Rentrée des parents.
C’est le thème du 1 de rentrée. Je ne l’ai pas encore acheté, mais en débutant ma septième année de retraite, je vais évoquer quelques souvenirs sur ce thème.
J’ai d’abord été parendélève, et dès qu’Estelle est entrée en maternelle, je suis devenu vice-président du conseil local, et bien entendu, élu au conseil d’école. Cela a duré deux ans, jusqu’à ce qu’une maîtresse s’adresse à moi dans les termes suivants : « Monsieur Sarlandie, vous qui êtes de la maison… ». Ce fut terminé, je n’allais pas utiliser cette casquette-là.
Quelques années plus tard, à BoraBora, syndicaliste élu au CA du collège, nous fûmes suivis par les parents (dont mon ancien propriétaire) pour voter contre le budget qui fut repoussé.
CPE dans un grand lycée de Bordeaux, mes coups de fil entre midi et deux heures ont levé beaucoup de lièvres et fait réaliser à certains parents que leurs rejetons étaient des meurtriers en puissance après qu’ils aient fait mourir leur grand-mère pour la troisième fois ! J’ai dû aussi plusieurs fois remettre les pendules à l’heure face à des parents qui critiquaient la demi-pension, alors que les repas étaient succulents. A cette époque, les deux principales fédérations de parents étaient représentées, mais honnêtement, à part la bourse aux livres (l’une les vendait, l’autre les prêtait), je n’ai pas vu de différences fondamentales entre les deux. Mais c’était l’époque de « l’élève au centre du système », et donc les parents ne pouvaient, en principe, qu’être satisfaits.
Mais je m’aperçois que j’ai atteint mon cadre habituel, donc, demain, mes relations avec les parents en tant que personnel de direction.
Et ce n’est pas fini…