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Le blog de Bernard SARLANDIE

Ca se passe comme ça dans les villes dirigées par l'extrême droite.

22 Septembre 2015, 00:09am

Publié par Bernardoc

Extraits d’un document intersyndical.

Béziers : extraits du courrier d’un enseignant à la Directrice Académique au sujet des affiches « le nouvel ami du policier » :

« J’ai le devoir d’appeler votre attention sur le problème spécifique posé aux enseignants des écoles élémentaires et plus encore sans doute dans les collèges et les lycées par la publication, la diffusion massive et le battage médiatique conséquent autour de l’affiche ci-jointe. (…) L’association des deux mots : armes et ami, du concept de nouveauté me paraît particulièrement perverse.

(…) Il est bien entendu de notre devoir d’enseignants de répondre au mieux aux questions réellement posées par nos élèves en fonction de l’évolution de la société. Il ne faudrait pas que l’inconscience, l’aveuglement partisan ou simplement une méconnaissance totale des rapports sociaux et des réalités éducatives ne porte à graves conséquences. Je vous demande donc d’intervenir au plus vite pour le retrait de cette affiche portant une atteinte à l’ordre public au travers du rapport aux armes et à la police qu’elle véhicule. »

Bollène : « Depuis des années, je propose à mes élèves, suite au travail de classe, de venir aux commémorations du 11 novembre et du mai. En 2012, nos élèves de CM2 ont beaucoup travaillé sur la seconde guerre mondiale et ont pu rencontrer d’anciens résistants de Bollène.

Le 18 juin, lors de la cérémonie commémorative de l’appel, sept élèves étaient présents. Face au refus de la mairie de diffuser le Chant des Partisans, quelques personnes présentes ont rouspété. Là, deux adjoints se sont avancés et ont commencé à chanter la Marseillaise d’une manière très agressive. Les élèves ont eu peur et ont reculé. Je leur ai demandé de rentrer chez eux calmement. Plus jamais je ne voudrais remettre mes élèves dans une telle situation.

Au-delà de toute considération politique que les enfants n’ont pas, ils ont bien senti la violence de ce moment-là. »

Bravo et merci à ces courageux collègues de continuer à transmettre malgré tout les valeurs de notre République.

Et ce n’est pas fini…

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