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Le blog de Bernard SARLANDIE

New Zealand

23 Février 2010, 13:54pm

Publié par Bernardoc

         newzealandmap large enPremier « été » à BoraBora : Rose faisait un remplacement à l’infirmerie de l’île, et je décidai donc de continuer ce que j’avais fait pendant deux ans avec le CLTC (de la Ligue de l’Enseignement) en direction de l’Angleterre, c'est-à-dire accompagner des jeunes à l’étranger. La Ligue polynésienne ne faisait pas partie du dispositif, mais elle me mit en relation avec une association de parents d’élèves (surtout du privé ! ) qui organisait des voyages vers la Nouvelle Zélande.

         J’obtins un poste sans problème, d’autant que nous étions payés avec un lance-pierres et que nous y étions pas mal de notre poche. Mon boulot, à part le convoyage, consistait à visiter l’ensemble des écoles dans lesquelles étaient scolarisés les jeunes Tahitiens venus se frotter à la langue anglaise. J’étais basé à Christchurch, dans l’île sud, la plus anglaise des villes neo-zélandaises. images-copie-37

         Mon contact sur place était Lloyd UPTON, consul honoraire de France, qui tenait absolument à parler en français alors que moi j’insistais pour parler anglais. L’explication me fut donnée plus tard : Lloyd était marié avec une Sarladaise et le français était la langue commune à la maison (sauf quand les trois enfants étaient seuls, auquel cas l’anglais reprenait bien vite le dessus).

        images-copie-39 Il m’avait trouvé un hébergement chez June, une veuve dont le portrait du défunt mari en tenue de franc-maçon ornait les murs de la maison. Elle m’a appris certains détails sur la Nouvelle Zélande. Par exemple, il y avait fort peu de temps qu’elle fermait sa porte à clé ; c’était une action qui était inconnue dans sa jeunesse. De même elle me dit qu’il avait fallu qu’elle devienne adulte avant de rencontrer un Maori, alors que, lorsque nous avons débarqué à Auckland, nous avions été accueillis traditionnellement par un groupe maori et que les mots qui étaient au fronton de l’aéroport n’étaient pas « Welcome » mais « Haere Mai ». Elle me permettait aussi d’utiliser librement son téléphone, et lorsque je voulus payer, elle me dit qu’il s’agissait d’un véritable service public, gratuit à l’intérieur de l’agglomération.

         Mais la découverte de ce pays allait m’apporter d’autres satisfactions que j’avais envie de faire partager à ma famille lors d’un voyage ultérieur.images-copie-36

Et ce n’est pas fini…  

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