Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Le blog de Bernard SARLANDIE

sport

Résurrection.

4 Avril 2012, 11:30am

Publié par Bernardoc

         Quand même pas pour ce qui me concerne, mais disons que c’est la saison qui veut ça. Ce matin je me suis remis à trottiner, un an après que l’arthrose m’ait interdit cette pratique et sept semaines après ma nouvelle hanche. J’ai attendu le feu vert du chirurgien la semaine dernière qui m’a recommandé de ne pas courir trop vite, mais je l’ai tranquillisé sur ce point !

         Donc, je suis reparti sur mon circuit habituel autour de la maison, en le réduisant un peu pour la première fois. Mais quelles transformations en un an ! Déjà, j’ai découvert que l’association des copropriétaires n’avait pas construit le mur prévu avec porte fermant à clé pour interdire aux gens de se promener, mais une petite barrière en fers à béton, dont les pointes se trouvent opportunément juste à la hauteur de la gorge d’un enfant, ce qui, n’en doutons pas, devrait être très dissuasif.

         J’avais remarqué auparavant le grillage posé le long de la jalle pour isoler le futur nouvel éco-quartier de St Médard, mais ce que j’ignorais, c’est qu’il faisait le tour de la parcelle. Et visiblement cela ne plaisait pas à tout le monde, car l’accès du chemin utilisé par nombre de promeneurs tant du Haillan que de St Médard avait été cisaillé et rendu accessible au public, si bien que j’ai pu emprunter mon parcours habituel.

         Mais heureusement que je l’avais allégé, car les dix kilos accumulés depuis un an étaient difficiles à trimballer. Enfin bon, ce premier petit quart d’heure de sortie matinale s’est bien déroulé et ma hanche n’a pas protesté. La prochaine fois j’essaierai de faire une deuxième boucle afin de me rôder à nouveau pour le mobile-home car au camping mon circuit est plus long.

Et ce n’est pas fini…

Voir les commentaires

Une fabuleuse défaite.

23 Octobre 2011, 16:05pm

Publié par Bernardoc

         Décriée, méprisée par tous les médias néo-zélandais depuis son accession en finale, isolée aux antipodes et face à une équipe qui avait 3,5 millions de supporteurs présents derrière elle, l’équipe de France nous a offert un magnifique spectacle.

         Ce matin, j’allais acheter le journal vers 9h30, et il y avait la queue chez le marchand de journaux, queue qui habituellement se former vers 11 heures. Et tous les clients avaient fait comme moi, c’est-à-dire qu’ils ne voulaient pas rater une minute de cette finale de la coupe du monde de rugby.

         La télévision nous montra les équipes alignées côte à côte dans le couloir des vestiaires, attendant l’appel par des trompes maories sonnées par des guerriers avec les tatouages adéquats. Puis, après les émouvants hymnes nationaux, les All blacks entamèrent leur traditionnel haka, et nous eûmes droit à une contre-offensive des Bleus (qui jouaient en blanc aujourd’hui) qui se positionnèrent en « V » avant d’avancer tranquillement vers l’équipe adverse pour leur signifier que leur danse guerrière ne les impressionnait pas. Image très forte qui restera dans les mémoires.

         Puis le match fut lancé et très vite les Français se montrèrent supérieurs dans la plupart des phases de jeu, ce qui n’empêcha pas les Néo-Zélandais de marquer le premier essai. Ceci, fort heureusement ne déconcentra pas nos compatriotes qui malgré leur domination n’arrivèrent pas à scorer en première mi-temps.

         Les Français allaient-ils s’effondrer en deuxième période comme cela leur arrive, hélas, trop souvent ? Et bien pas du tout, puisque, à la suite d’une superbe combinaison, ce fut le capitaine, Thierry DUSAUTOIR qui marqua l’essai français, et son premier en coupe du monde. Les joueurs continuèrent leur festival : Harinordoquy intraitable en touche, Palisson transperçant le rideau noir, Rougerie omniprésent, Nallet aux avant-postes, mais surtout Trinh-Duc entré après la sortie définitive de Parra et qui fut éblouissant : le French flair a bien dominé cette finale. L’équipe a simplement manqué de réussite et les dix dernières minutes ne furent pas jolies-jolies, l’équipe des « blacks », qui avait un point d’avance jouant la montre avec toute la roublardise dont ils étaient capables. Ne leur en voulons pas : si le score avait été inversé, je suis sûr que notre équipe aurait fait de même.

         Un superbe match : bravo Messieurs et merci.

Et ce n’est pas fini…  

Voir les commentaires

Aïkido convivial.

27 Juin 2011, 00:07am

Publié par Bernardoc

Aïkido 25611 002  

  Aïkido 25611 006     Comme chaque année, la saison sportive se terminait par une journée conviviale, l’occasion de se retrouver ensemble avant de ranger armes et kimonos au placard en attendant l’année suivante. D’ailleurs, tout le monde n’avait même pas apporté son attirail. Parmi les participants se trouvait Jean-Noël, le Président, qui avait tenu ainsi à manifester son soutien à la plus petite section du club.

        

Aïkido 25611 008

 

  Aïkido 25611 009Traditionnellement, Michel commença par une séance en plein air, ce qui me donna l’occasion de m’initier au maniement de la canne anglaise, ustensile dont je ne me sépare plus en cas de blocage de la hanche : très efficace, à mi-chemin entre bâton et bokken.

 

 

 

 

 

Aïkido 25611 011Aïkido 25611 020

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Puis ce fut le temps de passer à l’apéro et aux joyeuse agapes qui nous conduisirent jusque tard dans l’après-midi.Aïkido 25611 021

Adhérent du CLAM depuis 1977, je crains fort de ne pas reprendre de licence l’an prochain ; en effet, je n’ai pu aller au bout de ce mini entraînement de samedi, ma hanche commençant à me titiller de façon fort peu sympathique. Cela ne m’empêchera pas d’aller rendre visite de temps en temps à mes camarades de tatami.

Aïkido 25611 022

Et ce n’est pas fini…

Voir les commentaires

CLAM (fin provisoire)

7 Juin 2010, 13:46pm

Publié par Bernardoc

         2000 : déménagement à Mérignac : alors que le SAM-Aïkido était à quatre cents mètres, je reste adhérent du CLAM. Deux ans plus tard, Guilhem qui avait commencé l’aïkido en 6ème (même si son club à lui était le BEC-Escrime), l’abandonne : entré en 2nde à Kju, il n’était pas encore rentré à la maison lorsque je partais à l’entraînement.

         2006 : emménagement au Haillan ; pareil : le dojo était à deux pas, mais je reste fidèle au club dont je suis maintenant vraisemblablement l’adhérent le plus ancien.

         Après mon élection au conseil municipal, un lundi sur deux est consacré à une réunion, donc je saute au moins deux entraînements par mois. Et à la retraite, je me trouve encore plus occupé qu’avant et il y a donc au moins un jeudi par mois qui saute. Moi qui envisageait peut-être de passer mon 1er dan de katana à la retraite, il va falloir encore attendre, d’autant qu’une double entorse à la cheville droite m’a éloigné du tatami pendant deux mois, malheureusement au moment où j’aurai pu être le plus disponible !

         Je ne progresse donc pas (c’est un euphémisme !) et quelques soirs je me trouve particulièrement mauvais. Mais je me dis alors qu’à soixante balais nous sommes une minorité à faire ce que je suis encore capable de réaliser et ça me donne un coup de fouet pour continuer. SNB10897

         J’essaie de continuer de m’intéresser à la vie du club, notamment en participant aux assemblées générales (mais sans plus être candidat à un poste quelconque) et aussi à participer aux sorties familiales, tantôt à la plage, tantôt à la campagne, qui ponctuent la fin de chaque saison. SNB10902

         Est-ce que je retenterai le katana l’an prochain ? Nous verrons selon les disponibilités.

Et ce n’est pas fini…   

Voir les commentaires

Progression en aïkido

28 Mai 2010, 22:16pm

Publié par Bernardoc

         Au retour d’Aiguillon, nous habitâmes Bordeaux pendant neuf ans, mais nous continuâmes assidument à suivre les cours à Lormont. Nous allions dans tous les stages régionaux et au stage national de Pâques sur la CUB (quand nous n’étions pas au congrès de SAT-Amikaro). Au moment de préparer notre passage de grade, nous sommes même allés plusieurs fois chez les pompiers, dont le club était également affilié à la Fédération d’Aïkido Traditionnel, sans compter les heures passées à peaufiner le kata bokken dans la salle libérée du premier étage du 2 rue des Augustins.

         Et le grand jour arriva ; c’était à Arsac au début des vacances de printemps. Nous étions une bonne trentaine à postuler pour le 1er dan. Alors que nous devions passer par ordre alphabétique, Estelle, qui devait partir encadrer une colo, obtint de passer la première, alors que moi, je dus attendre la fin de la liste. Ce furent deux heures TRES longues, et en plus, j’étais venu sans ceinture blanche !

         Finalement mon tour vint, et Yann, qui avait été le uke d’Estelle, refit de même pour moi. C’était un très bon partenaire. Après les kata, nous devions effectuer des techniques à la demande du jury. Et bien entendu, sous l’influence du stress, je me trompai à la première, mais sans me démonter je me repris et effectuai la technique demandée sous différentes formes. Après cette épreuve, l’examen se terminait par un randori d’esquives…et il était temps d’aller manger. Nous étions samedi midi, Estelle s’était déjà échappée et les résultats seraient proclamés le dimanche par Maître Daniel A. BRUN.

         Le dimanche donc, à la fin du stage, alors que nous étions tous autour du tatami, le Maître fit l’appel des heureux reçus. Estelle SARLANDIE fut nommée, je répondis « Absente », et il passa au suivant…qui n’était pas moi. J’ai eu la honte de ma vie et je quittai le lieu du stage persuadé d’une profonde injustice, car après avoir observé ce qu’avaient fait les autres candidats, je m’étais trouvé moins mauvais que certains récipiendaires.

         Le lendemain, nous partions vers la Bourgogne pour passer une semaine sur le canal et en chemin j’interrogeai mon répondeur à la maison. J’y trouvai un message de Michel qui me disait que j’avais réussi, et que Maître BRUN, comme Estelle était absente, avait sauté le deuxième SARLANDIE. Ouf !

Et ce n’est pas fini…

Voir les commentaires

Découverte de l'aïkido

23 Mai 2010, 08:50am

Publié par Bernardoc

         Rentrée 1989, de nouveau à Lormont, mais bénéficiant d’un « congé administratif » jusqu’à Noël, je décide de rejoindre mon ancien club, le CLAM et de m’inscrire aux cours d’aïkido. Tant qu’à faire, de même que j’avais commencé le judo avec Rose, je convainquis Estelle, qui entrait en 6ème de m’accompagner.

         Daniel BARRAN, qui était toujours Président à l’époque, me vit revenir avec grand plaisir, et il ne tarda pas à me proposer de rentrer à nouveau au conseil d’administration.

         L’ambiance des cours était sympa, il y avait quelques jeunes déjà d’un bon niveau qui en voulaient vraiment. Il fallait apprendre les déplacements, très importants pour ce sport d’esquives, et apprendre à chuter de façon beaucoup plus souple qu’au judo.

         A la fin de mes années judo, je prenais de moins en moins de plaisir, car la « voie de la souplesse » s’était transformée en un affrontement musclé où le jeu consistait en priorité à essayer de casser en deux le partenaire afin de l’empêcher de tenter tout mouvement. Si bien qu’en aïkido les termes qui me furent rabâchés pendant toute la première saison étaient : « Souple, tu n’es plus au judo ici ! ». Une des différences étaient aussi que je pouvais avoir la barbe relativement longue, elle n’était pas saisie comme au judo quand mes partenaires, en allongeant un peu les doigts saisissaient à la fois le kimono et la barbe, ce qui mettait un terme au randori.

         Juste avant d’aller prendre contact avec mon futur lycée, quelques jours après la Toussaint, je décidai cependant d’aller me faire raccourcir barbe et cheveux.  A la leçon suivante, au bout de quelques minutes sur le tatami, Michel vint vers moi et, s’étant aperçu que je connaissais certaines pratiques, me demanda où j’avais déjà pratiqué. Le changement de look était tel qu’il ne m’avait pas reconnu !

         Nous interrompîmes notre pratique pendant un an, lors de notre séjour à Aiguillon, car il aurait fallu aller à Agen pour nous entraîner. J’en profitais donc pour faire du théâtre.

Et ce n’est pas fini…

Voir les commentaires

Ma période judo

20 Mai 2010, 07:43am

Publié par Bernardoc

         Tandis que Rose pouponnait, moi je continuais bravement à venir m’entraîner sur le tatami, et c’est ainsi qu’au bout de quelques années, je me retrouvais ceinture marron, comme la plupart des trentenaires ou quadragénaires du club. Il y avait quelques jeunes, garçons ou filles, qui venaient de passer leur 1er dan, et c’était un plaisir de tirer avec eux, surtout qu’il m’arrivait de les planter. Et lorsque je les croisais dans la rue, ils n’hésitaient pas, alors qu’ils étaient avec leurs copains, à traverser pour venir me saluer, moi le « vieux ». Le judo, école de la tolérance et du respect, m’apparaissait alors dans toute sa splendeur.

         C’est à cette époque que j’eus le plaisir de tirer avec Angelo PARISI lors de la fête du club. Angelo avait besoin de ceintures marron pour s’échauffer avant de s’attaquer à une ligne de douze ceintures noires du CLAM ou des clubs alentour. En trois minutes, j’ai dû passer au moins deux minutes les pieds décollés du sol, mais je n’avais jamais aussi bien chuté : c’était un véritable plaisir. A mon grand regret, je n’ai pas réussi à placer une prise qui aurait pu inquiéter le champion.

         Entre temps je fis une escapade en Irlande, mais j’en ai parlé plus haut. Et au retour, je passais mes katas, dans le dojo de St Michel à Bordeaux, car c’était des décennies avant que le dojo fédéral de Lormont fut construit. Un stress ce jour-là, largement supérieur à celui que j’avais éprouvé lors de mes examens et concours. Je réussis les katas, avec une remarque du juge : « Monsieur, quand vous faites chuter votre uke, accompagnez-le, ne le laissez pas tomber comme un sac de pommes de terre ! » Et Dominique MARTY qui était présent bien entendu eut ces mots : « Bernard, ce sont les pires katas que vous ayez jamais faits ! » Mais comme j’avais malgré tout réussi mon examen, je m’inscrivis à un shodan pour passer mon premier dan. Je tombais contre des petits jeunots qui avaient au moins quinze ans de moins que moi, et ce fut très difficile : je ne marquais aucun point. Néanmoins, je participais à quelques tournois en suivant, mais sans plus de succès. Je décidais donc que j’allais attendre deux ans et m’inscrire en catégorie « vétéran ». Et c’est à ce moment-là que je fus muté sur BoraBora. J’emportai mon kimono mais lorsque j’arrivai, j’appris que le cyclone qui était passé six mois auparavant avait emporté tous les tatamis au lagon. Le kimono resta donc dans la naphtaline pendant six ans.

Et ce n’est pas fini…

Voir les commentaires

Le CLAM

18 Mai 2010, 10:09am

Publié par Bernardoc

image33911

         Fin août 1977, de retour d’Afrique, nous débarquons à Lormont-Génicart. Nous n’étions pas dans les tours, mais au troisième étage du 7 de la rue Jean Moulin (nous avons souvent eu de la chance dans nos adresses), juste en face du collège Georges LAPIERRE dont les sonneries allaient rythmer nos vies pendant une demi-douzaine d’années. Mais les HLM faisaient fantasmer Rose qui m’a dit que si elle se faisait agresser elle voulait pouvoir se défendre. Et le hasard faisant bien les choses, nous trouvâmes dans notre boîte aux lettres un tract (on ne disait pas « flyer » il y a trente ans) annonçant la reprise des cours de judo, au dojo du Bois fleuri, à deux pas de chez nous. Nous croisâmes le distributeur, un grand jeune homme blond, et nous découvrîmes plus tard qu’il s’agissait du professeur : Dominique MARTY.

         Donc, nous voilà dans les vestiaires le jour du premier cours.  Je fus agréablement surpris d’y rencontrer des hommes de ma génération (ou avec quelques années de plus), et qui avaient débuté lors de la saison précédente ; donc je ne me sentais pas, à 28 ans trop vieux pour commencer le judo. Premier problème : comment attacher sa ceinture ? Mes camarades me firent remarquer que ma ceinture était trop courte : lorsque j’avais acheté le kimono, la vendeuse ignorait que la ceinture devait faire deux fois le tour de la taille avant d’être nouée !

         Et nous voilà sur le tatami, bonne ambiance et nous progressions normalement, jusqu’à ce que Rose tombe enceinte et abandonne –provisoirement- le tapis. Mais, jeunes et militants, nous retrouvâmes vite fait au bureau du Club Lormontais des Arts Martiaux, moi en tant que secrétaire général, Rose en tant que trésorière adjointe, ce qui nous permit, lors de nos réunions, de découvrir d’autres pratiques dont nous ne connaissions pratiquement rien, à savoir le karate et l’aïkido.

Et ce n’est pas fini… 

Voir les commentaires

Ascension

13 Mai 2010, 09:18am

Publié par Bernardoc

Aujourd'hui : fête des alpinistes ! Et en plus, avec le pont, ils auront trois jours pour redescendre.

Et ce n'est pas fini...

Voir les commentaires

<< < 1 2 3