Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Le blog de Bernard SARLANDIE

regards sur le monde

Dernière parution

5 Novembre 2023, 14:00pm

Publié par Bernardoc

 Comme tous les mois je suis allé acheter mon mensuel préféré chez mon marchand de journaux habituel. Plus ça va, plus j'apprécie ce magazine engagé dont la profondeur des analyses contribue beaucoup à l'éducation populaire. Contrairement à ce que vous pouvez lire sur le bandeau, les dessins ne sont pas là seulement pour se détendre, mais certains sont de véritables éditos.

 Outre les chroniqueurs habituels, il y a des invités et ce mois-ci, c'est Christophe, prof qui termine sa chronique ainsi : "On n'en veut pas de votre Légion d'honneur, on aimerait juste faire notre boulot sans se faire buter!"

Et ce n'est pas fini...

Voir les commentaires

Ahahah !

30 Septembre 2023, 11:36am

Publié par Bernardoc

Hier, message de contact sur le blog. Je me réjouissais car cela faisait un moment que je n'avais pas été utile. Je vais donc voir et découvre un message en anglais : c'était un couple de lesbiennes roumaines de 25 ans qui avaient besoin d'un homme.

 Devrais-je en être flatté ? Mais ça ne m'intéresse pas vraiment.

Grosse erreur algorithmique de spam, absolument impardonnable : j'espère que le programmateur incompétent sera sanctionné.

Bon voilà, ce message quotidien change un peu des précédents : c'est à mi-chemin entre le coup de gueule et le sourire amusé.

Et ce n'est pas fini...

Voir les commentaires

4 ans déjà...

14 Septembre 2023, 11:30am

Publié par Bernardoc

Et ce n'est pas fini...

Voir les commentaires

Une surmortalité de 5,4% a été constatée pendant la canicule d'août

13 Septembre 2023, 16:51pm

Publié par Bernardoc

In franceinfo

Santé publique France publiera à l'automne un bilan approfondi de l'impact sanitaire des différentes canicules.

Presque 400 décès de plus que la normale ont été recensés en France pendant la canicule qui a frappé 52 départements du 11 au 26 août, selon les estimations de Santé publique France, publiées mercredi 13 septembre. "Près de 400 décès en excès toutes causes confondues (+5,4%) ont été estimés durant cette canicule dans les départements concernés", a exposé dans un communiqué l'agence sanitaire. Elle précise que les personnes âgées d'au moins 75 ans constituent la classe d'âge la plus touchée.

Les impacts sur la mortalité sont hétérogènes selon les départements, du fait notamment de la durée (nombre de jours en canicule) et de l'intensité (températures) de l'épisode, mais aussi de la période de survenue et du type de population touchée. Les régions concernées par les augmentations les plus importantes sont Auvergne-Rhône-Alpes avec 169 décès en excès (+7,3%) et Nouvelle-Aquitaine avec 120 décès en excès (+ 9,5%).

Ces estimations sont encore préliminaires à plusieurs titres. Elles se basent, par exemple, sur des données de mortalité qui ne sont pas encore complètes. S'il est prouvé que ce phénomène de surmortalité est amplifié par le réchauffement climatique, ces premiers chiffres n'évaluent pas exactement les morts directement dues aux canicules. Ils ne permettent, pour l'heure, que d'indiquer à quel point l'ensemble des décès a dépassé la normale pendant cette période. Santé publique France publiera à l'automne un bilan consolidé de l'impact sanitaire des différentes canicules.

Et ce n'est pas fini...

 

Voir les commentaires

Travail et climat

26 Avril 2023, 14:51pm

Publié par Bernardoc

 Quel impact du dérèglement climatique sur la santé au travail ?

 

Enquête du CESE printemps 2023

 

80 % de la population interrogée se sent concernée à titre personnel.
35 % constatent que ces sujets sont à l’ordre du jour dans leur entreprise ou administration.

 5 % ne se sentent pas concernés.

 

 Sur les impacts du climat sur le travail, l’ensemble des personnes interrogées citent en premier lieu les effets sur la santé, en deuxième lieu sur les conditions de travail et en troisième lieu sur les déplacements, mais des différences existent selon les catégories socioprofessionnelles.

 

 70% des répondants considèrent que le dérèglement climatique et plus généralement la dégradation de l’environnement peut affecter la santé des salariés et des agents

 

 40,6 % des agents publics et 16 % des dirigeants d’entreprise ressentent de l’anxiété face aux changements environnementaux dans le cadre du travail.

Interrogés sur les moyens qui permettraient de réduire l’anxiété liée aux dérèglements climatiques, les personnes interrogées ont majoritairement apporté deux types de réponses : celles qui relèvent de l’adaptation au changement climatique (notamment le télétravail) et celles qui mettent plutôt l’accent sur des mesures d’atténuation (performance énergétique des bâtiments, amélioration du cadre de travail, sobriété, mobilités douces et incitation à prendre les transports en commun).

 Et ce n'est pas fini...
 

 

Voir les commentaires

Ils avaient 20 ans.

17 Février 2023, 11:26am

Publié par Bernardoc

Et encore, pas tous : le plus jeune avait 18 ans. Ils avaient rejoint ce maquis du nord Dordogne, dans un cadre bucolique, au bord de l'Auvézère, dans un moulin. Et par ce froid matin du 16 février 1944, leur repaire a été encerclé par une colonne allemande : une partie arrivait par la Corrèze, une autre par la Dordogne et la troisième par la Haute-Vienne.

Après une vaillante résistance, submergés par le nombre, ils furent contraints de se rendre. 34 furent fusillés sur place et 13 envoyés en déportation. Seuls 7 revinrent des camps de la mort.

Comment ce massacre a-t-il pu se produire ? Ce ne put être que par dénonciation. Mais qui ? Le propriétaire du moulin ? Deux traîtres ayant infiltré le maquis ou bien Sœur Philomène par dépit amoureux ? Cela demeure toujours une énigme.

Une foule nombreuse était hier présente comme chaque année (avec l'exception du covid) pour honorer ces martyrs : représentant de l’État, élus nationaux, départementaux ou locaux, et personnes venant non seulement des trois départements mais de Saintes (libérée par les maquisards du nord Dordogne - brigade RAC et bataillon Violette), du village martyr d'Oradour sur glane, de Bordeaux,...Parmi les 70 porte-drapeaux, deux ont fait un malaise et ont été secourus par la protection civile.

Après le dépôt des gerbes et l'appel des morts (Morts pour la France), le maire (LR) de Beyssenac, commune où se situe le moulin, président de l'association du Moulin de la Résistance, a fait un discours historique très humaniste.

La cérémonie s'est terminée par la prestation d'une chorale d'hommes en béret (Chœur de Loup, de Lubersac) qui nous a interprété Le chant des partisans, Le chant des marais et La Marseillaise.

Je pense que l'année prochaine, pour le 80ème anniversaire, la participation sera encore plus nombreuse. En tous cas, moi j'y serai.

Et ce n'est pas fini...

Ils avaient 20 ans.
Ils avaient 20 ans.
Ils avaient 20 ans.
Ils avaient 20 ans.
Ils avaient 20 ans.
Ils avaient 20 ans.
Ils avaient 20 ans.
Ils avaient 20 ans.
Ils avaient 20 ans.
Ils avaient 20 ans.
Ils avaient 20 ans.
Ils avaient 20 ans.
Ils avaient 20 ans.
Ils avaient 20 ans.
Ils avaient 20 ans.
Ils avaient 20 ans.
Ils avaient 20 ans.
Ils avaient 20 ans.
Ils avaient 20 ans.
Ils avaient 20 ans.
Ils avaient 20 ans.
Ils avaient 20 ans.
Ils avaient 20 ans.
Ils avaient 20 ans.
Ils avaient 20 ans.
Ils avaient 20 ans.
Ils avaient 20 ans.
Ils avaient 20 ans.
Ils avaient 20 ans.
Ils avaient 20 ans.

Voir les commentaires

Racket

17 Janvier 2023, 17:10pm

Publié par Bernardoc

Ils ne savent plus comment alimenter leurs caisses : j'avais rendez-vous à la radio à 10 heures, donc je venais d'arriver et je me suis pris une amende (il paraît qu'il ne faut plus utiliser ce mot) de 30 € le temps que j'aille alimenter le parcmètre. Je suis outré, mais je me demande si je vais contester : quel poids aurai-je, moi simple citoyen retraité face à un agent "assermenté" ? Ras le bol !

Et ce n'est pas fini...

Voir les commentaires

Vive la vie !

8 Janvier 2023, 14:14pm

Publié par Bernardoc

In planet.fr

C’est un fait : les Français vivent aujourd’hui plus longtemps qu’il y a 50 ans. Néanmoins, une fois cette donnée établie, il est essentiel de rappeler que cela est une moyenne. En effet, cette espérance de vie varie en fonction du genre, de la profession, du milieu social, mais aussi de la région dans laquelle on vit.

Alors que le débat fait rage autour de la réforme des retraites - le gouvernement entend reporter l’âge légal de départ à la retraite à 64 ou 65 ans contre 62 ans actuellement - certains d’entre nous se questionnent quant à leur propre espérance de vie. 

Celle-ci est en tout cas en progression ininterrompue depuis le siècle dernier. Selon l’Institut national de la statistique et des études économiques (Insee), en moyenne, une femme née en 2021 pourra vivre jusqu’à 85,4 ans, contre 79,3 ans pour un homme. Par ailleurs, depuis 1950, toujours d’après l’Insee, les Françaises et les Français ont gagné près de 15 ans d’espérance de vie.

L’espérance de vie seule n’est cependant pas un indicateur suffisant pour estimer le bien-être de la population : les instituts statistiques calculent également l’espérance de vie en bonne santé, soit la longévité sans problème de santé handicapant. “En 2020, l’espérance de vie sans incapacité à la naissance atteint 64,4 ans pour les hommes et 65,9 ans pour les femmes”, indique Eurostat, l’agence de la Communauté européenne spécialisée dans l’information statistique. 

“Depuis 2008, cet indicateur a progressé de 1 an et 11 mois pour les hommes et de 2 ans et 1 mois pour les femmes, traduisant un recul de l’âge d’entrée en incapacité pour les personnes ayant atteint 65 ans”, précise Eurostat.

Quelles sont les régions de France où l’on vit le plus longtemps ? La moyenne pour nous en Aquitaine est de 83,4 ans.

Et ce n'est pas fini...

Voir les commentaires

Joyeux Noël !

25 Décembre 2022, 18:07pm

Publié par Bernardoc

Et ce n'est pas fini...

Voir les commentaires

Le tabac, fléau social et environnemental

11 Décembre 2022, 18:02pm

Publié par Bernardoc

In Options du 9 décembre 2022

 

Entreprises de pays riches, les cigarettiers produisent dans des pays où les règles sociales et environnementales sont moins contraignantes.

Dans un essai documenté et fourmillant d’anecdotes, le cardiologue Olivier MILLERON fait le pari de convaincre ses lecteurs d’arrêter de fumer pour des raisons politiques.

«  On sort fumer une clope  ?  » Nombre de réunions militantes au cours desquelles sont dénoncées les méfaits du capitalisme se concluent par cette invitation. Olivier Milleron, cardiologue hospitalier et militant du service public, pointe cette contradiction en introduction de son livre Pourquoi fumer, c’est de droite. Peut-on convaincre le fumeur (de gauche) d’arrêter le tabac pour des raisons politiques  ? «  Raconter l’histoire du tabac, c’est résumer les méfaits du capitalisme depuis sa naissance et les conséquences sur nos vies du néolibéralisme triomphant  », explique-t-il.

Toxiques, substances cancérigènes…Les conséquences néfastes du tabac sur la santé sont solidement établies, reconnues par l’ensemble de la communauté scientifique. Même les cigarettiers ne cherchent plus à les nier. «  La moitié des fumeurs vont mourir de cette consommation  », rappelle Olivier Milleron.

Personne n’aime le goût de la première cigarette. Dans le best-seller mondial La Méthode simple pour en finir avec la cigarette, Allen CARR affirme même que ce serait la raison pour laquelle les fumeurs deviennent dépendants. En effet, ils se disent qu’ils n’auront aucune difficulté à se passer de ce produit quand ils le décideront. S’ils continuent pourtant, c’est en raison de l’addiction physique créée par la nicotine. Olivier Milleron rappelle ainsi que «  le taux de rechute des fumeurs qui arrêtent la cigarette est presque le même que celui des consommateurs d’héroïne  ».

Lorsque les colonisateurs européens arrivent en Amérique, le tabac y est cultivé depuis huit mille ans et fumé lors de rituels chamaniques ou chiqué comme coupe-faim. Les envahisseurs commencent à l’utiliser de manière récréative. Les coûts de production sont très faibles, la bourgeoisie européenne naissante est avide de consommer ces produits importés du Nouveau Monde que sont le sucre, le tabac, le coton. Elle investit son capital dans des premières grandes sociétés par actions qui organisent un système commercial basé sur le travail (gratuit) d’esclaves amenés d’Afrique pour produire en Amérique des denrées superflues prisées par les Européens aisés.

À la fin du XIXe siècle, une machine révolutionne la production de cigarettes. Inventée par le jeune mécanicien James BONSACK, elle peut produire 120 000 cigarettes par jour, alors que les ouvrières qui les roulaient à la main jusque-là en fabriquaient 200 par jour. L’usine où est employé le mécanicien se retrouve rapidement avec un stock énorme à écouler. Une petite entreprise de tabac de Caroline du Nord fait alors le pari d’investir dans la publicité et le marketing. Achats d’espaces publicitaires dans les journaux, insertion de cartes représentant des femmes dénudées dans les paquets de cigarettes…Les ventes de l’entreprise passent de 30 millions de cigarettes en 1883 à 100 millions en 1884. «  La cigarette est un symbole du capitalisme  : à partir d’un produit pour lequel il n’y a pas de besoin ni de marché, on crée un besoin, qui devient addictif  », résume Olivier Milleron.

L’industrie du tabac inventera de nombreuses images pour nous faire fumer. La plus connue reste celle du cow-boy de Marlboro. Mais, jusqu’à la fin des années 1920, fumer reste encore un «  privilège  » essentiellement réservé aux hommes. En 1929 l’American Tobacco Company charge le publicitaire Edward BERNAYS de conquérir un nouveau marché  : les femmes.

Ce spécialiste de la propagande recrute des mannequins et organise une fausse manifestation après avoir pris soin de convoquer la presse. À son signal, celles qu’il présente aux journalistes comme des militantes féministes allument leurs cigarettes, qu’elles brandissent comme des «  flambeaux de la liberté  ».

Mais les preuves scientifiques de la dangerosité de la cigarette s’accumulent…L’industrie du tabac fait donc appel dans les années 1950 à un cabinet de conseil en communication qui conçoit la stratégie suivante  : ne pas dénigrer les arguments scientifiques, mais remettre en cause les données de la science en instillant le doute. En finançant des études scientifiques ou en publiant des tribunes dans la presse, il s’agit de faire passer l’idée que «  certes, mais c’est un peu plus compliqué  ». «  Cette “stratégie du doute” est une incroyable réussite qui a permis aux industriels du tabac de nier, jusqu’au début des années 1990, le lien entre tabac et cancer  », commente Olivier Milleron.

Aujourd’hui, l’industrie du tabac est emblématique d’un fonctionnement mondialisé néfaste pour les êtres humains et l’environnement. Le tabac est une plante qui pousse très facilement et peut être cultivée partout dans le monde. Les cigarettiers des pays riches ont localisé leur production dans des pays où les règles sociales et environnementales sont moins contraignantes. Dans les communautés pauvres qui cultivent le tabac, le travail des enfants est très répandu. En 2011, l’Organisation internationale du travail (Oit) estimait que plus de 1,3 million d’enfants âgés de moins de 14 ans travaillaient dans les champs de tabac.

Les différents composants sont ensuite transportés vers des usines situées en Europe et aux États-Unis. «  Entre le transport et la transformation, on estime que les Big Tobacco rejettent chaque année autant de Co2 que le vendeur de pétrole Exxon, soit l’équivalent de 3 millions de vols transatlantiques par an  », commente Olivier Milleron. Une fois consommée, la cigarette continue de polluer. Le mégot répand des résidus toxiques et cancérigènes dans le sol et l’eau. Et c’est le déchet le plus jeté au monde.

«  Les profits sont énormes pour les cigarettiers. Et la pollution, les maladies, le traitement des déchets, ce qu’on appelle avec pudeur les “externalités négatives” sont payées par la société  », conclue Olivier Milleron, appelant à une régulation de l’économie de marché  : «  Il faut des mesures drastiques pour contraindre les entreprises. Pour l’instant, c’est nous tous qui payons les conséquences du tabac.  »

Lucie Tourette

Et ce n'est pas fini...

 

Voir les commentaires

<< < 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 > >>