Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Le blog de Bernard SARLANDIE

Un conseil municipal très ordinaire

18 Décembre 2010, 11:01am

Publié par Bernardoc

         Peu de public en ce jour de vacances de Noël pour les élèves ; il faut dire que de nombreuses associations avaient mis quelque chose au programme cette soirée car oui, n’en déplaise à l’opposition, Le Haillan n’est pas une ville dortoir : il s’y passe des choses, et pas qu’un peu !

         Pourtant, c’était une séance importante puisque le point le plus important de l’ordre du jour était le vote du budget, ce qui conditionne les orientations que nous allons impulser sur la commune pour l’année à venir.

         Les premières délibérations ne suscitèrent pas beaucoup de débats, mais à la fin de la présentation du budget, Philippe, l’adjoint aux finances, a conclu en répondant à un tract calomnieux distribué dans certaines boîtes aux lettres de la ville, et dont, fort heureusement, je n’avais pas été destinataire.

         Le porte-parole de la droite s’est bien révélé être la voix de son maître en demandant, entre autres le non-remplacement de personnels partant à la retraite. Lorsqu’il a eu fini de débiter sa prose, toutes les composantes de la majorité sont intervenues, soit pour critiquer la politique nationale et les difficultés que cela induit pour les communes, soit pour expliquer les raisons pour lesquelles ils soutenaient le budget. C’est ainsi qu’ont pris la parole tour à tour le NPA, le PC, le PG, le PS et EELV. La droite en est restée muette.

         Au titre du PG j’ai ciblé mon intervention sur la volonté de la municipalité de préserver l’emploi, seule façon de fournir à la population les services qu’elle est en droit d’exiger de la majorité qu’elle a élue.

         Bien entendu le budget fut adopté à une très large majorité, avant que la soirée se conclue par un moment de convivialité pour célébrer cette fin d’année.

Et ce n’est pas fini…   

Voir les commentaires

Pénurie de profs ?

17 Décembre 2010, 16:39pm

Publié par Bernardoc

Deux fois moins de candidats aux concours de recrutement cette année que l’année dernière ; le ministère semble s’en émouvoir, d’autant qu’il est convenu que, pour qu’un concours remplisse son rôle, il faut au moins trois candidats pour un poste, ce qui risque de poser problème, notamment en mathématiques et en sciences physiques.

Pour ces deux disciplines, on peut se demander si certains anciens n’ont pas scié la branche sur laquelle de nouveaux souhaitaient s’asseoir ? Combien de fois n’ai-je pas entendu des parents d’élèves venir se plaindre de ce que leur enfant était à jamais dégoûté des mathématiques, car malgré ses efforts il ne voyait jamais venir un encouragement de la part du prof…Et quand ça ne marche pas en mathématiques, il y a peu de chances que l’étude des autres disciplines scientifiques soit profitable.

Mais il n’y a pas que les sciences. Plus généralement les étudiants actuels n’ont pu qu’être échaudés quand ils ont vu la disparition de toute formation préalable à la rencontre avec une classe et je les comprends, car maîtriser une discipline ne signifie absolument pas avoir les qualités pédagogiques nécessaires pour la transmettre. De plus, ceux qui ont pu discuter avec des anciens les ont sans doute entendu dire qu’on demandait de plus en plus aux enseignants, sans que ce travail en plus se traduise par des gains en plus (Les promesses électorales n’engagent etc, etc…).   

Et il faudrait être à la limite masochiste pour s’engager dans la fonction publique au moment où le gouvernement annonce que les salaires seront bloqués : il faut bien trouver l’argent pour continuer à payer les patrons du CAC40 deux cent quarante (240 !) fois le Smic !

Avec la casse de notre système éducatif qui se poursuit, il va y avoir du boulot si la gauche revient au pouvoir en 2012 (2017 ?) pour reconstruire sur les ruines qui resteront. Et il faut espérer qu’à ce moment attendu la condition enseignante sera revalorisée et que le ministre cessera de n’exiger de ses subordonnés qu’une réflexion comptable plutôt que pédagogique.

Et ce n’est pas fini…

Voir les commentaires

Les grèves en France et la politique au XX° siècle.

16 Décembre 2010, 23:45pm

Publié par Bernardoc

         Tel était le thème des premières rencontres de l’Institut Histoire Sociale de la CGT qui se déroulaient aujourd’hui à Montreuil.

  

IHS 022  

     Après l’ouverture par Elyane BRESSOL, la Présidente, qui a excusé un certain nombre de personnes, dont le Président d’Honneur, Georges SEGUY, une introduction nous fut proposée par Joël HEDDE, membre du bureau : « La nature multiple du phénomène grève », dans laquelle toute l’assistance (autour d’une soixantaine de personnes) a remarqué la citation de Griffuelhes datant de 1908 : « La grève éduque, elle aguerrit, elle entraîne et elle est créatrice ». Il faut dire qu’après l’automne que nous venons de vivre, on peut dire qu’elle n’a pas pris une ride.

         Puis le politologue René MOURIAUX a fait un exposé sur : « Les grèves à visée explicitement politique », qui peuvent être pour la défense des institutions républicaines  ou en solidarité pour la liberté d’autres peuples ; mais il peut s’agir aussi de grèves sectorielles ou interprofessionnelles comme de grèves dirigées vraiment vers une cible politique (le 13 mai 1968 : « Dix ans, ça suffit »).

         Ensuite, la parole fut donnée à la salle et là je dois m’incliner devant ces mémoires vivantes de la classe ouvrière qui nous témoignaient des actions auxquelles ils avaient participé voici plus de soixante ans : c’est dire que j’étais un des plus jeunes de l’assemblée.

   

IHS 023  

    Après un repas pris non pas à la cantine mais dans un salon aménagé, ce fut au tour de Stéphane SIROT, un historien de l’université de Cergy-Pontoise de venir nous parler des « processus de politisation des grèves revendicatives ». Je ne citerai que sa conclusion, que j’ai trouvée très revigorante : « Le syndicalisme peut faire du politique sa courroie de transmission ».

Et ce n’est pas fini…

Voir les commentaires

A l'éducation nationale, tout va bien !

14 Décembre 2010, 18:08pm

Publié par Bernardoc

C’est ce que j’ai cru comprendre ce matin en entendant le ministre sur une radio du service public. Et une fois de plus il est permis de se demander quel rôle joue la radio nationale. En effet, alors que le ministre a répété un certain nombre de fois que la moyenne par classe était de 22 élèves, et qu’il pourrait citer un grand nombre de classes avec à peine 10 élèves, les seuls appels qui passaient à l’antenne étaient ceux d’enseignants travaillant dans des classes à trois niveaux avec plus de 30 élèves, de la seule et unique CPE d’un collège de plus de 750 élèves,…Il est alors permis de se demander si une censure a été opérée pour empêcher certains témoins de venir conforter le ministre dans ses assertions.

La formation des nouveaux enseignants est une réussite : un DVD leur a été remis en début d’année avec l’indispensable résumé de ce qu’ils auraient pu apprendre au cours de leurs deux années d’Iufm, voire d’Ecole Normale pour les plus vieux. Et il y a même des nouveautés dont les retraités comme moi, au cours de trois formations professionnalisantes, n’avions jamais entendu parler, même par le prof de psychopédagogie : comment ramener le silence dans la classe en appuyant deux doigts sur une table du premier rang ! Et dire que je suis passé à côté de ça !!

Reçu par différents canaux (et vérifié auprès d’un responsable syndical en activité qui m’a confirmé qu’il ne s’agissait pas d’un canular) plusieurs témoignages sur la formation des néo-recrutés dans l’académie de Bordeaux, le même scénario s’étant déroulé dans un grand lycée de gironde et dans un grand lycée des Landes : le matin : comment fonctionne un rectorat, l’après-midi les rapports entre le MEN et le Ministère de la Défense.

Et les élèves ? Voyez cela avec vos tuteurs bénévoles et qui, eux non plus, n’ont reçu aucune formation leur permettant de jouer ce rôle.

Et ce n’est pas fini…

Voir les commentaires

L'heure de vérité chez les traîtres sarkozystes ?

13 Décembre 2010, 22:04pm

Publié par Bernardoc

Marianne (il fallait oser prendre ce titre pour un hebdo ! ) de cette semaine nous apprend qu’un certain Jean-Marie BOCKEL, ci-devant sous-ministre sarkozyste, après avoir été maire « socialiste » de Mulhouse (en Alsace),  pense qu’il a été viré du gouvernement parce que son « parti » (ses 25 amis de Facebouque ? ) intitulé « Gauche Moderne » (tu parles ! la gauche moderne, selon moi, c’est l’écologie, la République et le socialisme – à vous de voir à quoi ça correspond) n’aurait pas eu d’élu aux régionales (oui, oui, j’ai bien mis élu au singulier : pas un seul ! ).

Qu’est-ce que ça veut dire ? Ca veut dire que ce monsieur n’existe plus. Lui qui (comme d’autres, hélas ! ) a utilisé l’appareil du Parti Socialiste pour se faire élire pendant des années, ne représente plus rien. Même si son idole Tony BLAIR apparaissait quand même comme un affreux gauchiste à ses yeux, il n’a pas réussi à convaincre le peuple de France de voter pour lui.

A mon avis, s’il veut continuer à exister sur l’échiquier politique, il lui reste deux solutions : l’alliance avec le Nouveau Centre (à moins qu’il ne le trouve trop à gauche) ou le MEI (Mouvement Ecologiste Indépendant d’Antoine WAECHTER, autre Alsacien), marchepied pour l’entrée à l’UMP, comme en a fait la démonstration un ancien « anar », qui aurait pu être directeur de campagne du précédent s’il était apparu assez sérieux pour obtenir les 500 signatures pour se présenter à la présidentielle, maintenant adjoint de Juppé à la mairie de Bordeaux et conseiller général UMP de Gironde.

Monsieur BOCKEL, j’ignore votre âge, mais comme vous avez été député pendant longtemps, prenez vite votre retraite, je suis sûr que vous toucherez plus que moi après mes quarante années de service à l’éducation qui était nationale lorsque j’y suis entré.

Et ce n’est pas fini

Voir les commentaires

Débat pour un sujet qui concerne toutes les organisations CGT

10 Décembre 2010, 21:06pm

Publié par Bernardoc

L’Union Générale des Ingénieurs Cadres et Techniciens CGT de la Gironde

et l'’Institut d’Histoire Sociale CGT 33 ont organisé une table ronde

Le vendredi 10 décembre 2010

de 14h à 17h – Bourse du Travail de Bordeaux

Thème :

             « L’engagement et la syndicalisation des ICTAM : des questions récurrentes hier et aujourd’hui, qui traversent toute la CGT et son UGICT »

 

Participation :012


  • Anny GLEYROUX, IHS-CGT33, IHS UGICT-CGT - Sre de l’UGICT 33 de 1984 à 2006.
  • André JAEGLE, ingénieur géographe, retraité de l’IGN, Président de l’IHS UGICT CGT, grand témoin de l’histoire au titre de Sre UGICT jusqu’en 1981 – Rédacteur en chef d’Options, le mensuel de l’Ugict à sa création - Coopérant pour l’UGICT avec la Gironde de 1979 à 1982 avant d’entrer au cabinet de Charles FITERMAN – Président de la Fédération Mondiale des Travailleurs Scientifiques, fondée par Joliot Curie et des Britanniques en 1946.
  • Olivia WALLIG, Sre Gale de l’UGICT CGT 33  et de la CD UGICT 33
  • Joseph MARTOS, membre du bureau de l’UD CGT33

 

  • Animation Bernard SARLANDIE, IHS CGT 33 et membre de la CD UGICT 33

 

L’objectif était de débattre le plus largement possible de la spécificité des ingénieurs, cadres, techniciens, agents de maitrise et professions assimilées dans la CGT eninterrogeant l’histoire et principalement à partir de trois questions fortes :

 

-          Quelle est la reconnaissance des ICTAM dans la CGT ? (Avec ou sans UGICT)

-          Comment chaque ICTAM a et prend sa place dans la CGT ?

-          Comment peut-il agir à partir de son vécu ?

 

Cette table ronde s’inscrit dans l’activité spécifique de l’UGICT 33 et dans une activité nouvelle de l’Institut d’histoire « Les rencontres de l’histoire sociale en Gironde » visant à relire quelques repères historiques pouvant contribuer à alimenter les débats actuels posés à toute la CGT. Sans oublier, comme l’a dit Olympe de Gouges, que « le passé peut servir d’exemple mais il ne peut servir de loi. »

 

009

 

Après un travail en groupes qui a permis de faire émerger différentes questions qui ont alimenté le premier débat sur ce thème, Anny nous a retracé l’histoire de la syndicalisation des cadres depuis la fin du XIX° siècle. Est intervenu en suite un étonnant jeune homme de 80 ans, André JAEGLE qui a vécu en 1965 la création de l’Ugict dont il est devenu un des dirigeants. En tant que grand témoin il nous a également apporté son éclairage sur les idées qui avaient été émises au cours de la première partie de la table ronde. Lui a succédé Olivia qui a expliqué, entre autres les méthodes de travail qui font que la Commission Départementale de Gironde est une de celles qui fonctionne le mieux en France. Enfin, dans sa deuxième intervention, Joseph a conclu en apportant « la parole de l’UD ».

Comme il se doit, cette table ronde active s’est terminée par le pot de l’amitié.

Et ce n’est pas fini… 

Voir les commentaires

Participation et engagement des jeunes

9 Décembre 2010, 22:16pm

Publié par Bernardoc

         Tel était le titre d’une conférence organisée par la région Aquitaine hier, et auquel j’ai participé en tant que militant de l’AROEVEN. C’était la première d’une série de cinq car le conseil régional a décidé de revoir et d’adapter sa politique envers la jeunesse, notamment à cause du désengagement quasi-total de l’Etat. N’oublions pas que la région qui a compétence sur les lycées, la formation professionnelle et l’apprentissage est le premier responsable de l’avenir des jeunes.

Et pour cette première conférence, elle avait décidé de faire appel au CRAJEP (Comité Régional des Associations de Jeunes et d’Education Populaire). C’est donc Sophie DARGELOS, sa présidente, qui introduisit le débat, suivie de Claudette ROUSSELI des CEMEA, de Michel CASSE des Francas et d’Etienne SALIN de l’AROEVEN.

A la fin de cette première partie, Luc PABOEUF, le président de CESER est intervenu, rappelant qu’en 1997, à trente ans, il avait été le benjamin de cette assemblée pour en devenir le président dix ans plus tard. Il émit des doutes sur la nécessité et l’utilité de créer un conseil régional des jeunes, ces assemblées de jeunes servant surtout de faire-valoir aux élus quels qu’ils soient. C’est le seul intervenant qui a été applaudi au cours de cette matinée.

Je m’étais inscrit à l’atelier 5 : « Consultation, concertation et participation des jeunes à la vie sociale locale, être acteur dans la cité » car je pensais, avec ma casquette d’élu, y retrouver un certain nombre de collègues. Et bien non : il y avait des responsables de services jeunesse d’un certain nombre de villes, mais personne ne s’est présenté comme élu (moi non plus d’ailleurs car ce n’est pas ma délégation). J’ai abondé dans le sens de Luc en citant mes déboires concernant le conseil municipal des enfants de Bordeaux (pour lequel aucun bilan n’avait été fait) et le conseil général jeune auquel j’ai décidé plusieurs années et dans des établissements différents de suspendre la participation des collèges que je dirigeais tant que les conseillers généraux « vieux » continueraient de pratiquer la politique de la chaise vide aux conseils d’administration.

J’ignore si mon intervention a été évoquée dans la synthèse car l’après-midi d’autres obligations, mutualistes cette fois, m’appelaient dans un autre lieu.

Et ce n’est pas fini…

Voir les commentaires

Mercredi soir au Haillan

8 Décembre 2010, 23:03pm

Publié par Bernardoc

         Ce soir, c’était donc à nouveau un des « mercredis du Haillan ». Invité dans le hall de l’Entrepôt : Guillo, un auteur-compositeur landais, qui habite « au stop à gauche » ! Comme vous pouvez le constater, il ne se prend pas trop au sérieux et pourtant : « Sur scène Guillo capte rapidement l’attention. On voit l’homme et on ne tarde pas à aimer l’artiste, auteur de talent à la plume sensible, doué pour la phrase et le sens. La voix touche, l’univers s’installe…L’instant présent, les souvenirs que l’on partage et le quotidien qui nous frôle, nourrissent ses chansons ». Telle est la présentation flatteuse, mais tout à fait honnête, qui figure dans l’agenda culturel.

         Ce qui m’a frappé, c’est sa façon d’utiliser la guitare, qui n’est plus simplement un instrument à cordes pincées, mais qui devient un instrument à cordes frappées, voire un instrument à percussion. Guillo utilise aussi une boîte à rythmes, ce qui lui permet d’enregistrer son instrument qui lui sert ensuite d’accompagnement alors qu’il est parti sur un autre tempo : et nous avons deux musiciens pour le prix d’un seul !  Sa façon de briser la ligne mélodique afin d’illustrer le développement de ses textes semble être aussi un style qu’il affectionne.

         Apparemment Guillo est un habitué des rencontres d’Astaffort, initiées par Francis CABREL en Lot-et-Garonne, où il se rend en voisin et où il puise une partie de son inspiration et où la coopération avec ses confrères est très productive.

         Un regret peut-être : le public aurait pu se déplacer plus nombreux pour cette soirée en partenariat avec Bordeaux Chanson.

Et ce n’est pas fini…

Voir les commentaires

Ca se précise...

7 Décembre 2010, 17:02pm

Publié par Bernardoc

         Le premier article du blog, celui de Laurie Bosdecher, se terminait en disant que j’allais peut-être manquer de temps pour continuer de voyager. C’est vrai que ce ne fut pas facile, mais il y eut quand même cette année un voyage autour de Londres pour moi et notre voyage espérantiste à Cuba en juillet.

         Mais nous avons essayé de forcer le calendrier et après notre voyage humanitaire à Koudougou en février (où nous retrouverons des souvenirs créés en janvier 1976), nous ferons un voyage un peu plus long - un peu plus loin - au fenua en nous partageant entre Huahine, BoraBora et Tahiti. J’avais pourtant dit que je ne reviendrai pas en Polynésie, à moins d’avoir gagné le voyage, mais l’occasion fait le larron et les retrouvailles d’amis via internet nous laissent penser que l’accueil reste une tradition du fenua, comme le disait la pub il y a un peu plus de vingt ans quand nous avons réintégré la métropole.

         Et avant l’été une mini-croisière nous entrînera en chansons autour de la Méditerranée.

         Donc, probablement le GCU l’été prochain (nous laisserons tomber le congrès universel d’Esperanto de Copenhague, en nous réservant pour Hanoï en 2012).

         Et enfin, à la rentrée des actifs, voyage à Berlin et Dresde avec l’AMOPA.

         Dans quel état serons-nous les années suivantes ? Nous n’en savons rien et nos pensions auront alors sérieusement décroché des salaires. Alors, profitons-en !

Et ce n’est pas fini…

 

Voir les commentaires

A propos d'un fait divers dramatique

6 Décembre 2010, 14:01pm

Publié par Bernardoc

         Il y a plusieurs semaines un lycéen s’est immolé par le feu dans un couloir de son établissement. Une telle horreur a traumatisé non seulement les témoins, mais également toute la ville de Bordeaux. Comment un élève, que les journaux disaient sans problème, a-t-il pu arriver à commettre l’irréparable ? Faut-il qu’il se soit senti abandonné, sans porte à laquelle frapper, sans oreille bienveillante pour entendre sa détresse !

         Pourtant, le chef d’établissement a fait état des commissions de suivi régulières censées détecter et suivre les « cas difficiles ». Rien n’y a jamais transpiré concernant la victime.

         Dans les établissements que j’ai dirigés, j’avais mis en place de telles commissions auxquelles participaient régulièrement les  partenaires qui voyaient nos élèves en dehors du collège et dont le témoignage pouvait nous éclairer sur des comportements que nous avions certaines difficultés à analyser. C’est une instance indispensable pour arriver à réguler, canaliser puis éradiquer les dérapages qui pourraient mettre en péril la collectivité.

         Cependant, malgré toutes les procédures mises en place et l’implication de l’ensemble des membres de la communauté éducative, j’ai toujours été angoissé par la possibilité qu’un tel évènement puisse se produire à l’intérieur (ou à l’extérieur) du collège.

         J’ignore si le ministre, qui a fait le déplacement jusqu’à Bordeaux, a proposé des gens en uniforme pour améliorer l’encadrement. Mais ce n’est pas de policiers dont les établissements scolaires ont besoin, mais d’assistants d’éducation (en insistant sur le deuxième terme), de CPE, d’assistantes sociales, de médiateurs formés (tels qu’ils existaient du temps des aide-éducateurs)…C’est en répondant aux besoins en personnels et en multipliant les espaces d’écoute que l’on peut espérer que ce fait divers ne reste qu’une dramatique et triste exception.

Et ce n’est pas fini…

Voir les commentaires

<< < 1 2 3 > >>