Vaches à lait.
Je ne suis pas un habitué de ce genre de vocabulaire, mais il faut bien remarquer que les 40 millions d'automobilistes sont de plus en plus mis à contribution. Si au moins cela pouvait servir à alimenter les caisses de l’État, ce serait moins pénible, mais augmenter les dividendes des actionnaires des sociétés d'autoroutes est un pur scandale, que même un François BAYROU, qui ne se caractérise pas par une violence révolutionnaire avait contesté en son temps.
Après l'augmentation des taxes pétrolières, qui touchent tout le monde, voici maintenant le contrôle technique automobile : plus rapproché, plus coûteux et avec une amende à la clé si les réparations ne sont pas faites en suivant.
De plus en plus de critères devront être étudiés et contrôlés par les garagistes. On passe de 453 à 606 défaillances à détecter. Dans le détail : 139 défaillances mineures, 340 défaillances majeures et 127 défaillances critiques. Ces dernières devront être suivies d'une contre-visite obligatoire, effectuée également chez un professionnel. Si vous roulez sans ces ultimes contrôles, vous risquez une amende de 135 €.
Avec toute l'électronique qui envahit les véhicules, il va être facile aux constructeurs de se mettre à l'obsolescence programmée afin d'obliger les automobilistes à changer telle ou telle partie de leur véhicule.
Alors, la solution est-elle celle que nous avons choisie depuis cinq ans : la location avec entretien inclus ? Pour le moment, le gouvernement ne pénalise pas encore les locataires, mais je ne sais pas combien de temps ça va durer.
Et ce n'est pas fini...