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Le blog de Bernard SARLANDIE

L'île sud

24 Février 2010, 00:54am

Publié par Bernardoc

         Les élèves étaient disséminés dans de nombreuses écoles, pas toutes dans Christchurch. Je fus donc amené par deux fois à louer une voiture pour rendre visite aux élèves. Chaque fois l’accueil était éminemment chaleureux et dans le hall de chaque école figuraient en bonne place les portraits des anciens élèves devenus All blacks. images-copie-45La première question portait immanquablement sur le rugby : j’arrivais après une tournée du XV de France qui ne s’était pas soldée par un succès, mais on me complimentait toujours sur la qualité de jeu de notre équipe, qui aurait au moins mérité de gagner un test match.  Puis j’étais mis en contact avec le professeur de français, ou plutôt la personne responsable du suivi de l’apprentissage du français dans l’école. En effet, parfois il n’y avait que deux ou trois élèves qui apprenaient notre langue, et l’enseignement se faisait donc à distance, supervisé par un enseignant qui n’avait rien à voir avec la discipline. En fallait-il du courage à ces élèves des antipodes pour vouloir apprendre la langue de chez nous !

         images-copie-44Dans l’hémisphère austral, juillet et août sont les mois d’hiver, ce qui constituait un choc pour nos jeunes tahitiens habitués à des températures plus clémentes. Mais ils s’acclimataient bien et n’hésitaient pas à participer à des sorties au ski dans les Alpes néo-zélandaises avec leurs écoles au moment des vacances de mi-trimestre.

         Et moi j’en profitais pour découvrir les paysages. Il n’y avait pas trèsimages-copie-43 longtemps que j’étais allé au Québec, et parfois les vastes étendues où l’on roulait pendant des heures en ne voyant qu’un homme, un mouton, un mouton, un mouton, un mouton, un mouton, un mouton, un mouton, un homme, un mouton,…me rappelaient un peu le continent nord américain, avec cette différence essentielle que lorsque l’on arrivait enfin à une ville, elle avait un aspect européen, anglais pour la plupart, écossais pour Dunnedin, toujours dans l’île sud. Il existe même un village qui s’appelle « Erehwon » (Nowhere – nulle part – à l’envers), ce qui indique bien les déserts que l’on peut traverser.

         images-copie-42Le réchauffement climatique n’était pas à la une de l’actualité il y a vingt cinq ans, mais j’avais été très choqué de voir le recul des glaciers locaux depuis un siècle.

Et ce n’est pas fini…

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