Vers un rebond de la mobilité étudiante en Europe.
Voici une excellente nouvelle que nous annonce lacroix.fr aujourd'hui. Angliciste de formation, j'ai pu bénéficier de deux fois un an en Angleterre, dans deux endroits et deux écoles totalement différentes, grammar school rurale et secondary modern urbaine. Entre ces deux moments, le Royaume uni avait changé sa monnaie et était passé au système décimal.
Professionnellement, après avoir, enseigné au Ghana, en Irlande et en Polynésie, j'ai participé à des stages européens au Portugal, en Allemagne et en Sardaigne. Et je me suis toujours efforcé de faire appel à des étudiants étrangers, en fait ce fut toujours des étudiantes, que leur langue maternelle fut enseignée ou non dans les établissements que je dirigeais. C'est ainsi que nous avons accueilli une Espagnole, une Italienne, une Hongroise et une Grecque.
Je pense que ce fut une expérience fort enrichissante (spirituellement) pour elles : leur participation à la vie du collège, l'aide à la préparation d'un projet européen, leur intégration dans la vie locale, bien sûr une meilleure connaissance de notre langue, la découverte en direct de notre mode de vie, tout cela ne pouvait que contribuer à l'ouverture de leur esprit et à la construction d'une fraternité européenne dans la paix.
Mon seul regret, alors que Le Haillan avait un jumelage avec l'Angleterre, commencé par l'intermédiaire du collège, mes tentatives de relancer les échanges se sont soldées par une fin de non recevoir de la part de nos « partenaires », et c'est avec les Pays-Bas que nos élèves ont pu faire un échange en utilisant la langue anglaise.
Et ce n'est pas fini...