La nouvelle Zélande en été
Comme annoncé, je suis revenu en famille en Nouvelle Zélande, mais pendant les vacances de Noël, c'est-à-dire en été. Nous avions décidé de louer un camping-car et nous avions utilisé les services touristiques d’Air New Zealand. Ce « guichet unique » nous a grandement facilité la préparation de notre voyage. C’est le seul moment où Guilhem, contrairement à ses sœurs a eu droit au Kangourou, quand il n’était pas dans son couffin.
Ce furent trois semaines resplendissantes. Nous avons commencé par l’île sud et nous fûmes invités au barbecue de Noël chez Lloyd, qui accueillit même un autre couple de Tahiti qui ne connaissait personne en Nouvelle Zélande à part nous.
Nous avons beaucoup aimé notre première (et jusqu’à maintenant la seule) expérience en camping car. Une nuit sur trois nous fréquentions un camping et le reste du temps, nous nous arrêtions sur des aires propres et bien aménagées, généralement au milieu de nulle part, mais dans un site splendide. Tout était fait pour attirer les touristes dans ce pays
Après Noël, direction l’île nord. La traversée de Picton au sud jusqu’à Wellington au nord se déroula à bord d’un ferry fort confortable au milieu de collines qui évitaient la monotonie. Nous restâmes peu à Wellington, assez froide capitale administrative, pour prendre la direction d’Auckland à travers le cœur du pays maori et de la région volcanique.
Bien sûr, depuis que nous étions en Polynésie française, nous baignions dans une ambiance mao’hi, mais nous découvrîmes une autre facette que nous avions pu entrevoir, et faire entrevoir à mes parents et à ma sœur et sa famille, en 1985, à Tahiti, lors du festival des arts du Pacifique. Nos enfants furent choyés par les Maoris, et chacun d’entre nous a eu droit au baiser traditionnel nez
contre nez. Les spectacles auxquels nous avons assistéétaient sans doute faits pour les touristes, mais après tout, n’était-ce pas pour cela que nous avions entrepris ce voyage ?
Et ce n’est pas fini…