Le nègre de sarko a buzzé.
Le pouvoir est aux abois ; lui qui depuis cinq ans a refusé d’entendre le peuple (« Quand il y a une grève en France, personne ne s’en aperçoit, hihihi ») et encore moins de l’écouter, est tellement perturbé qu’il ne comprend même plus ce qu’on lui dit. Ainsi quand de façon fort courtoise un élu socialiste a parlé du référendum indigne sur l’identité nationale, M. Guaino a pris ce terme en pleine figure, comme si cela lui était personnellement destiné. Le représentant de la future majorité a eu beau lui répéter sa phrase et lui expliquer ce qu’il avait voulu dire, l’autre a délibérément souhaité provoquer un incident en faisant mine de ne pas comprendre.
Il est vrai que, dirigé vers une personne, ce terme est une insulte. C’est pourtant celui qui m’a été adressé, et là il n’y avait pas d’erreur sur la personne, par un docile, pour ne pas dire servile, serviteur du pouvoir sarkozyste qui me reprochait ainsi d’avoir depuis quarante ans combattu pour un service public d’Education nationale de qualité, et ce, quelle que soit la couleur du ministre.
Moi qui suis issu d’une famille qui n’a pas eu à rougir de son attitude au cours de la deuxième guerre mondiale, ça m’a fait très mal, et j’ai simplement tourné les talons en rétorquant que le matin, moi au moins j’étais fier de me regarder dans la glace. Mais comme départ, après 40 ans au service d’élèves loin d’être parmi les plus favorisés (LP, ZEP, ZUS, porteurs de handicap,…), je m’attendais à un peu moins pire de la part de mon administration. Quoique je me souviens de mon oncle, grand résistant, légion d’honneur,…qui le jour de sa retraite en tant que Directeur d’un Centre d’Enseignement Industriel de la ville de Paris était redevenu l’instituteur Charles SARLANDIE qui avait huit jours pour libérer son logement de fonction. C’est à ce moment-là qu’il s’est lâché, et c’est sans doute à cause de cette attitude méprisable de la part de notre employeur commun que moi j’avais décidé de ne pas attendre ma retraite pour dire ce que j’avais sur le cœur.
Oui, décidément, Qu’ils s’en aillent tous ! et vite, la Révolution citoyenne.
Et ce n’est pas fini…