Dis-moi qui tu fréquentes...
En voyage à Moscou dernièrement, Marine Le Pen a rendu hommage à la Russie. Elle a condamné la diabolisation (tiens, tiens) du pays par l’Union européenne.
Avec l’immense espoir qu’avait suscité la révolution d’octobre au début du siècle dernier, non seulement dans ce pays, mais également lorsque les pays colonisés ont conquis leur indépendance, on peut mesurer l’écart entre les aspirations de nos parents (ou grands-parents) et ce qui est montré à nos enfants.
L’UE, malgré toutes ses imperfections, et sa volonté de vouloir mettre au pas certaines de ses composantes, a quand même le mérite de n’admettre en son sein aucun pays où la peine de mort est en vigueur, et essaie de promouvoir une éthique des droits de l’homme (oui, je sais, il y a les Rroms) qui devrait, en théorie, faire disparaître les discriminations.
Or que voyons-nous en Russie ? Un régime autocratique, déniant les libertés au moins autant que le stalinisme, pratiquant une répression féroce contre certains peuples, tolérant, voire encourageant la chasse aux homosexuels,…Comment dit-on en bon français ? Qui se ressemble s’assemble, n’est-ce pas ?
C’est sans doute pour cela que les propos de Marine le Pen ne sont pas cautionnés par l’ensemble des habitants de la fédération de Russie. Des groupes de défense des droits de l’Homme ne cessent de dénoncer les pratiques répressives du parti politique au pouvoir, telles que les perquisitions et les arrestations d’opposants au pouvoir.
La Russie n’est donc, semble-t-il, pas encore aussi idyllique que Marine Le Pen nous la présente. En revanche elle est tout à fait similaire à ce qui nous attendrait le jour où…Il importe donc de rester extrêmement vigilant.
Et ce n’est pas fini…