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Le blog de Bernard SARLANDIE

Groupes de parole à l'Espace Socio Culturel du Haillan.

15 Mars 2011, 21:00pm

Publié par Bernardoc

         A peu près deux fois par trimestre, animés par Céline Van den Busch, la psychologue attachée à l’ESC, ont lieu des groupes de paroles ayant trait à la vie familiale, notamment aux relations parents-enfants, mais pas que.

         Afin de toucher un maximum de personnes, ces groupes se déroulent le mardi à deux moments différents : le matin de 10 heures à 11h30 (ce qui permet aux jeunes parents d’aller chercher leurs enfants à l’école), ou bien le soir du même jour de 20h30 à 22 heures (ce qui permet aux gens qui travaillent d’y participer). Je n’ai pu participer qu’à deux cette année et j’y suis toujours allé le matin ; je ne pourrai donc pas faire de comparaison entre les deux publics.

         La première fois, il s’agissait de la thématique de l’autorité. Nous étions environ une demi-douzaine autour de Céline…et j’étais le seul homme…et le seul vieux ! Ce qui était sympa c’était que les jeunes mamans pouvaient venir avec leurs nourrissons puisque, comme dans tout centre social (du moins ceux que je connais), les jeunes enfants avaient leur « espace découverte » rempli de jeux adaptés à leur âge.

         Il y a eu depuis une thématique sur les familles recomposées, une autre sur : « Fille/garçon, homme/femme, sommes-nous si différents ? » et  enfin, aujourd’hui : « Comment éviter à nos enfants et notre entourage les petites vexations quotidiennes ? », ce que parfois on appelle « les douces violences ». Ce matin, nous étions quatorze autour de Céline, dont trois hommes. L’ambiance est excellente, la convivialité présente avec le traditionnel thé ou café, et je n’ai ressenti aucune inhibition chez les participants, quasiment tout le monde ayant pris la parole au moins une fois. L’animatrice a vite fait évoluer la thématique en pointant que « les petites vexations quotidiennes» n’étaient pas uniquement le fait de parents envers leurs enfants, mais pouvaient se produire également à l’école et dans le couple. Je n’ai pas rencontré dans ce groupe les mêmes femmes que la première fois, ce qui constitue une richesse supplémentaire dans les échanges.

         C’est décidément bien d’être à la retraite ! J’ai quand même proposé le titre d’un livre coédité par ATD-Quart Monde qui me paraissait pouvoir éclairer la thématique : Le Principal nous aime pas.

Et ce n’est pas fini…

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