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Le blog de Bernard SARLANDIE

La restructuration

18 Octobre 2009, 08:16am

Publié par Bernardoc

          Camille avait demandé (et obtenu ! ) la restructuration, qui serait facilitée par le fait que l’annexe du collège, là où j’habitais, n’était plus occupée. Je dis bien « plus » car en effet, elle avait été squattée, sans que nous en soyons avertis, par le collège St Julien Victoire. Camille avait eu un coup de sang, clamant que c’était lui le patron, et que la moindre des courtoisies aurait été de nous demander l’autorisation plutôt que de nous mettre devant le fait accompli et que la nouvelle ne fût connue que parce que le Principal-adjoint demeurait sur place. Les investigations du Principal, tant auprès de l’inspection académique que du conseil général ne donnèrent rien, puisque c’est lui qui les mit au courant. Nous en déduisîmes que Chaban et le Recteur étant sur le départ, les deux secrétaires généraux (mairie et rectorat) avaient pris le pouvoir et s’étaient entendus en s’asseyant sur la loi de décentralisation pour mettre en danger les élèves de l’enseignement privé.

         En danger ? Mais oui, car avant que les élèves du public puissent intégrer l’annexe du 2 rue des Augustins, il y a eu trois mois de travaux pour mettre les locaux aux normes de sécurité.

         L’annexe étant plus petite que le collège, il allait falloir modifier nos horaires, et nous avons donc travaillé pendant deux ans en journée continue de 8 à 18 heures. J’avais donc lourdement insisté auprès de Camille pour que je puisse avoir un logiciel d’emploi du temps, car si personne ne s’était plein de mes emplois du temps « manuels », avec toutes les contraintes supplémentaires, j’avais peur de priver une classe ou un professeur de son temps de repas, qui serait pris au lycée Montaigne, suite à une habile négociation de Jean-Pierre.

         Bien sûr, nous n’allions pas abandonner le vieux collège sans une journée « portes ouvertes » où nous inviterions tous les anciens qui étaient passés par l’EPS de garçons où les établissements qui avaient suivi. Et il y a eu foule pour cet au-revoir. On avait ressorti les vieux registres et la joie des anciens de retrouver leur nom ou l’impatience de se précipiter dans les classes qui avaient si peu changé depuis quarante ans, faisaient plaisir à voir. La même chose se reproduira un an plus tard et donnera lieu à la publication d’un livre financé par le conseil général.

Et ce n’est pas fini…

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