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Le blog de Bernard SARLANDIE

retraites

Contre le racket.

28 Juillet 2013, 18:04pm

Publié par Bernardoc

         Ce titre n’a rien à voir avec la future rentrée scolaire, mais il figure sur la couverture de Vie nouvelle, le magazine de l’union confédérale des retraités CGT, et il appelle à la mobilisation pour le 10 septembre. En effet, si une réforme des retraites est nécessaire, ce n’est pas en continuant sur le chemin tracé par la droite précédente que nous aboutirons à ce qui est un dû : une retraite méritée, libre et décente.

         Bien entendu, le patronat ne l’entend pas de cette oreille, comme il avait combattu en son temps les mesures sociales conquises de haute lutte et mises en place par des gouvernements de gauche : la réduction du temps de travail et les congés payés.

         Voici quelques-unes des propositions de la CGT pour envisager cette réforme :

-      Plus d’emplois et de salaires ;

-      Egalité salariale femmes-hommes (+ 10 milliards) ;

-      Mise à contribution des revenus financiers (+ 20 milliards) :

-      Afficher et garantir un niveau de pension pour toutes les générations ;

-      75% minimum du salaire d’activité et pas de pension inférieure au SMIC (1 700 €) ;

-      Les pensions doivent évoluer comme le salaire moyen ;

-      Validation des années d’études ;

-      Validation des périodes de précarité subies ;

-      Reconnaître la pénibilité par des départs anticipés ;

-      Rétablissement de la ½ part pour le calcul de l’impôt sur le revenu.

En effet, contrairement à ce qu’on laisse entendre, les retraités ne sont pas des nantis ; sinon il faut expliquer comment les 50% de retraités qui touchent moins de 1 100 € mensuels peuvent se comparer avec les patrons du CAC 40, pour lesquels il s’agit du salaire horaire. C’est sûr, avec leur retraite chapeau, ils ne font pas partie des 10% qui sont obligés de se tourner vers les associations caritatives pour se nourrir.

Et n’oublions pas que refuser l’austérité est un bon moyen pour ne pas voir la dette publique exploser.

Et ce n’est pas fini…

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De quoi se mêlent les syndicats ?

21 Juillet 2013, 16:45pm

Publié par Bernardoc

Un de leurs combats, notamment celui de la CGT, est de maintenir la conquête de la retraite à 60 ans, accordée par le gouvernement de gauche de Pierre MAUROY (un des derniers socialistes à avoir rencontré un ouvrier, si j’en crois les journaux). Et pourtant, d’après un article de Metronews cité ci-dessous, on aurait tout faux, et ce serait engendrer un grave problème de santé publique que de se battre pour laisser aux gens le temps de se reposer après des années de dur labeur. Je cite :

Pour éviter la maladie d’Alzheimer, selon les chercheurs de l'Institut national de la santé et de la recherche médicale (Inserm) : il suffit simplement de repousser l'âge de départ à la retraite.

Les résultats de cette enquête, menée auprès de 429 000 personnes à la retraite depuis au moins 12 ans, ont été présentés à la Conférence internationale de l'Association Alzheimer à Boston, aux Etats-Unis, lundi 15 juillet. L'étude menée par l'Inserm à l'initiative du Centre international sur la longévité (CIL) affirme que partir à la retraite à l'âge de 65 ans au lieu de 60 ans diminuerait le risque de 15 %. "Pour chaque année de travail supplémentaire, nous avons constaté que le risque de démence diminuait de 3,2 %", a expliqué Carole DUFOUIL, chercheuse à l'Inserm, à l'agence de presse AP.

35 millions de malades dans le monde 

Si des études plus poussées sont à mener pour établir précisément quel mécanisme se met à l'œuvre dans le cerveau, ces résultats confortent les spécialistes dans leur croyance selon laquelle continuer à exercer une activité physique et intellectuelle retarde la dégénérescence mentale.

La maladie d'Alzheimer frappe 35 millions de personnes dans le monde, dont 850 000 en France, soit 5 % des plus de 65 ans et 15 % des plus de 85 ans. C'est la forme de démence la plus répandue au monde.

D’ailleurs, nos vaillants ministres, à commencer par le premier d’entre eux l’ont bien compris puisqu’ils sont 7 dont les âges s’échelonnent de 61 à 67 ans. Les ministres délégués ne sont pas en reste puisque, sur les 18, cinq ont entre 61 et 71 ans, et croyez-moi, aucun d’entre eux n’a envie de s’arrêter.

N’en déplaise à certains, je suis heureux, moi, d’avoir pu prendre ma retraite à 60 ans, comme c’était prévu lorsque je me suis engagé dans l’éducation nationale.

Et ce n’est pas fini…

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Journée d'étude retraites.

11 Juillet 2013, 19:20pm

Publié par Bernardoc

Qui aurait cru qu’en plein milieu du mois de juillet, au troisième jour de canicule, l’UD CGT 33 réussisse à mobiliser plus de 80 personnes sur ce thème ? Et c’est vrai que la salle de la CE de l’UD avait du mal à contenir tous les participants, malgré les tables et les sièges ajoutés.

C’est Pierre AUZEREAU, ancien Président de l’IHSA qui ouvrit la journée avec un historique à la fois simple et complet sur cette conquête de la classe ouvrière ; s’ensuivirent deux interventions, sur l’évolution entre 1945 et 1990 et sur les attaques patronales et libérales depuis 1993.

La deuxième partie de la journée fut consacrée à l’analyse de la crise systémique et à celle du rapport Moreau (ancienne Présidente de la COR – Conseil d’Orientation des Retraites).

Enfin, cette journée d’étude se terminait par les propositions de la CGT et sur la bataille à mener. Il est prévu deux semaines et demi de « concertation »sur une loi qui aura déjà été rédigée pendant l’été. C’est dire si nos vacances vont être studieuses, car il est important de réussir la manifestation intersyndicale du 10 septembre qui sera non seulement une mobilisation pour les retraites, mais aussi pour les salaires, l’emploi et les conditions de travail.

Mais avant il y aura les assemblées générales de rentrée fin août et les meetings inter-régionaux du 3 septembre, à Nantes pour nous.

Et ce n’est pas fini…

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Retraite à Capeyron.

5 Juillet 2013, 08:52am

Publié par Bernardoc

4 juillet : fin de l’année scolaire, et j’étais invité au départ en retraite de Françoise MOREAU, ancienne CPE du collège Paul Langevin ayant migré au collège Capeyron lors de la fermeture du précédent. Plusieurs enseignants avaient suivi le même chemin qu’elle, et tous avaient été surpris de constater que la population de ce collège était très similaire de celle de celui qu’ils avaient quitté. Une était ravie, la prof. d’EPS, qui enfin pouvait travailler dans un vrai gymnase et non dans un hangar non chauffé. Etait invité également Jean-Pierre MARGUET  que j’ai revu avec grand plaisir, et plaisir partagé j’en suis certain.

C’est dans ce collège que j’étais venu faire une animation au titre de la MGEN lors d’un forum santé.

Mais surtout, ce qui m’a particulièrement touché, c’est lorsque Françoise m’a dit que je lui avais sauvé sa carrière professionnelle en mettant fin au harcèlement qu’elle avait subi auparavant. Et ce n’est pas la première collègue qui, lors d’une mutation ou d’un départ en retraite m’avait fait un tel aveu de reconnaissance…« Grâce à vous, je pars réconciliée avec l’Education nationale. » ; « Vous m’avez réhabilitée. ». De tels témoignages font que, quoi qu’aient pu en penser certains, je n’ai pas à rougir des actions que j’ai menées pendant mes quarante ans au service de l’Education nationale.

Quelques photos, avec également  l’équipe de direction actuelle de Capeyron sous le lien :

https://picasaweb.google.com/112734244000396611033/20130704RetraiteFrancoise?authuser=0&authkey=Gv1sRgCK2x_J2dtqLxsgE&feat=directlink

Et ce n’est pas fini…

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Haro sur les retraites !

14 Juin 2013, 09:15am

Publié par Bernardoc

 

Communiqué de la CGT

Réforme des retraites

Un rapport ouvert aux idées du Medef


 

  

 

La présidente de la Commission pour l’avenir des retraites, Yannick Moreau a rencontré les organisations syndicales et patronales. A cette occasion, elle a fait part, oralement, des pistes de réforme probablement contenues dans le rapport qui sera publié avant la prochaine conférence sociale des 20 et 21 juin.

Ces pistes s’inscrivent dans la continuité des précédentes réformes, lesquelles n’ont pourtant rien réglé en matière de financement, et ont considérablement dégradé la situation des retraités actuels et plus encore celle des retraités futurs.

 

Parmi ces pistes proposées par la commission figurent :

 

 La poursuite de l’allongement de la durée d’assurance.
 Une modification du calcul de la pension des fonctionnaires, en remplaçant la référence au salaire des six derniers mois par le salaire annuel moyen des dix dernières années.
 La désindexation de l’ensemble des pensions, à l’instar de celle en vigueur à l’ARRCO et à l’AGIRC.
 La désindexation des salaires portés au compte, y compris pour les fonctionnaires.
 Des dispositions sur la pénibilité qui apparaissent du même niveau que celles adoptées dans le cadre de la réforme Sarkozy (création d’un compte temps qui donnerait droit pour 15 ans d’exposition : 1 an de formation professionnelle ou 8 mois de temps partiel ou … 4 mois de bonification)…
 Éventuellement, une faible augmentation des cotisations.

 

Ces dispositions sont principalement orientées vers la baisse généralisée des pensions. Le rapport, ne reprend que les propositions du Medef, mais pas celles de la CGT. Le gouvernement entend faire vite.

 

Les discussions s’engageraient dès la conférence sociale et se poursuivraient jusqu’à la fin juillet il travaillerait sur un projet de loi dès le mois d’août. Les discussions reprendraient ainsi à la rentrée pour se terminer autour du 20 septembre. Ensuite, le projet de loi serait déposé au parlement.

 

La CGT s’engage à informer les salariés et les retraités, et saisir l’occasion des mobilisations de ces prochains jours pour se faire entendre sur les revendications et sur la retraite.

 

 

Rappel des propositions de la CGT sur la réforme des retraites  

Les droits

 Taux de remplacement 75 % minimum pour une carrière complète.
 Pas de pension inférieure au SMIC (revendiqué par la CGT) pour une carrière complète.
 Ouverture du droit à retraite à 60 ans pour tous.
 Départ anticipé avec pension complète dans le cadre de la reconnaissance de la pénibilité.
 Validation des années d’études.
 Validation des périodes de précarité subie.
 Indexation pensions et salaires portés au compte sur salaire moyen.
 Retour aux 10 meilleures années pour la détermination du salaire annuel moyen du privé.
 Renforcement des mesures solidaires, notamment celles qui concourent à corriger les inégalités femmes-hommes

 

Le financement
Toutes les propositions de la CGT ont pour effet de générer des emplois et donc des cotisations.
 Suppression des exonérations et instauration de la double modulation des cotisations dites « patronales » (≃10 Mds)
 Élargissement de l’assiette de cotisations à l’épargne salariale (intéressement, participation…) et aux primes pour les fonctionnaires (≃10 Mds)
 Mise à contribution des revenus financiers des entreprises (≃20 Mds).
 Augmentation en tant que de besoin des cotisations (en priorité les cotisations dites « patronales ».
 

 

Coordination et solidarité 

 La CGT propose la mise en place d’une maison commune des régimes de retraite afin de coordonner et de solidariser les régimes.
 Socle commun de droits et de garanties (nivellement par le haut) tout en tenant compte des particularités attachées à chaque régime et de la nécessité de maintenir des modes différents d’acquisition et de restitution des droits.
 Harmonisation par le haut des droits solidaires (minima, droits familiaux et conjugaux, précarité, handicap…).
 Traitement de la question des poly pensionnés.
 Pilotage des compensations entre régimes.
 Délibération réservée à des représentants des salariés élus.

 

 

 

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Préparez-vous !

21 Mai 2013, 08:14am

Publié par Bernardoc

         J'ai entendu hier la ministre socialiste des vieux (dont je fais partie, c’est pour cela que j’utilise ce terme) déclarer à la radio qu’une deuxième journée dite de solidarité n’était pas envisagée. Le pire est donc à craindre. J’avais vu cette élue se montrer avec ses autres camarades du PS lors des manifestations pour la sauvegarde des retraites en 2010, en disant pis que pendre du gouvernement Sarkozy/Medef. Et dans les extraits de la conférence de presse du Président, on a bien entendu ce dernier affirmer qu’il faudrait travailler plus.

         Pourtant, plus on travaille vieux, plus l’espoir de poursuivre longtemps sa vie en bonne santé diminue.

         Toujours archéo dans ma réflexion, je reste fidèle aux grands principes issus du programme du CNR qui prônaient notamment la solidarité nationale et intergénérationnelle. Tout cela, enfin ce qu’il en reste, continue d’être mis à mal. D’aucuns disent que c’est la faute de l’Europe, de ses contraintes budgétaires et de la concurrence libre et non faussée. Ainsi, on a commencé par faire payer les malades, qui occasionnent des dépenses à la sécurité sociale (mais on se demande bien à quoi elle est censée servir alors) ; ça, c’était la droite. Maintenant avec un changement de parti au pouvoir, on fait payer les vieux pour les autres vieux. 

         La journée de corvée, rappelée du moyen-âge sous la présidence Chirac (pour lequel, je le confesse, j’avais voté au 2ème tour en 2002) avait été combattue par l’opposition de l’époque. Depuis, une partie de cette opposition est au pouvoir et nous explique tout le bien fondé de travailler gratuitement, malgré l’opposition de certains syndicats, dont au moins un, la CFTC, signataire de l’ANI, et donc bien peu soupçonnable d’être révolutionnaire !...

         D’après les chiffres que j’ai entendus, il me semble que ce que rapporte cette corvée est loin de compenser les 20 milliards de cadeau au patronat. Alors est-ce vraiment une solution pour le bien de la nation ?

Et ce n’est pas fini… 

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Repas des vieux.

8 Avril 2013, 08:09am

Publié par Bernardoc

         C’est un  titre qui va sûrement paraître politiquement incorrect, et on me dira qu’il aurait mieux valu écrire « repas des seniors » ou bien « repas des anciens ». Foutaise que tout cela : de par ma profession j’ai servi la République pendant quarante ans ; depuis trois ans et demi, je suis à la retraite, et ça me plaît de me revendiquer « vieux ». D’ailleurs, lorsque je vais à la gare et que je demande un « billet de vieux », la guichetière sait très bien de quoi je parle. Et lorsqu’un jeune se lève pour me laisser sa place dans les transports en commun (généralement un black ou un beur), j’apprécie.

         Et c’est pour cela que je continuerai à me battre pour la retraite à 60 ans, telle qu’elle avait été accordée par le gouvernement de gauche nommé par François MITTERRAND, il y a plus de trente ans ! Quelle régression depuis cette époque, et quels que soient les gouvernements qui se sont succédés jusqu’à ce jour ! Pourtant, si l’on veut profiter un peu de sa troisième partie de vie, il vaut mieux le faire tant qu’on est en – relativement – bonne santé. Et la santé décline vite lorsqu’on est sexagénaire !

         Cependant vieillesse n’est pas un gros mot ; ainsi, Voltaire disait : « Je trouve que la vieillesse rend l’amitié bien nécessaire ; elle est la consolation de nos misères et l’appui de notre faiblesse… ». Et c’est exactement ce que la municipalité essaie de faire plusieurs fois par an par les initiatives qu’elle prend en direction de cette fraction de la population, qui réagit un peu à la manière de Jules RENARD qui écrivit : « La vieillesse, c’est quand on commence à se dire : Je ne me suis jamais senti aussi jeune. ». Et les 350 participants à cette journée de dimanche nous l’ont bien démontré, comme en témoignent les photos sous le lien :

https://picasaweb.google.com/112734244000396611033/20130406AmopaVieux2013?authuser=0&authkey=Gv1sRgCOzkw-bOtunZ4AE&feat=directlink

Et ce n’est pas fini…

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10ème congrès USR CGT 33.

14 Décembre 2012, 21:47pm

Publié par Bernardoc

         Mais  pour moi, c’était le premier ; lors du précédent, je venais juste de prendre ma retraite et je n’étais pas encore connu de cette instance. Ce fut un congrès très convivial, ouvert et qui se déroula sur deux jours bien remplis à la MPS d’Artigues-près-Bordeaux.

         Après l’accueil traditionnel (café – viennoiseries) le rapport d’activité fut présenté à plusieurs voix, les différents collectifs venant compléter la présentation du secrétaire général. Puis ce fut le tour de la présentation de Vie nouvelle (un remarquable magazine – voir plus haut) et de la nécessité de se mobiliser autour de cette revue, car tous les retraités ne le reçoivent pas automatiquement. Chaque intervention à la tribune donnait bien entendu lieu à débat avec la salle (nous étions 92 délégués, de 55 à 85 ans, avec une grosse majorité d’hommes).

         Le repas, entièrement servi à table, était bon, avec le traditionnel confit de canard et pommes sautées.

         Après la poursuite du débat l’après-midi, se déroulait une table ronde : « Santé : société de solidarité ou société de risque ». Pour cette partie du congrès étaient invités les retraités CFDT et FGR. Et avant de terminer cette journée par un apéritif dinatoire, nous eûmes droit à un concert des Amis de l’Ormée, qui nous ont délivré une version de Ma France complètement différente de celle que nous chantons à Chœurs & musique. Rose en a profité pour essayer de jeter un pont entre nos deux chorales ; nous verrons si cela marchera.

         Aujourd’hui, le débat de la matinée tournait autour du thème : « De quel syndicalisme retraité avons-nous besoin ? » ; là aussi les débats furent très riches. Cela nous conduisit au projet d’orientation pour les trois ans à venir (très peu amendé et largement approuvé).

         Enfin, pour terminer, après le vote du quitus au trésorier, élection du conseil départemental (j’en fais partie au titre de la Ferc) et du nouvel animateur : François PAPIAU.

         Quelques photos de la première journée sous le lien :

https://picasaweb.google.com/112734244000396611033/CongresUSR?authuser=0&authkey=Gv1sRgCJbw_v-SnOjbRA&feat=directlink

Et ce n’est pas fini…  

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Analyse de Christian STEENHOUDT, retraité des impôts.

20 Novembre 2012, 21:28pm

Publié par Bernardoc

Dans un de vos articles (Alternatives économiques) « Faut-il taxer davantage les retraités ? » vous reprenez cette antienne concernant l'abattement des 10% des retraités qui seraient une déduction pour frais professionnels.

Ceci est complètement faux. 

         Les affirmations de la part de la cour des comptes, de la part de nombreux parlementaires, de ministres, de certains professeurs d'université, concernant l’abattement de 10%  dont bénéficient les retraités, véhiculent comme une certitude que ces 10% seraient une "déduction pour frais professionnels ». Tout d’ abord il faut préciser que ces 10% représentent  un abattement et non pas une déduction, ce qui n’est donc pas une niche fiscale stricto sensu. Et surtout ils ne correspondent  pas à des frais professionnels, ce qui, effectivement, constituerait une aberration. Ce type  de contre vérité  consiste donc à faire croire à l’opinion publique que les retraités bénéficient d’une réduction pour des frais qu’ils n’ont pas, et de justifier ainsi très facilement la suppression de ces 10%. 
   OR cet abattement de 10%  a été accordé et maintenu par souci d’équité compte tenu  du  fait que seuls les retraités  étaient pénalisés par  les modifications successives apportées dans le cadre du calcul de l’impôt, et dont les grands bénéficiaires sont les contribuables autres que les retraités et les salariés. Cet abattement est la contrepartie du fait que les retraités avaient été et continuaient d’être déclarés par des tiers sans participation à la fraude fiscale toujours aussi élevée.
  DÉMONSTRATION :               
 Cet abattement de 10% est le résultat de choix politiques qui ont été faits en fonction du système fiscal qui est déclaratif, et des capacités à frauder des uns et des autres. Très rapidement et pour l'essentiel retraçons le  déroulement dans le temps des faits et décisions successives.

 RAPPEL : 

Avant 1975 les retraités ne bénéficiaient pas d’un abattement de 10%, mais seulement  d’un abattement de 20%, tout comme les salariés qui avaient, en plus, une déduction de 10% pour frais professionnels.

 Pourquoi les retraités et les salariés bénéficiaient ils de cet abattement de 20%? Quelle était sa justification?
 Réponse :
 Cet abattement de 20 % avait été octroyé parce que  le système fiscal français est déclaratif, et  que les retraités et les salariés sont déclarés par des tiers. Ils déclarent donc tous leurs revenus. Pour tenir compte  de cela, le législateur  leur avait accordé l'abattement de 20%.

             Par contre  tous ceux qui ne sont pas déclarés par des tiers ( artisans, commerçants, professions non commerciales par ex) ne bénéficiaient pas de cet abattement de 20% car le législateur considérait qu' ils avaient la possibilité  de sous évaluer leur revenu imposable  ( la fraude fiscale représente 12% du budget depuis longtemps) Et non seulement ces contribuables ne  bénéficiaient pas de l’ abattement de 20% mais à l' époque, en plus de leur impôt sur le revenu, ils payaient une taxe complémentaire ( 3 ou 5%) du revenu imposable..
 LES FAITS  ensuite:
         Giscard d’Estaing (ministre des finances puis président de la république)  affirme une volonté politique de lutter contre la fraude fiscale.  En contre- partie de cette lutte contre la fraude fiscale dirigée principalement en direction de ceux qui ne sont pas déclarés par les tiers  la taxe complémentaire qu’ils payaient (cf. ci- dessus) est supprimée.
         Mais  aussi en contre- partie (et ce pour l 'essentiel)  Boulin, ministre des finances en 1975, accorde un abattement  supplémentaire aux retraités   qui ont toujours déclarés tous leurs revenus. Mais  la création de cet abattement  n'a rien à voir avec les frais professionnels.
 Une logique fiscale qui continue:
         Puis il est créé des centres de gestions agréés pour les bénéfices commerciaux, artisanaux et ceux, des professions libérales. Ces centres de gestions agréés sont, pour ceux qui y adhérent, censés être la  garantie pour l’État  d'une sincérité complète des revenus déclarés.
         Pour tenir compte de cette sincérité de leur déclaration, le législateur leur accorde l'abattement de 20%, comme  pour les retraités et les Salariés donc.
         Enfin en 2005, le gouvernement, prenant prétexte  du grand nombre d'adhérents aux centres de gestion agréés, et  considérant que toutes les déclarations sont sincères (!), décide de supprimer l’abattement de 20%  pour tous donc pour les retraités, les salariés et les autres.
         Cette suppression est accompagnée d'une prise en compte dans le barème d’impôt sur le revenu du supplément d’impôt qu’elle entraîne.
         Toutefois le législateur garde l’abattement de 10% pour les retraités, non pas parce qu'ils sont représentatifs de frais professionnels (ils n'en n'ont pas), mais pour prendre en compte l’historique de la création de cet abattement et pour prendre en compte les évolutions décrites ci- dessus.
(...) Démentir cette contre vérité qui assimile abattement de 10 %  et frais professionnels est un enjeu très important pour les 15 Millions de retraités.
                      Par ailleurs s’agissant de la CSG il faut rappeler :

-        que la retraite était auparavant synonyme d'arrêt de paiement de cotisations sociales,

-       que le coût des complémentaires santé est 2,5 fois plus élevé pour les retraités du privé que pour les actifs, car ils perdent le bénéfice des contrats groupes,

-       que la CSG alimente principalement l'assurance maladie mais également pour partie la politique familiale. Or les retraités ne bénéficient pas des indemnités journalières maladie ou accident ni de la politique familiale.

Le législateur de l'époque a tenu compte du principe « à cotisation égale droit à des prestations égales »ce qui a justifié un taux moindre de CSG.

Et ce n’est pas fini…

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Ohé les retraités girondins !

13 Novembre 2012, 09:07am

Publié par Bernardoc

Appel des Retraités de la Gironde à la manifestation inter syndicale du 14 novembre 2012

 

OUI, NOUS SOMMES REVOLTES !


                  MONTRONS NOTRE COLERE

 

Ne nous laissons pas plumer, ne soyons pas les pigeons !!!

 

Participons à la journée de mobilisation unitaire du 14 novembre : en effet, le Premier Ministre, à la suite du rapport Gallois (est-ce la continuité du plan SARKOZY ?), prétend pénaliser les ménages de 7 milliards d’euros !

 

En Gironde, le Conseil Général, dans la même ligne, entend faire des économies à tous crins sur le dos des retraités.

 

Inadmissible ! Qu’on en juge :

 

-          Baisse des moyens pour les services à la personne (3 millions d’euros ?)

-          Moins de moyens pour la prise en compte de la perte d’autonomie

-          Priorité donnée aux structures privées avec le foyer d’accueil, EHPAD…

 

Et avec, en plus, la cotisation de 0,3% (qui devait être de 0,15%) ponctionnée sur les retraites et pensions bien sûr, sans concertation ! REVOLTANT

Autant d’attaques supplémentaires sur des sujets profondément humains auxquels nous sommes confrontés, ON VEUT NOUS PLUMER ! C’est l’austérité inacceptable.

Avec force, le 14 novembre 2012 exigeons un vrai service public départemental de la prise en compte de l’autonomie. Nous proposons :

 

Pré rassemblement des retraités

11 heures, devant l’Immeuble Gironde du

Conseil Général – Cours du Maréchal Juin

 

Puis, nous rejoindrons la manifestation Cours d’Albret (parcours : République – Cours d’Albret – Gambetta – Intendance – Grand Théâtre).

Et ce n'est pas fini...

 

 

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