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Le blog de Bernard SARLANDIE

retraites

Nous sommes 13,5 millions.

21 Mars 2014, 09:37am

Publié par Bernardoc

Revalorisation très faible des pensions de base, gel des retraites complémentaires, fiscalisation des majorations : 2014 sera une année de vaches maigres pour les retraités français.

Plusieurs mesures prises par l'exécutif et les « partenaires » sociaux l'an passé vont en effet affecter le niveau de nos pensions. Tout d'abord, la contre-réforme des retraites, adoptée en décembre dernier, prévoit de repousser la revalorisation automatique des pensions sur l'inflation au 1er octobre 2014, contre le 1er avril habituellement. N’oublions pas que jusqu’en 2008, c’est au 1er janvier que les pensions étaient revalorisées !

Ce gel supplémentaire de six mois, qui doit permettre d'économiser 600 à 800 millions d'euros cette année, ne concernerait pas les plus modestes, bénéficiaires du minimum vieillesse, qui auront, peut-être (n’oublions pas d’où vient la promesse !) une double revalorisation, au 1er avril et au 1er octobre.

En outre, la revalorisation des pensions de base qui interviendra en octobre, si elle se produit, car la confiance en nos politiques permet d’en douter, sera probablement très faible. Le calcul sera fait à partir de la prévision actualisée d'inflation pour 2014, que Bercy dévoilera fin septembre. Mais on sait d'ores et déjà que la revalorisation sera amputée de l'inflation pour 2013, qui s'est avérée moins forte que prévu : +0,7% au lieu de +1,75%.

Autre mauvaise nouvelle: les pensions complémentaires sont gelées cette année. Les fonctionnaires ne sont pas concernés par cela, mais comme les autres ils seront concernés par l’inclusion des bonifications pour familles nombreuses dans les revenus, ce qui risque de conduire un certain nombre de foyers à une augmentation substantielle d’impôts. Mais qu’on se tranquillise, nos ministres millionaires ne seront pas affectés par cette mesure.

Ça me rappelle une phrase que j’ai partagée sur FB : « Les Enfoirés, cette émission où des milliardaires demandent à des Smicards de subventionner des Rmistes ».

Et ce n’est pas fini…

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Maison de retraite : une sur deux arnaques ses "clients".

19 Mars 2014, 12:05pm

Publié par Bernardoc

         C’est l’UFC-Que choisir, me semble-t-il qui avait tiré cette conclusion suite à une enquête qu’ils avaient menée. Cette information est reprise par le site planet.fr, qui agrémente son article de la publicité suivante :

Investir EHPAD Sud Ouest

meilleurlmnp.com/EHPAD

Région Bordeaux 4.4% renta LMNP Investissement sécurisé, dès 100k€

 

  Car effectivement, ce que recherchent les gens (riches !), ce n’est pas tellement le bien-être de nos anciens, mais de s’en mettre plein les poches. Je reçois d’ailleurs un nombre incroyable de spams de ce type. C’est ce qu’on appelle la « silver economy » (l’économie argentée, à cause de la couleur des cheveux des patients).

  Pourtant, il existe des personnels extrêmement dévoués et qui ont bien envie de choyer ces personnes en fin de vie. Le seul problème, c’est leur effectif et certains sont amenés à se battre pour améliorer leurs conditions de travail, et donc le séjour des résidents. C’est ce qui s’est passé à St André de Cubzac, et la lutte a payé, puisque voici ce qu’en dit Sud Ouest :

Le conseil d'administration de l'Établissement d'hébergement pour personnes âgées dépendantes (Ehpad) de Saint-André s'est réuni mardi sous la présidence du maire Célia MONSEIGNE pour adopter son budget pour l'année 2014. Un budget en forte rupture avec les précédents.

 « Les moyens accordés par le Conseil général, représenté ce jour par le conseiller général du canton Jacques MAUGEIN, sont principalement des mesures nouvelles de création de postes dans les domaines des soins, de l'hôtellerie et de l'animation, les moyens supplémentaires accordés en 2013 sont augmentés pour 2014 et représentent au total 12 nouveaux agents », ajoute le directeur.

Et ce n’est pas fini…

 

 

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Au revoir, Monsieur le Maire.

14 Mars 2014, 17:10pm

Publié par Bernardoc

         C’est le message qu’ont voulu faire passer les employés municipaux du Haillan mardi dernier. Ils étaient presque tous là comme la plupart des conseillers municipaux de la majorité que le maire tenait à associer à l’hommage qui lui était rendu, ainsi qu’un conseiller municipal d’opposition dont la présence républicaine fut appréciée.

         C’était une soirée bon enfant : les discours n’étaient pas rédigés, il n’y avait pas à passer par certaines figures obligées ni à trouver des bons mots : seules la chaleur humaine et la sincérité étaient perceptibles. C’est que 26 ans, c’est un bail ! Mon passage au sein de la municipalité n’aura, lui, duré qu’une mandature, c’est-à-dire la durée habituelle sur les différents postes que j’ai occupés professionnellement ; Emile ZOLA étant une exception pour cause de retraite.

         Le Maire a tenu à rappeler la mémoire de ses plus proches collaborateurs, car au cours de ses 14 ans de premier magistrat (avant, il était 1er adjoint), les équipes ont bougé. Certains noms ne signifiaient donc rien pour moi qui suis un relativement jeune Haillanais, puisque nous y sommes arrivés en 2006, et que trois mois après nous avions pris la décision de ne plus retourner à Mérignac et de rester au Haillan à notre retraite.

         Après avoir reçu un certain nombre de cadeaux, Bernard nous a invités à nous diriger vers le buffet, ce qui, comme d’habitude, constitue un moment convivial d’échanges cordiaux, voire fraternels.

         Quelques photos sous le lien, mais il faudrait décidément que je change d’appareil car c’est lui qui fait tout et il me fait de plus en plus de photos floues !

https://plus.google.com/photos/112734244000396611033/albums/5990676777982954001?authkey=CO7nh-aX9_nhIA

Et ce n’est pas fini…  

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Chocolats.

4 Décembre 2013, 16:39pm

Publié par Bernardoc

         Je viens d’entamer ma dernière tournée de distribution des chocolats offerts par la mairie aux personnes d’un certain âge. Quel plaisir chaque année renouvelé ! Les gens sont heureux et ont toujours un mot gentil de remerciement envers la municipalité, même s’ils n’ont pas voté pour nous. « Tiens, c’est le Père-Noël » est l’expression que j’entends le plus souvent. Certains n’hésitent pas à me faire entrer chez eux et sont contents d’être ainsi visités. Malheureusement, je suis obligé bien souvent d’abréger conversation et visite pour continuer ma tournée.

         Je n’ai pas l’impression de participer à un geste clientéliste, mais plutôt de témoigner l’attention que nous portons à nos anciens, et je crois que sur ce point notre commune n’a rien à se reprocher, bien au contraire ! Pourvu qu’avec les mesures d’austérité gouvernementale annoncées la future équipe municipale ne soit pas obligée de rogner sur ce geste à la fois symbolique et chaleureux qui est récompensé par un sourire de gratitude.

         Depuis six ans ma silhouette leur est familière, d’autant que je passe dans la journée et que je suis donc bien visible. Pourtant il y en a encore qui me demandent combien ils me doivent. C’est là qu’on se rend compte de la vulnérabilité de certaines personnes âgées prêtes à être grugées par le premier venu. Mais la plupart savent s’en prémunir et souvent c’est une fenêtre du premier étage qui s’ouvre avant la porte  pour vérifier la qualité du visiteur qui vient de sonner.

         Comme la célébration des mariages, c’est une des choses que j’aurais le plus appréciées et que je regretterai. Mais bientôt, ce sera mon tour d’ouvrir ma porte aux distributeurs !

Et ce n’est pas fini…

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Après Balladur et Fillon : Ayrault.

27 Novembre 2013, 16:54pm

Publié par Bernardoc

         La ministre socialiste Marisol TOURAINE a déclaré : « Il n’y aura plus de pension en dessous de 800 € par mois ». Avec 1,4 millions de patrimoine déclaré, a-t-elle idée de ce que représente 800 € pour manger, se loger, s’éclairer, se chauffer, se distraire,… ? Elle a également annoncé que le minimum vieillesse (allocation de 787 € par mois) serait l’an prochain revalorisé du montant de l’inflation ; sauf que le coût de l’énergie augmente largement plus vite que cela. Nous sommes bien loin des 1 700 € mensuels revendiqués par la CGT pour le Smic et les pensions les plus basses.

         La majorité étant trop incertaine, le gouvernement a eu recours au vote bloqué pour faire passer son texte, ce qui a conduit Gaëtan GORCE, sénateur socialiste de la Nièvre, à s’abstenir en disant : « A quoi ça sert d’être parlementaire, si c’est pour acquiescer à tout ce que dit le gouvernement ? ». C’est d’ailleurs une réflexion qui pourrait s’appliquer à tous les niveaux d’assemblées élues, depuis les communes jusqu’au parlement européen en passant par les conseils généraux et régionaux, dans lesquelles les dirigeants ne veulent voir qu’une seule tête et n’entendre qu’un seul son de godillots.

         Donc voilà la pierre supplémentaire ôtée à l’édifice de nos retraites par répartition issu du CNR (vous savez, Les jours heureux). Les chiffres sont tirés de Sud Ouest de ce jour.

         Vous êtes nés en 1955 ; lorsque vous avez commencé de travailler, vous visiez 2020 pour partir à la retraite à l’âge de 65 ans. Puis, sous la présidence de Mitterrand et avec le socialiste Pierre MAUROY, vous eûtes la grande joie d’envisager partir à 60 ans en 2015. Grâce ( ???!!) au gouvernement « socialiste » Ayrault, c’est à 67 ans que vous pourrez partir, après avoir cotisé 41,5 ans, si vous désirez une retraite à taux plein (ne sont pas concernés les dirigeants de PSA ou Renault !).

         Vous êtes nés à partir de 1973, il vous faudra cotiser un an et demi de plus, ce qui retardera d’autant votre âge de départ, soit 68,5 ans.

         Merci qui ? Merci not’ bon maître Ayrault !

Et ce n’est pas fini…    

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Ayrault en tremble encore !

26 Novembre 2013, 18:03pm

Publié par Bernardoc

Ayrault en tremble encore !

 

         N’auras-je pas dû écrire « en rit encore » ? Si les manifestations partout en France ont été aussi maigrichonnes que le rassemblement de Bordeaux ce matin, je doute que nous ayons convaincu nos députés de voter pour le progrès et non pour le grand bond en arrière que notre gouvernement nous a concocté.

         Pour une fois, il me semble que FO faisait presque jeu égal avec la CGT, la FSU apportait un simple témoignage et je n’ai vu aucun drapeau de SUD. Même la CGT Educ’action était absente, trop occupée à lutter contre les rythmes scolaires lancés par le ministre, comme elle avait lutté à l’époque contre le lycée des métiers que Mélenchon venait de mettre en place.

         Donc, grosse affluence de retraités, qui ne sont pas vraiment ravis de voir la revalorisation de leurs pensions retardée de 6 mois. Gageons que ce n’est pas terminé et que très bientôt nous verrons nos pensions revalorisées en janvier, mais de l’année suivante. Et hop ! douze mois de gagnés !

         Il y a un certain nombre de militants du PS à la CGT, mais je n’en ai vu aucun ce midi : j’ai l’impression qu’ils privilégient l’engagement politique plutôt que l’engagement syndical. Je leur souhaite bien du plaisir lorsqu’ils prendront leur retraite à taux plein à 70 balais : ils auront bien mérité du socialisme !

         Par contraste, j’ai entendu le patron de la CFDT défendre l’impôt ce matin à la radio, et pour une fois j’étais d’accord avec lui : discours clair, pédagogique et bien argumenté selon moi. Quel dommage que ces positions progressistes ne soient pas plus courantes dans ce syndicat !

         Quelques photos de ces 45 minutes de rassemblement sous le lien :

https://picasaweb.google.com/112734244000396611033/20131126Manif26111302?authuser=0&authkey=Gv1sRgCMKo4eCU_oHRugE&feat=directlink

Et ce n’est pas fini…

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Sourd !

8 Octobre 2013, 18:18pm

Publié par Bernardoc

C’est ce que nous a déclaré la délégation reçue par l’attaché parlementaire du futur opposant  à la mairie de Bordeaux. Pourtant, elle était soutenue, non seulement par les vieux, mais également par l’UNEF (membre du collectif : « La retraite, une affaire de jeunes »). Les revendications ci-dessous ont été portées, mais l’assistant s’est contenté de reprendre les arguments de la Cfdt, nous enjoignant même de soutenir les points positifs (mais lesquels ?) de cette réforme dans la ligne des précédentes.

La CGT considère qu'une réforme est nécessaire, mais à condition qu'elle s'inscrive à l'opposé de toutes les réformes précédentes qui ont conduit à une dégradation de nos régimes de retraite, à la baisse généralisée du niveau de nos pensions, et n'ont pas pour autant réglé la question des déficits. Or, cette réforme — qui privilégie la hausse des cotisations et l'allongement de leur durée — pénalise les salariés en général, la jeunesse, mais vise également les retraités et futurs retraités.

Les retraités seront touchés par deux nouvelles dispositions inacceptables : D'une part, la prochaine revalorisation annuelle des pensions est renvoyée du 1er avril au 1er octobre 2014, soit dix-huit mois sans revalorisation ; ce n'est pas anodin ! D'autre part, la majoration de 10 % du montant de la retraite pour les parents de trois enfants, sera désormais soumise à l'impôt sur le revenu.

Pour les retraités — particulièrement malmenés depuis des années par des attaques répétées contre leur pouvoir d'achat (hausse déjà de 0,3 % de la CSG depuis le 1er avril 2013, accord du 13 mars 2013 sur les retraites complémentaires qui a conduit à une évolution des pensions à un niveau inférieur à l'inflation, suppression de la demi-part fiscale pour des millions de retraités, etc.) —, cette réforme est injuste et ne règle en rien leur situation dégradée. Au contraire, elle va conduire à un appauvrissement généralisé de l'ensemble des retraités et futurs retraités !

         Quelques photos des manifestants de ce matin sous le lien :

https://picasaweb.google.com/112734244000396611033/20131008ManifUsr81013?authuser=0&authkey=Gv1sRgCNSJ14LuwdXJaQ&feat=directlink

Et ce n’est pas fini… 

 

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Réussie !

10 Septembre 2013, 15:56pm

Publié par Bernardoc

         Je parle de la manif bordelaise pour les retraites, les salaires, l’emploi et les conditions de travail. Nous étions une douzaine de mille à battre le pavé sous un soleil bienvenu, malgré une propagande ignominieuse sur la radio publique claironnant à chaque bulletin que les syndicats ne croyaient pas à une mobilisation massive, antienne reprise ce matin par le secrétaire générale d’une des centrales prétendant appeler à la grève. On se demande vraiment si ce dernier croyait à son appel ! Heureusement, à minuit, l’antenne de France inter était coupée, et on nous annonçait qu’il y avait une grève : la journée commençait donc bien !

         Comme d’habitude, les retraités CGT se regroupaient avant la manif ; aujourd’hui, c’était devant le grand théâtre. La CGT fournissait traditionnellement les plus gros bataillons (on est le syndicat majoritaire quand même), tandis que les autres faisaient une apparition tout à fait modeste pour ne pas dire symbolique.

         Une vision réconfortante aussi : la banderole du collectif La retraite, une affaire de jeunes, avec même les jeunes écolos (mais je n’ai pas vu les vieux !). En revanche, contrairement à certaines fois, je n’ai pas vu de militants de l’aile dite « de gauche » du PS : les militants devaient être en train de pleurer à la réception de leur avis d’imposition et d’y chercher une marque sociale.

         Et maintenant ? Le texte va passer au parlement ; gageons qu’il sera voté tel quel et que si les discussions durent une procédure d’exception sera adoptée afin de faire avaliser ce texte, le gouvernement en étant tellement content.

         Quelques photos de la manif sous le lien :

https://picasaweb.google.com/112734244000396611033/20130910Manif10Octobre2013?authuser=0&authkey=Gv1sRgCJTgq9-8lYPzDQ&feat=directlink

Et ce n’est pas fini…    

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Négociations ?

27 Août 2013, 11:54am

Publié par Bernardoc

Voici pourquoi je serai dans la rue le 10 septembre (extraits de la lettre envoyée par Thierry LEPAON au premier ministre) :

La CGT est toujours demandeuse d’une négociation tripartite entre syndicats de salariés, organisations patronales et gouvernement.

Les entretiens bilatéraux qui ont eu lieu entre les organisations syndicales et le gouvernement ont pour effet d’éluder le débat nécessaire sur la part des richesses produites par les entreprises consacrée au financement de la protection sociale. La responsabilité du patronat en matière d’emploi, de politique salariale, de conditions de travail et d’égalité entre les femmes et les hommes est également au cœur des enjeux.

La CGT considère qu’une réforme est nécessaire. Pour s’inscrire dans une dynamique de progrès social, la CGT préconise d’assoir la prochaine réforme sur 4 axes :

- Rétablir l’âge d’ouverture des droits à 60 ans, avec une retraite d’au moins 75% du salaire d’activité pour la majorité des salariés et au moins égale au SMIC (que la CGT revendique à 1700 euros),
- Tenir compte de la pénibilité par des mesures d’anticipation d’âge avant 60 ans,
- Assurer l’égalité entre les femmes et les hommes,
- Assurer une retraite de haut niveau pour le plus grand nombre et en particulier les plus jeunes d’entre nous.

Pour financer le rétablissement et l’extension des droits constitutifs d’une retraite satisfaisante pour toutes et tous, nous proposons deux types de mesures :

A court terme :

- Revenir sur les 200 milliards d’euros d’aides publiques aux entreprises, notamment en supprimant les exonérations de cotisations sociales qui n’ont pas montré d’efficacité en matière d’incitation à l’emploi stable. Celles-ci s’élèvent aujourd’hui à près de 30 milliards d’euros par an,
- Récupérer les 80 milliards de fraude et d’évasion fiscales,
- Atteindre l’égalité salariale entre les femmes et les hommes, ce qui permet d’augmenter les ressources du système de 10 milliards d’euros aux horizons 2020.

A plus long terme :

*      Revoir le calcul de la cotisation employeur de sorte de la moduler en fonction de la politique salariale et d’emploi et de la part des salaires dans la valeur ajoutée de l’entreprise,
- Créer une contribution sociale sur les revenus financiers des entreprises, au même taux que les cotisations assises sur le travail. Cette mesure permettrait de dégager 20 à 30 milliards d’euros par an,
- Assoir l’assiette des cotisations sociales sur l’ensemble des rémunérations (primes, intéressement, participation …).

Et ce n’est pas fini…

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(Ir)Responsable ?

16 Août 2013, 14:28pm

Publié par Bernardoc

         « Rien ne saurait justifier qu'un gouvernement de gauche se laisse entraîner...vers un recul social pour le plus grand nombre.

         ...Nous devons simplement absorber en 2020 le baby-boom des années 1950 à hauteur de 2O milliards d'euros, c'est à dire l'équivalent du crédit d'impôt emploi compétitivité décidé en quarante huit heures à la suite du rapport Gallois...

         ...Les mesures Balladur puis Fillon n'ont...eu pour seule conséquence qu'un recul de 28% de la moyenne des pensions : bel exploit !...

         Le Parti socialiste...a adopté deux textes qui apportent des solutions sans toucher ni aux durées de cotisations ni à l'âge légal. Le gouvernement doit nous entendre sur ce point. »...

         Et non, comme le pensait sûrement le contempteur habituel d'un ancien (grand) ministre de l'enseignement professionnel, le texte ci-dessus n'est pas de Mélenchon, mais d'un secrétaire national du PS, accessoirement (?) vice-président de la région Aquitaine, Stéphane Delpeyrat-Vincent, dans une tribune libre de Sud Ouest de mardi dernier. Il termine son article en montrant bien le peu d'espoir qu'il met dans son intervention par une citation dont l'ironie amère ne vous échappera pas : « Oui notre monsieur, oui notre bon maître », ne touchez pas à nos retraites.

         Nous savons très bien que les gouvernements, quels qu'ils soient, n'ont que mépris pour les électeurs qui leur ont permis d'être là où ils sont, leur seul objectif étant d'apparaître bons élèves aux yeux de la troïka et du patronat.

         Une telle prise de position d'un élu, aussi courageuse et louable soit-elle, ne sera malheureusement qu'un coup d'épée dans l'eau et je crains que LA manisfestation (à ma connaissance il n'y en a pas d'autres prévues) n'aboutisse au même résultat.

         Alors ne serait-il pas mieux d'utiliser nos institutions élues (et donc représentatives) pour faire remonter au gouvernement des motions en ce sens ? D'abord que SDV fasse approuver sa prise de position par le conseil régional d'Aquitaine, dont le président la ferait approuver par l'ARF, les conseils généraux, majoritairement socialistes feraient de même, et les conseils municipaux retrouvant enfin une vraie dimension politique pourraient envoyer le message au gouvernement : ce ne serait pas la rue, mais les élus responsables qui diraient au gouvernement : Fausse route !

Et ce n'est pas fini...

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