Un de mes dadas : la formation.
Et puisque je suis européen, un coup d’œil sur la formation en Europe
Au début de ma carrière, la formation continue était à mes frais et sur mon temps de vacances : il fallait vraiment le vouloir. Pourtant cela ne m’empêchait pas de dire à mes élèves que le métier qu’ils feraient lorsqu’ils arriveraient à la retraite n’était pas encore inventé, et qu’il était important qu’ils acquièrent les méthodes de travail qui pourraient les aider à se former tout au long de la vie.
Mais quel est l’état des lieux une génération plus tard ? La formation continuée est entrée dans les mœurs, au moins partiellement. Sur les 28 pays de l’UE il n’y a que 38% des entreprises qui ont des plans de formation…qui ne concernent que 38% de salariés. Il y a donc des marges de progrès importantes. La moyenne de la formation est de 26 heures annuelles.
On distingue trois types de formations : les formations multimodales, les pays mono-formateurs (les plus nombreux, la France en tête), et les pays peu formateurs (les derniers adhérents de l’UE) qui plafonnent à 7 heures/an de formation.
Un espoir pour l’avenir : cet écart a tendance à se réduire, mais c’est un résultat en trompe-l’œil : en effet, si les pays les moins formateurs ont tendance à accélérer les mécanismes de formation, l’écart diminue aussi par un relâchement des efforts du peloton de tête, notamment chez les Suédois ou les Britanniques.
Mais soyons optimistes et tablons sur le développement de la formation européenne et continuons d’encourager la mobilité.
Et ce n’est pas fini…