1,96.
C’est le nombre d’enfants par femme en France l’an dernier. Et c’est la première fois depuis la fin de la seconde guerre mondiale que le taux tombe si bas dans notre pays, ce qui veut dire qu’il n’y a pas le renouvellement de générations et que notre pays vieillit. Ceci ne va pas arranger le sort des retraités…Mais s’il y a moins de naissances, il y aura moins de demandeurs d’emploi et donc la courbe du chômage devrait s’inverser, mais ça prendra du temps et c’est râpé pour notre président bientôt sorti.
Pourtant il en a fait passer des lois depuis son élection pour tenter de freiner les naissances. La politique nataliste qui datait de 70 ans a été mise à mal par la fin de l’universalité de l’aide aux familles. On est bien loin de la politique du grand président, socialiste lui, que fut François MITTERRAND et qui avait déclaré : « L’aide aux deuxième et troisième enfants représente pour nous un devoir national ».
Maintenant, pour les 3,2 millions de familles qui ont vu leur pouvoir d’achat baisser avec la réduction des « allocs», le choix d’avoir un enfant supplémentaire devient un dilemme. Qu’est-ce qui va gagner ? L’esprit de famille ou la crainte de s’approcher du seuil de pauvreté ?
Donc laissons les riches faire des enfants puisqu’ils ont les moyens. Mais est-ce bien ainsi qu’on construit une unité républicaine ? A moins que l’on fasse comme l’Allemagne et qu’on compte sur l’immigration pour maintenir la population, mais ce n’est pas non plus le chemin que l’on prend.
Encore une réussite du quinquennat !
Et ce n’est pas fini…