Résurrection.
Quand même pas pour ce qui me concerne, mais disons que c’est la saison qui veut ça. Ce matin je me suis remis à trottiner, un an après que l’arthrose m’ait interdit cette pratique et sept semaines après ma nouvelle hanche. J’ai attendu le feu vert du chirurgien la semaine dernière qui m’a recommandé de ne pas courir trop vite, mais je l’ai tranquillisé sur ce point !
Donc, je suis reparti sur mon circuit habituel autour de la maison, en le réduisant un peu pour la première fois. Mais quelles transformations en un an ! Déjà, j’ai découvert que l’association des copropriétaires n’avait pas construit le mur prévu avec porte fermant à clé pour interdire aux gens de se promener, mais une petite barrière en fers à béton, dont les pointes se trouvent opportunément juste à la hauteur de la gorge d’un enfant, ce qui, n’en doutons pas, devrait être très dissuasif.
J’avais remarqué auparavant le grillage posé le long de la jalle pour isoler le futur nouvel éco-quartier de St Médard, mais ce que j’ignorais, c’est qu’il faisait le tour de la parcelle. Et visiblement cela ne plaisait pas à tout le monde, car l’accès du chemin utilisé par nombre de promeneurs tant du Haillan que de St Médard avait été cisaillé et rendu accessible au public, si bien que j’ai pu emprunter mon parcours habituel.
Mais heureusement que je l’avais allégé, car les dix kilos accumulés depuis un an étaient difficiles à trimballer. Enfin bon, ce premier petit quart d’heure de sortie matinale s’est bien déroulé et ma hanche n’a pas protesté. La prochaine fois j’essaierai de faire une deuxième boucle afin de me rôder à nouveau pour le mobile-home car au camping mon circuit est plus long.
Et ce n’est pas fini…