vient d'entamer une courbe inversée (la seule que notre actuel président aura réussi à inverser), c'est à dire que contrairement à ce qui se passait jusqu'alors depuis la Libération, les hommes voient la mort se rapprocher.
Mais restons optimistes : il me semble avoir déjà lu quelque part que lorsque j'aurai 100 ans (en 2049), nous serons 100 000 !
Et ce n'est pas fini...