5 236 000.
C’est le nombre de chômeurs recensés à la fin du mois dernier, ce qui veut dire que tous ceux qui sont désespérés, en fin de droit ou radiés de Pôle emploi ne sont pas comptabilisés. On attend avec impatience, après la prestation déplorable (mais pouvait-il en être autrement ?) de Harlem DESIR, la prochaine sapinade qui viendra nous démontrer que la voie gouvernementale est la bonne, qu’il faut du temps, qu’il faut attendre que les cadeaux au patronat fassent leur effet (les actionnaires ne sont pas mécontents), que la reprise printanière arrive avec la sève,…Bref, qu’on continue à nous prendre pour des cons, puisque, comme le disait Charles PASQUA, les promesses électorales n’engagent que ceux qui ont bien voulu y croire (mais en aucun cas ceux qui les ont proférées !).
L’explication de cette augmentation importante est qu’il y a davantage de jeunes qui arrivent sur le marché du travail que de vieux qui partent à la retraite.
Mais enfin, cessons de marcher sur la tête : si l’on cessait de s’approcher de l’âge de 70 ans pour pouvoir prétendre à une pension plus ou moins complète, mais que l’on retourne à la retraite à 60 ans, comme l’avait instaurée le gouvernement socialiste de Pierre MAUROY sous la présidence de Mitterrand, après 37,5 annuités de cotisations, cela ferait de la place pour ces jeunes dans la galère. Et puisqu’ils seraient au boulot, ils pourraient concourir au financement de nos retraites, et le ratio actifs/retraités cesserait de diminuer puisque le remplacement se ferait 1 pour 1.
Ne serait-il pas temps que nous revenions à cette maxime de base, pleine de bon sens : « Il vaut mieux payer des retraités que des chômeurs ».
Et ce n’est pas fini…