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Le blog de Bernard SARLANDIE

Logement social : les cancres de la loi SRU épinglés par la Fondation Abbé Pierre

11 Janvier 2018, 08:01am

Publié par Bernardoc

Article du monde.fr d'hier.

Tous les trois ans depuis 2002, la Fondation Abbé Pierre (FAP) dévoile son palmarès des mauvais élèves du logement social, c’est-à-dire les villes qui ne remplissent pas leur obligation de créer des HLM, comme les y oblige la loi Solidarité et renouvellement urbains (SRU) du 13 décembre 2000. Cette loi ne s’applique qu’à 1 152 communes de grandes agglomérations (+ de 50 000 habitants) qui doivent toutes, d’ici 2025, faire en sorte qu’un quart de leur parc de résidences principales soit des HLM, en respectant des objectifs chiffrés, de trois ans en trois ans.

Le quatrième bilan triennal 2014-2016 vient d’être dressé par le gouvernement. Par la voix de Jacques MEZARD, ministre de la cohésion des territoires, l’exécutif a passé aux préfets des consignes de fermeté et demandé de sanctionner 269 villes. La FAP ajoute, mercredi 10 janvier, ses observations d’acteur de la lutte contre le mal logement.

Le résultat est en demi-teinte, puisque 649 municipalités ne sont pas parvenues à remplir leur quota, dont 281 n’en ont pas même atteint la moitié, dans l’ensemble de petites communes, surtout sur la Côte d’Azur, et tout de même neuf grandes villes : Cannes (Alpes-Maritimes), par exemple, ne réalise que 9 % de son programme, Neuilly-sur-Seine (Hauts-de-Seine) 15 %, Saint-Raphaël (Var) 16 %, Le Cannet (Alpes-Maritimes) 17 %, Boulogne-Billancourt (Hauts-de-Seine) 24 %, Marignane (Bouches-du-Rhône) 26 %, Saint-Maur-des-Fossés (Val-de-Marne) 34 %, Nice (Alpes-Maritimes) et Vincennes (Val-de-Marne) 36 %.

« La loi SRU, constamment attaquée, est tout de même utile et efficace, juge Manuel Domergue, directeur des études à la FAP. Elle a permis de construire 187 000 logements sociaux entre 2014 et 2016, un chiffre qui monte en puissance depuis 2002 : parti de 87 000 logements entre 2002 et 2004, puis 95 000 de 2005 à 2007, 130 000 de 2008 à 2010 et 140 000 de 2011 à 2013. »

Une poignée de municipalités persistent à refuser la mixité sociale : la Fondation Abbé Pierre en a identifié une quinzaine « multirécidivistes », qui n’ont jamais satisfait aucun bilan et ont toujours été décrétées en carence par le préfet. On retrouve des villes aisées, comme, en Ile-de-France, Neuilly-sur-Seine (Hauts-de-Seine), Le Vésinet (Yvelines), Saint-Maur-des-Fossés et sa voisine, Ormesson-sur-Marne (Val-de-Marne), dans les Alpes-Maritimes, Tourrettes-sur-Loup… La palme de la mauvaise volonté revient à Chazay-d’Azergues, dans la banlieue de Lyon (Rhône), qui n’a, à l’issue de chaque période triennale depuis 17 ans et avec une désolante constance, jamais dépassé les 5 % de réalisation d’objectif.

La Fondation Abbé Pierre ne cache pas non plus son irritation envers les communes qui ne décident de construire que du HLM de haut de gamme, en réalité du logement intermédiaire inaccessible aux familles modestes qui en ont pourtant cruellement besoin : Soucieu-en-Jarrest (Rhône) ou encore, dans les Yvelines, Jouy-en-Josas et Saint-Rémy-lès-Chevreuse. La loi Duflot de mobilisation foncière (du 18 janvier 2013) a d’ailleurs corrigé cette lacune de la loi SRU en imposant, au sein de la production, 30 % de logements très sociaux et pas plus de 30 % d’intermédiaire.

Enfin, seize communes réalisent le tour de force de faire régresser leur parc social, que ce soit par des démolitions ou en construisant beaucoup de logements privés qui font mécaniquement baisser la proportion du parc social : « C’est la preuve que certains maires, prétextant l’absence de foncier pour faire du logement social, en trouvent pour la promotion privée », argumente Manuel DOMERGUE. Ainsi, Bures-sur-Yvette (Yvelines) a, entre 2007 et 2015, construit 36 logements sociaux et 316 logements privés ; Le Castellet (Var) n’a, dans la même période, construit aucun HLM et 185 logements privés ; Mimet (Bouches-du-Rhône), réputée pour son hostilité au logement social, n’en a construit que 5 contre 159 logements privés, adressant à chaque membre de la commission de contrôle un épais dossier expliquant à quel point elle ne peut rien construire sur son territoire… Pélissanne (Bouches-du-Rhône) a bien bâti 118 logements sociaux, mais 551 privés.

Et ce n'est pas fini...


 

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Merci Trump ?

10 Janvier 2018, 16:40pm

Publié par Bernardoc

Corée du Sud: Le président évoque l'idée d'un sommet avec la Corée du Nord

Ainsi, les menaces américaines semblent amener une détente entre les deux pays en guerre depuis 1950, qui ont signé un armistice en 1953, mais toujours pas la paix.

Et, comme au temps de Nixon et Mao, où le ping-pong avait permis de rapprocher les deux états et d'éloigner le spectre d'un conflit meurtrier, cette fois-ci ce sont les Jeux Olympiques d'hiver à Séoul qui voient se profiler un rapprochement entre ces deux pays, tous deux représentés à l'ONU.

Face à la folie du « génie » des Appalaches et à son habitude de clamer partout « Mine is bigger than yours », va-t-on voir la sagesse orientale refaire surface et préférer un avenir fleuri à un avenir de pleurs ?

Je sais, je suis bien naïf et un peu rêveur. Mais je suis également grand-père et il me siérait de laisser un monde vivable (malgré Hulot et notre chef des armées) à nos enfants.

Jean-Roger CAUSSIMON était un visionnaire lorsqu'il déclarait : « Si vis pacem, pars à vélo » (et non para bellum), c'est à dire que si tu veux vivre en paix, ce n'est pas la guerre qu'il faut préparer.

Et ce n'est pas fini...

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Vaches à lait.

9 Janvier 2018, 16:20pm

Publié par Bernardoc

Je ne suis pas un habitué de ce genre de vocabulaire, mais il faut bien remarquer que les 40 millions d'automobilistes sont de plus en plus mis à contribution. Si au moins cela pouvait servir à alimenter les caisses de l’État, ce serait moins pénible, mais augmenter les dividendes des actionnaires des sociétés d'autoroutes est un pur scandale, que même un François BAYROU, qui ne se caractérise pas par une violence révolutionnaire avait contesté en son temps.

Après l'augmentation des taxes pétrolières, qui touchent tout le monde, voici maintenant le contrôle technique automobile : plus rapproché, plus coûteux et avec une amende à la clé si les réparations ne sont pas faites en suivant.

De plus en plus de critères devront être étudiés et contrôlés par les garagistes. On passe de 453 à 606 défaillances à détecter. Dans le détail : 139 défaillances mineures, 340 défaillances majeures et 127 défaillances critiques. Ces dernières devront être suivies d'une contre-visite obligatoire, effectuée également chez un professionnel. Si vous roulez sans ces ultimes contrôles, vous risquez une amende de 135 €.

Avec toute l'électronique qui envahit les véhicules, il va être facile aux constructeurs de se mettre à l'obsolescence programmée afin d'obliger les automobilistes à changer telle ou telle partie de leur véhicule.

Alors, la solution est-elle celle que nous avons choisie depuis cinq ans : la location avec entretien inclus ? Pour le moment, le gouvernement ne pénalise pas encore les locataires, mais je ne sais pas combien de temps ça va durer.

Et ce n'est pas fini...

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France GALL

8 Janvier 2018, 08:17am

Publié par Bernardoc

Débranche.

Nos voitures dorment en bas comme des bébés
Et la Soul Music traîne sur la bande FM
Il n'reste que du brouillard sur les chaînes de télé
Y a quelque chose entre nous
Quelque chose qu'on aime
Et si tu veux me dire
Ce que tes yeux veulent me dire
Je t'en prie n'attends pas la fin de la nuit

Débranche, débranche
Coupe la lumière et coupe le son
Débranche, débranche tout
Débranche, débranche, débranche tout
Revenons à nous
Débranche tout

Le monde tient à un fil
Moi je tiens à mon rêve

Rester maître du temps et des ordinateurs
Retrouvons-nous d'un coup au temps d'Adam et Eve
Coupe les machines à rêves
Ecoute parler mon cœur
Si tu veux m'entendre dire
ce que mes yeux veulent te dire
Je t'en prie n'attends pas la fin de la nuit

Débranche, débranche
Coupe la lumière et coupe le son
Débranche, débranche tout
Débranche, débranche, débranche tout
Revenons à nous
Débranche tout

Débranche, débranche, débranche tout !


 

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Politique, vous avez dit politique ?

7 Janvier 2018, 13:51pm

Publié par Bernardoc

« Un vent de révolte se lève contre Trump », nous dit la presse.

L'an dernier elle nous annonçait que les britanniques regrettaient le Brexit.

En France, TOUT VA BIEN ! Les 16 millions de jeunes (16 – 34 ans) pensent que « Le futur c'est Macron et des frites » comme le dessine si bien Urbs dans Sud Ouest Dimanche. Et trois autres citations de sa page : « Je veux bien faire de la politique mais pas militer » ; « La politique je m'en fous » ; « La politique c'est pour les plus vieux ».

En fait, ceux-là sont parfaitement représentés par le député de ma circonscription qui depuis son élection n'a proposé aucun amendement, n'a formulé aucune question orale, n'a déposé aucun rapport et n'a déposé aucune proposition de loi (même s'il en a soutenu 4). rendons-lui ce crédit : il a quand même déposé pas moins (pas plus?) de deux questions écrites. Ce débordement d'activité parlementaire explique sans doute son absence d'accusé de réception aux 4 ou 5 courriels que je lui ai déjà adressés. Ah ! J'oubliais : il est intervenu une fois dans l'hémicycle et a manifesté sa présence par trois mots une autre fois pour interrompre un orateur de la FI.

Quand je pense que si nous avions maintenu la même union que pour les présidentielles nous aurions peut-être maintenant une député insoumise.

Et ce n'est pas fini...

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Un parcours citoyen à la place du service militaire obligatoire.

6 Janvier 2018, 09:46am

Publié par Bernardoc

Comment on dit déjà ? La montagne a accouché d'une souris.

Ils étaient plusieurs candidats à assurer qu'ils rétabliraient le service militaire, fort heureusement supprimé par Chirac.

Celui qui a été élu, d'un mois est tombé à deux fois une semaine au cours de la scolarité. Encore sûrement un moyen de faire progresser les résultats de nos collégiens en banalisant une semaine en plus de la semaine de stage « découverte de l'entreprise ».

Mais que se cache-t-il derrière ce « parcours citoyen » ?

La première étape, au collège, durerait une semaine et serait consacrée à la défense et à la sécurité ainsi qu'aux gestes de premiers secours (comme lors de la Journée d'appel de préparation à la défense), aux droits et à la mémoire. La deuxième phase, destinée à développer les valeurs fraternelles et à favoriser la mixité sociale, se déroulerait en classe de seconde. Il s'agirait d'une semaine d'immersion au sein d'associations qui viennent en aide aux personnes en difficultés.

La dernière étape, en fin de classe de seconde, serait la délivrance d'un « passeport citoyen » qui permettrait aux jeunes de poursuivre leur engagement après leur 16 ans, mais aussi d'avoir un accès simplifié et moins cher au permis de conduire. Ce système aurait l’avantage d’être beaucoup moins cher pour l’État. En juin, le Sénat avait, en effet, estimé que la promesse de Macron aurait coûté jusqu’à 30 milliards sur toute la durée du quinquennat. Une somme qui a sûrement freiné le président qui avait promis qu’il ne toucherait pas au budget des militaires.

En fait, ce qui est proposé, existe déjà, et depuis des années, dans bon nombre d'établissements par l'intermédiaire du CESC (Comité d’Éducation à la Santé et à la Citoyenneté). Il s'agit donc d'un simple effet d'annonce qui ne changera pas grand chose. Une chose me choque cependant et est bien révélatrice de la conception élitiste de notre système d'éducation : « favoriser la mixité sociale [...en venant] en aide aux personnes en difficultés ». Ce qui semble vouloir dire que les enfants des « personnes en difficultés » ne seraient pas scolarisés, ou alors on enverrait ces derniers se mêler aux institutions représentatives républicaines pour qu'ils puissent se mélanger avec nos riches politiques (même si ces derniers ont du mal à se loger ou à payer leur baby-sitter).

Au moins nos élèves échapperont-ils à un endoctrinement militariste auquel ils auraient sûrement eu du mal à objecter selon leur conscience.

Et ce n'est pas fini...


 

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Baladé !

5 Janvier 2018, 12:22pm

Publié par Bernardoc

C'est le sentiment que j'ai eu après avoir terminé On la trouvait plutôt jolie, le dernier livre de Michel BUSSI, cadeau de Noël. Je suis un lecteur lent, mais j'ai mis moins d'une semaine pour arriver au bout des 460 pages.

A ma grande honte, je dois dire que je n'avais jamais entendu parler de cet écrivain : je devrais plus souvent regarder les émissions littéraires, mais là aussi la télévision est loin d'être allumée tous les jours.

Ce géographe, professeur des universités, fera-t-il comme un de ses prédécesseurs, Max GALLO ? C'est bien parti, puisque c'est le deuxième auteur le plus vendu en France, récompensé par de nombreux prix.

Mais pourquoi ai-je été baladé ?

Le roman commence à Port de Bouc : tiens, un roman « marseillais ». Pas vraiment en fait, mais je ne vais pas vous en dire plus (ne l'oublions pas, c'est un polar).

Ensuite, la construction est très torturée, mais très fortement charpentée : 7 grandes périodes : Jour de peine, Nuit de chouette, Jour de sang, Nuit d'ancre, Jour de vent, Nuit de boue et Jour de pierre, chacune divisée en un certain nombre de chapitres numérotés mais remarquables par l'heure qui figure en tête de chacun. Chacun de ces chapitres n'est pas la suite du précédent, mais montre l'intervention d'autres personnages ailleurs et de manière quasi simultanée. Et au milieu de cela, vient s'intercaler le récit de la vie antérieure de l'héroïne principale, Leyli (dont le prénom ainsi que le titre du livre ont été inspirés par la chanson de pierre PERRET) en huit chapitres.

Après cette lecture que j'ai beaucoup appréciée et qui traite des problèmes criants d'actualité (l'arrivée des migrants et le grand nombre de ceux qui périssent en Méditerranée), j'aurais envie de reprendre la lecture avec un crayon pour noter les détails que je n'avais pas perçus et qui avaient permis à ce grand auteur de me balader où il voulait.

Et ce n'est pas fini...

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Démocratie.

4 Janvier 2018, 10:33am

Publié par Bernardoc

C'est probablement une redite, mais la pédagogie n'est-elle pas affaire de répétition ?

Comme vous le voyez sur la photo, c'est le titre de la page 22 du magazine municipal vivre Hyères. Et en bas : « cet espace est réservé à l'expression des groupes municipaux d'opposition » (sous entendu : la majorité dispose des 23 autres pages du magazine).

Il y a trois groupes d'opposition, tous de droite. Il est loin le temps où Hyères avait un maire communiste à la tête d'une liste de la gauche unie, une des premières en France. Ce qui est frappant, c'est que ces trois groupes disposent de la même surface d'expression, qu'ils aient 2, 4 ou 7 membres.

Cela me plaît, et je trouve dommage que ce bel exemple vienne d'une municipalité de droite ; ce serait un beau symbole si la gauche s'y mettait aussi. Mais il ne faut pas rêver : rappelons-nous Mélenchon suggérant sereinement que chaque président de groupe à l'assemblée soit également vice-président de la dite. Sûrement trop démocratique !

Et ce n'est pas fini...

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Complot ?

3 Janvier 2018, 15:48pm

Publié par Bernardoc

J'ai reçu ça : je ne sais pas si Parker pointu est un complotiste, mais c'est tellement réaliste que je partage quand même (avec toutes les réserves d'usage).

Macron est remarqué par Henri de Castries, président d’AXA mais aussi président du Groupe Bilderberg, aussi appelé conférence de Bilderberg ou Club Bilderberg, un rassemblement annuel de plus d’une centaine de membres essentiellement américains et européens, et dont la plupart sont des personnalités de la diplomatie, des affaires, de la politique et des médias. Ils voient en Macron l’opportunité d'infléchir la politique économique et industrielle française et de contrer les syndicats, pour aller sur une politique libérale à l’anglo-saxonne.

Cependant Macron ne parvient pas, à son poste de conseiller économique à l'Elysée, à faire fléchir Hollande et son gouvernement.

Lors de la réunion du Groupe Bildelberg à Copenhague du 29 mai au 1 er juin 2014, la réunion compte de nombreux banquiers notamment de la Deutsche Bank, Christine LAGARDE, Benoit COEURE, ancien de la BCE, et Macron.

De Castries et plusieurs banquiers se voient en présence de Macron.
Il est donc décidé de faire pression sur Manuel VALLS pour que M. Macron soit ministre de l’Économie, de l’Industrie et du Numérique dans le gouvernement Valls II en remplacement d’Arnaud MONTEBOURG trop instable. Jean-Pierre JOUYET est contacté et influence François HOLLANDE et Macron est donc nommé Ministre le 26 août 2014.

De Castries voit Valls et lui suggère de faire un geste vis-à-vis du patronat, de redorer son blason, qu’il en serait récompensé.

Le 27 août Valls participe à l’université d’été du MEDEF il a prononcé un discours salué par une longue « standing ovation ».

Les financiers ont réussi leur coup. Leur prodige est à leurs bottes, il n’y a plus qu’à manipuler la marionnette.

Le patronat est satisfait mais le trouve encore trop timide dans ses réformes, ils le poussent à faire la loi « Macron 2 », mais Valls s’y oppose et donne le projet de réforme à Myriam El Khomri.
Les financiers sont furieux contre Valls et décident sa perte, Valls les a trahis.

Cependant Macron réussi à inclure dans la loi : la réécriture du licenciement économique et le plafonnement des indemnités prud’homales.
Valls rétrograde Macron dans l’ordre protocolaire du gouvernement à l’occasion du remaniement réduit de février 2016.

Le 21 mars 2016 De Castries, Gattaz (MEDEF), Mario DRAGHI (BCE), John CRYAN  DB, des financiers et les patrons des groupes de presse, Bolloré, Drahi,  Bergé se réunissent à Francfort, et décident d’épauler Macron pour la création d’un parti dévoué à leur cause.

Macron sera épaulé et financé pour créer un parti politique.
La manipulation est simple la presse écrite doit lui consacrer de nombreuses unes, notamment la presse féminine, et la presse destinée aux jeunes.
La télévision doit le présenter comme le gendre idéal.

Les patrons de presse créaient des groupes de travail uniquement dédiés à l’image et à la communication Macron.

Bolloré a eu cette réflexion : « Puisque la mode est aux couguars et aux MILF mettons sa couguar à la une, c’est tendance, les jeunes vont kiffer! ».

Les financiers vont élaborer la création du parti.

Ils créent deux associations : l’« Association pour le renouvellement de la vie politique » et l’Association de financement du parti « Association pour le renouvellement de la vie politique » La deuxième sera financée par des fonds privés. De Castries et Gattaz invitent M. Logerot, le président de la Commission nationale des comptes de campagne et des financements politiques avec M. Dargnat qui prendra la présidence de l’association de financement du parti, un ancien de BNP Paribas Asset Management.

La machine est en marche.

Le 6 avril 2016 le parti est créé.

L’argent des groupes financiers abonde, la campagne est lancée.
Fin avril 2016 Edouard PHILIPPE maire du Havre est invité par De Castries et Bolloré, à Paris ; ces derniers lui demandent de soutenir Macron puis ils invitent le futur premier ministre à la réunion Bidelberg qui se tient du 10 au 12 juin 2016 à Dresde. Une réunion s’en suit avec Christine LAGARDE, Baroso et d’autres financiers.

A l’issue se tient une autre réunion à Berlin où il est décidé de faire de Macron le Président de la France.

Sont présents des financiers, le directeur de la BCE, Drahi, Bolloré, Bergé et surprise : M. Louvel Président du Conseil supérieur de la Magistrature. Ils sont rejoints le temps d’un dîner par Madame Merkel.

Les patrons de presse font pression sur Michel FIELD, patron de l'info du groupe France Télévision, pour que ce soit Léa SALAME, journaliste aux dents longues, multimillionnaire par son mariage et bobo moraliste qui anime le débat.

Le 14 avril 2016 elle fait son effet et François HOLLANDE ne sera pas épargné.

En novembre, les primaires de droite sont ouvertes, Fillon gagne.
Jugé trop frileux dans son programme par les financiers, ils décident de l’éliminer.
L’affaire Fillon est lancée ; bien d’autres élus de droite et de gauche font travailler leurs conjoints ou enfants, mais Fillon doit être éliminé.
Des rendez-vous sont pris par des informateurs dépêchés par les grands groupes de presse avec des journalistes du Canard Enchaîné et de Médiapart,  journaux qui ont vu leurs subventions augmenter en 2017, comme par hasard.

Gaspard GANTZER, conseiller de Hollande mais aussi camarade de promo de Macron à l'ENA, rencontrera le directeur du Canard début janvier.
Déchaînement des médias sur Fillon, les journalistes bien obéissants et soi-disant indépendants se déchaînent mais surtout ils prennent soin de ne pas dénoncer les autres politiques qui commettent les mêmes délits.
L’homme à abattre c’est Fillon.

De l’autre côté, ordre est donné d’axer sur le FN, sachant que lors d’une confrontation Macron Le Pen, Macron serait élu. La Machine médiatique est en route, les magistrats sont dans la course; peu  importe si cette campagne est nauséabonde, mais Macron doit sortir vainqueur coûte que coûte.

Lors d’une entrevue, entre Macron, Drahi, et Bolloré, Drahi dit à Macron : « Ne brusque pas les français, dis leur ce qu’ils veulent entendre, ce sont des veaux, ils veulent une idole, un homme providentiel, ils sont dans le délire présidentialiste. Ils haïssent les gens qui réussissent et gagnent de l’argent, ils veulent  que tu sentes le pauvre. Sache les séduire et les endormir et nous aurons ce que nous voulons. Beaucoup de gens (financiers et grands patrons) comptent sur toi, ne les  déçois pas ! Sers toi des gens du spectacle, du show-biz, ces arrivistes incultes, qui  se disent de gauche parce que cela fait bien, qui critiquent les financiers  et l’argent, mais sont les premiers à faire de l’évasion fiscale, tu verras ils viendront te lécher les fesses par intérêt, ce sont les pires. « Je ne les aime pas !» Bolloré lui dit : « Le Français veut de l’information instantané, du scoop, il ne réfléchit pas, du foot, des émissions débiles,  du cul, de la bière et il est heureux, il faut leur servir ce qu’ils veulent ! »

Réunion le 11 avril 2017 avec De Castrie, Drahi, Jouyet, Sarre et d’autres personnages influents avant le 1er tour des élections, la ligne médiatique est organisée, la presse est dévouée à Macron, mais Mélenchon inquiète, ainsi que le manque de confiance des français envers les politiques

Le 23 avril 2017 ils sont rassurés, Macron est en tête avec 24%.
Drahi félicite Macron et lui dit : «Tu es président les Français n’auront jamais les couilles de voter Le Pen et les autres tordus vont venir te lécher les fesses et voteront pour toi ! ».

Cela se finit à la Rotonde... Macron savait qu’il était président.

Le 24 avril la bourse prend 7 points, les places financières sont aux anges !
Ces élections présidentielles ne furent qu’à un seul tour, magnifiquement orchestrées par, les médias, la finance et le CAC 40, les français n’y ont vu que du feu !

Le 7 mai 2017, Macron est élu et nos patrons de presse et autres vont mettre leur terrible plan « en marche ».

Le spectacle du Louvre fut un délire narcissique dont l’analyse révèle bien des intentions que je qualifierai de « déviantes » et bien éloignées des problèmes et attentes des Français.

Reste maintenant la dernière étape : les législatives.
Faire élire 50% à l’Assemblée Nationale de personnes qui n’ont jamais touché à la politique ou eu un mandat électoral.
Cette manœuvre est organisée depuis Paris dans le cadre d’un mystérieux processus de sélection afin d’achever d’affaiblir le pouvoir législatif, le cœur de la démocratie, en mettant en place une sorte d’aréopage de personnes désignées qui seront à la botte du régime.
Là aussi, personne ne se posera la question du financement de toutes ces investitures.
« Il faut que tout change pour que rien ne change ».

Au second tour des législatives, Macron obtiendra une très nette majorité.
Le changement est devenu le deus ex machina de la politique.
Il a suffi de le promettre pour conquérir le pouvoir.
Le peuple, par ces élections, a perdu sa souveraineté; maintenant il élit la personne que les financiers et les patrons de presse ont choisi. 

Mais le réveil va être brutal et les français vont bientôt pleurer !

Parker Pointu

NB: Toutes les informations citées supra peuvent être vérifiées, ce ne sont pas des affabulations, ceux qui chercheront à savoir et qui ne se laisseront pas manipuler par les médias découvrirons cette triste vérité.
Le lecteur averti remarquera que la quasi-totalité des acteurs
principaux de cette histoire sortent du même moule: Science-Po, ENA

Et ce n'est pas fini...

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2018.

2 Janvier 2018, 19:03pm

Publié par Bernardoc

Ca y est, de retour au bercail !  Dès demain j'essaierai de reprendre le rythme quotidien des chroniques. On a quand même déjeuné sur la terrasse le 31 décembre à Hyères.

Et ce n'est pas fini...

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