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Le blog de Bernard SARLANDIE

voyages

Ciutat de Carcassona.

16 Avril 2013, 07:38am

Publié par Bernardoc

         Nous étions les derniers en ce samedi matin à rejoindre notre point de rendez-vous à Bouliac pour monter dans le car qui allait nous promener pendant deux jours. Après un arrêt pique-nique à Port Lauragais, nous poursuivons jusqu’à notre hôtel, juste en face de la citadelle, prenons possession de nos chambres et gravissons à pied le chemin qui monte jusqu’au château comtal où nous attendait Jean-Louis GASC, un guide conférencier qui nous a fait revivre les siècles d’histoire qui avaient jalonné la cité. En fait j’étais persuadé que ce lieu était le bâtiment original, alors qu’il n’en était rien. La cité avait commencé à être restaurée par Viollet-le-Duc au XIX° siècle pour s’achever en 1911. Et c’est en 1997 qu’elle est inscrite au patrimoine mondial de l’Unesco.

         Le guide conférencier savait mêler anecdotes et interpellations, récitant des fragments de poèmes en occitan ou sortant une tablette numérique pour illustrer ses explications. Nombre de membres de notre groupe s’exclamaient : « Ah ! Si nous avions eu de tels profs d’histoire ! » Il nous en a tellement dit en 1h30 que ma petite mémoire vive est loin d’avoir retenu toutes les précisions qu’il nous a assénées. Il nous a parlé des Cathares juste ce qu’il faut pour accompagner la visite, car le soir nous devions avoir une autre conférence sur le même thème.

         Le soleil était avec nous, et j’ai amèrement regretté de ne pas avoir pris de couvre-chef.

         A travers la cité, après un coup d’œil à la cathédrale St Nazaire où nous arrivions à la fin d’un concert de chœur d’hommes, nous sommes redescendus en ville, passant par notre hôtel pour nous rendre jusqu’au musée Joe BOUSQUET, situé dans sa maison. Nous commençons par une exposition de Cécile REIMS, une graveuse ( ?), avant de nous faire expliquer la place qu’avait occupée Bousquet dans le mouvement surréaliste. Debout depuis tôt le matin la plupart des visiteurs semblaient contents que la visite se limite à une heure.

         Quelques minutes dans la chambre avant de rejoindre le restaurant panoramique pour le dîner et la conférence ; mais ce sera pour une autre fois.

         Quelques photos sous le lien :

https://picasaweb.google.com/112734244000396611033/Carcassonne?authuser=0&authkey=Gv1sRgCN_Hzpq_j63eFw&feat=directlink

Et ce n’est pas fini…

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Kassel.

3 Mars 2013, 19:05pm

Publié par Bernardoc

         Située dans le nord du land de Hesse, sur la rivière Fulda, à mi-chemin entre Francfort et Hanovre, Kassel est une ville de 200 000 habitants qui souffrit beaucoup des bombardements durant la guerre. Elle célèbre cette année ses 1 100 ans, et c’est la ville moyenâgeuse qui disparut en 1943.

         Nous étions logés dans un hôtel proche du centre et des moyens de transport, qui offrait des chambres à un lit pour une personne : surprenant !

         Depuis 1955, tous les cinq ans, pendant les trois mois d’été, se déroule Dokumenta, une exposition d’art moderne, qui laisse chaque fois plusieurs œuvres dans la ville. Nous avons donc visité un véritable musée à ciel ouvert, chaque partie de la ville étant amenée à abriter un certain nombre de sculptures.  

         Mais, sur une île de la Fulda, entourée de plusieurs collines, dont une nommée Schöne Aussicht (Bellevue) sur laquelle se dresse le musée des frères Grimm, s’étend un magnifique parc de l’orangerie qui date du début du XVIII° siècle.

         Un monument aux morts dédié aux travailleurs déportés qui sont morts lors de leur esclavage s’élève sur une colline, au flan de laquelle une ancienne pierre gravée nous rappelle que Cassel (comme on l’écrivait alors) a accueilli les huguenots qui fuyaient la répression en France.

         Kassel n’avait pas été choisie au hasard lors de ce voyage syndical européen ; en effet, elle se trouve à deux pas d’une immense usine Volkswagen, productrice de pièces détachées, que nous avons visitée grâce à nos camarades d’IG-Metall, un des syndicats de la DGB dont le siège régional, dans lequel nous avons travaillé se situait à deux pas de notre hôtel.

         Quelques photos sous le lien :

https://picasaweb.google.com/112734244000396611033/KasselBlog?authuser=0&authkey=Gv1sRgCNDQksnK6aGuew&feat=directlink

Et ce n’est pas fini…  

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Deux musées de Turin.

27 Février 2013, 10:15am

Publié par Bernardoc

         Eh bien non, nous ne sommes pas, cette fois-ci, allés visiter le musée égyptien, un des plus beaux d’Europe paraît-il ; nous aurons probablement l’occasion d’y revenir. Nous avons été résolument modernes et avons passé du temps au musée du cinéma, situé dans un bâtiment à l’architecture surprenante et qui aurait dû devenir une synagogue. Beaucoup de décors, de moments inter-actifs, des chaises longues pour regarder un film – à quand des salles de cinéma équipées ainsi ? – et un ascenseur central, que je me félicite de n’avoir pas emprunté !

         Deuxième musée : le musée national de l’automobile ; n’oublions pas que Turin est le berceau des usines Fiat. Mais ce musée est très éclectique puisque la visite commence par une réplique du fardier de Cugnot et se prolonge jusqu’à la voiture solaire, en passant par un délire fabuleux de déco domestique entièrement centrée autour de l’automobile.

         Mais mieux vaut voir les photos sous le lien :

https://picasaweb.google.com/112734244000396611033/MuseesTurin?authuser=0&authkey=Gv1sRgCMvCh72H1f6RtwE&feat=directlink

Et ce n’est pas fini…

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Turin la nuit.

22 Janvier 2013, 09:27am

Publié par Bernardoc

         Je ne vais pas vous parler des folles nuits turinoises (si elles existent), mais du spectacle des rues. En particulier des décorations de Noël qui illuminent le ciel à la tombée du jour : les originales constellations, le message multicolore, voire, plus surprenant, deux corps nus en train de s’embrasser au-dessus de la rue…Sans oublier ce fantastique ciel auréolé de bleu, sur les hauteurs de la ville, autour de l’église des capucins vers laquelle nous avons grimpé, soyons honnêtes : en voiture, après avoir vu la nuit tomber sur le village médiéval (Borgo medievale) construit au bord du Po en 1884 à l’occasion de l’exposition universelle.

         Mais comme il s’agit surtout d’un spectacle visuel, place aux images :

https://picasaweb.google.com/112734244000396611033/TurinLaNuit?authuser=0&authkey=Gv1sRgCNLL7sfpoMuFCQ&feat=directlink

Et ce n’est pas fini…  

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Turin le jour.

21 Janvier 2013, 17:40pm

Publié par Bernardoc

         Notre hôtel, l’Albergo Docks Milano, était situé près de la Porta Susa, ce qui nous permettait de prendre le pouls de la ville à pied. De plus, il se trouvait juste à côté du métro (dont nous n’avons pas eu besoin) et d’une station de tramway (bien moins beau que celui de Bordeaux !) que nous avons utilisé pour aller au musée du cinéma.

         Nous avons commencé par aller jusqu’à la place du Palazzo Reale, dont la cour, surveillée par deux statues de cavaliers sur leurs chevaux cabrés qui se faisaient face, abritait des structures contemporaines, juste à côté de l’Hôtel de Région, de facture beaucoup plus classique que celui de Bordeaux, et sur lequel figure le blason de la Savoie, dont Turin fut un temps la capitale. Sur un autre côté de la place, le Palazzo Madama, un édifice dans le même style, mais lorsqu’on en fait le tour, on découvre que l’arrière est dans un style plus moyenâgeux (question de prix paraît-il !).

         C’est sur le côté arrière de cet édifice, surplombant deux petits jardins, que se trouve le monument aux morts.

         Ce qui est frappant à Turin, ce sont les nombreuses galeries, ou trottoirs couverts, aux plafonds parfois remarquablement décorés, qui permettaient aux Ducs et à la Cour de se promener à l’abri.

         Sur quelques photos on aperçoit le Po, un des deux fleuves qui arrosent la ville et qui sont symbolisés par deux fontaines derrière la place San Carlo sur une des façades de laquelle on a précieusement conservé un boulet, témoin des rudes combats qui y eurent lieu.

         Enfin, et puisque nous sommes en Italie, l’omniprésence des églises était évidente, mais en cette période de Noël, il n’était pas facile d’échapper à un service religieux, ce qui rendait les visites hasardeuses.

         Les photos sous le lien :

https://picasaweb.google.com/112734244000396611033/TurinLeJour02?authuser=0&authkey=Gv1sRgCMSe1N-l2a2p-AE&feat=directlink

Et ce n’est pas fini… 

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Le voyage à Turin.

19 Janvier 2013, 08:24am

Publié par Bernardoc

 Première surprise en préparant le voyage : le GPS installé dans la voiture était limité à l’hexagone ; et je n’ai pas réussi à acheter la carte de l’Italie. Heureusement, celui de Rose était international et il pourrait prendre le relais au sortir du tunnel du Fréjus.

         Départ donc le 21 au soir, direction la Dordogne après avoir récupéré Maeva. Repas de fête le soir à Limeyrat et départ le lendemain matin. Ca roulait bien, mais après l’improbable rencontre d’un partenaire théâtral sur une aire d’autoroute en Auvergne, le GPS nous a fait changer au moins quatorze fois d’itinéraire pour éviter les bouchons, qui à un moment, auraient duré plus de deux heures et demi. Cependant, et c’était la première fois que je voyais cela, à Chambéry, il y avait la queue non seulement avant, mais également après le péage. Nous rencontrons la neige dans les derniers kilomètres avant le tunnel, dont nous ne prenons qu’un aller-simple, en prévision du retour par la Côte d’azur.

         Une fois en Italie, plus de neige, de l’humidité, mais la température restait positive. Et comme le GPS fut utile et efficace pour nous conduire jusqu’à notre hôtel où Elena viendra nous récupérer quelques minutes plus tard. Excellent accueil chez Sandro et Luisa, avec qui le courant est passé tout de suite, d’autant qu’ils parlaient français !

         Il faudra attendre le lendemain (le 23) pour visiter une partie de la ville, le jour comme le soir, pour profiter des illuminations.

         Donc, juste quelques photos de notre chambre et des vues de nos fenêtres :

https://picasaweb.google.com/112734244000396611033/TurinHotel?authuser=0&authkey=Gv1sRgCMnV3omc8ZiuqwE&feat=directlink

Et ce n’est pas fini…

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La jolie ville de Laredo.

31 Octobre 2012, 00:18am

Publié par Bernardoc

         Sur le chemin du retour, nous allons faire une halte dans la ville de Laredo, jumelle de Cenon et contigüe à Colindres. A part la nuit, nous allions y passer autant de temps qu’à Colindres, car cette ville présente une intéressante histoire, avec des vestiges du passé toujours présents.

         La visite allait être commentée à deux voix, en français puis en espagnol, ou vice-versa : c’était très agréable. Notre point de départ était l’ancienne mairie, que les flots venaient battre il y a plusieurs siècles, puisque c’est là que Charles Quint a débarqué. Puis nous commençons notre ascension vers la ville haute, par des rues récemment refaites depuis que la cité a été classée au patrimoine.

         La côte de l’enfer que nous nous atteignons est entourée de petites maisons qui furent des maisons de pêcheurs et qui sont maintenant transformés en restaurant. En effet, avec la belle plage qui s’étend au pied de la ville, Laredo est sans conteste une station balnéaire très cotée, et notre balade aurait sans doute été plus difficile en été, surtout avec la chaleur.

         Des coquilles se trouvent en différents points de la ville : Laredo se trouve sur le chemin maritime de St Jacques. Nous nous arrêtons un moment devant une maison où vécut Charles Quint. Juste au-dessus, se trouve le point le plus haut de la ville, sur lequel se dresse une église protégée par les remparts. Nous ne pourrons y entrer car c’était l’heure de la messe de midi.

         En redescendant, nous longeant l’ancien hôpital et le couvent des franciscaines (toutes étrangères actuellement) et empruntons une rue qui jadis était une rivière ; elle continue d’ailleurs de couler en dessous. En arrivant sur le port, j’ai trouvé que l’environnement maritime de Laredo n’était pas sans rappeler Biarritz. Nous nous embarquons pour une balade en bateau qui ne présentait pas grand intérêt, et dont certains avaient hâte de voir la fin, étant donné l’état de la mer.

         Le dernier repas espagnol se déroula au club nautique de Laredo, un magnifique endroit situé sur un emplacement de rêve.

         Vous pouvez suivre la visite sous le lien :

https://picasaweb.google.com/112734244000396611033/Laredo?authuser=0&authkey=Gv1sRgCOH3hdDwrc_t0gE&feat=directlink

Et ce n’est pas fini…

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Une caricature de jumelage.

30 Octobre 2012, 00:38am

Publié par Bernardoc

         C’est la première fois que je partais à Colindres avec le comité de jumelage. La première fois où j’aurais pu y aller, j’étais d’astreinte, la deuxième fois nous étions à l’enterrement de la mère de Rose. Et ma seule visite antérieure s’était bornée à un aller-retour dans la journée pour une séance de travail à la mairie qui n’avait finalement débouché sur rien. J’espérais qu’avec l’ensemble du comité de jumelage quelque chose de concret allait sortir et que nous allions construire un petit bout de « l’Europe des peuples » dont j’entends parler depuis que je suis élu, même si avec la ratification par la France du TSCG (vous savez le traité Sarkozy-Merkel tant décrié au moment de la campagne présidentielle), c’est surtout l’Europe des banques et des marchés qui est en train de se construire pour justement ( ?) écraser les peuples.

         La veille, la présidente du comité de jumelage nous envoie un courriel précisant que les SARLANDIE (respectivement trésorière du comité de jumelage et conseiller délégué aux jumelages) seraient logés à l’hôtel. Nous avons donc ressorti du sac les cadeaux prévus pour remercier la famille hôte, car il ne me serait pas venu à l’idée que dans le cadre d’un jumelage on évite tout contact avec la population.

         Mais, incorrigible optimiste, je me disais que c’est dans cet hôtel qu’aurait probablement lieu la séance de travail qui allait nous permettre de co-élaborer les actions communes futures faisant vivre le jumelage de façon productive et créatrice.

         Las, une fois de plus, je dus me rendre compte que, si personne ne m’avait jamais entretenu de l’organisation de ce voyage, c’est que rien n’était prévu. Nous nous sommes donc retrouvés abandonnés dans cet hôtel, sans que personne ne se soucie de nous. Transis après une courte marche dans le vent et la bruine jusqu’au port, nous remontâmes faire la sieste, sommeillant devant une télé sans programme francophone, faisant alterner vieux westerns et patinage artistique. Comme nous n’allions pas encore rester 4 heures à attendre l’heure du dîner, nous partîmes dans l’autre sens, vers la mairie, dans une ville déserte, où la quasi-totalité des magasins étaient fermés, à la recherche des beautés de notre ville jumelle qui, je dois dire, cache bien ses atouts. Avant de remonter dans notre chambre, fort agréable ma foi, nous zonâmes le plus longtemps possible chez le Chinois du coin (un équivalent de Gifi).

         Au moment du repas, c’est avec plaisir que nous découvrîmes qu’une place nous était réservée à une table. Et à la fin du repas, les discours ; côté Colindres, ce n’est pas la présidente du comité de jumelage qui parle après le maire, mais l’élue en charge des relations internationales. Comme elle semblait avoir des idées volontaristes pour faire vivre le jumelage, je lui ai donné ma carte en lui disant que j’essaierai d’appuyer ses idées côté français. On verra bien.

         Les photos suivantes pour vous permettre d’avoir un aperçu de notre ville jumelle :

https://picasaweb.google.com/112734244000396611033/Colindres?authuser=0&authkey=Gv1sRgCPrM7_SZkOmfSg&feat=directlink

Et ce n’est pas fini…

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Fin du voyage.

29 Octobre 2012, 08:44am

Publié par Bernardoc

         En quittant le monastère des Vachiernes, nous prenons la direction du sud en longeant le golfe d’Arta. Toujours les murailles qui témoignent de l’occupation ancienne et de la nécessité de se protéger contre d’éventuels attaquants.

         Puis nous nous éloignons de la mer, traversons plusieurs vallées et des paysages méditerranéens couverts d’oliviers, avant d’atteindre Missolonghi et de longer le golfe de Patras jusqu’à Antirio où nous empruntons un élégant et récent pont suspendu qui nous permet de traverser le détroit entre le golfe de Patras et celui de Corinthe. Nous sommes maintenant à Rio, dans le Péloponnèse, où nous nous arrêtons pour un déjeuner de poissons dans un restaurant du bord de mer.

         Pas le temps de se baigner cependant, car la route est encore longue jusqu’à Athènes, où notre avion ne nous attendrait pas ! D’autant que nous ferons l’arrêt nécessaire pour découvrir le canal de Corinthe, construit par des ingénieurs français à la fin du XIX° siècle, mais qui n’a rien à voir avec ses grands frères de Suez et Panama : 6,3 km de long (on ne dirait pas), 23 mètres de large et 8 mètres de profondeur ; quant à la gorge, elle fait 80 mètres. Très impressionnant tout de même.

         Nous arrivons à Athènes à temps ; je n’ai même pas eu le temps de terminer mon tsiporo !

         Les dernières photos de ce voyage sous le lien :

https://picasaweb.google.com/112734244000396611033/GreceFin?authuser=0&authkey=Gv1sRgCOSav4bk39Hw1wE&feat=directlink

Et ce n’est pas fini…

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Dernier jour en Grèce.

28 Octobre 2012, 23:28pm

Publié par Bernardoc

         Nous quittons l’hôtel, admirons le pont byzantin restauré au XVII° siècle,  en direction du nord-ouest et de la ville d’Arta, où une charmante guide grecque (non francophone) nous attend pour la visite de Panagia Parigoritissa, église byzantine du XIII° siècle. Avec une façade impressionnante qui pourrait être celle d’un palais fortifié (aucune ouverture au rez de chaussée, à part la porte) avec ses deux rangées de fenêtres et ses trois coupoles visibles en arrivant, cette église allait-elle renfermer autant de richesses que celles que nous avions déjà visitées ? En fait, le plus surprenant est l’architecture : si l’iconostase est présente pour cacher l’autel et l’officiant, c’est en levant les yeux que l’on découvre du nouveau. En effet, les coupoles sont soutenues par toute une série de colonnes, qui ont dû demander beaucoup de génie lors de la construction, car elles s’élèvent en se resserrant, c’est-à-dire que chaque étage se trouve en porte à faux par rapport à l’étage inférieur. Quant au visage qui orne le sommet de la coupole, les ouvertures tout autour permettent un éclairage qui le met en valeur tout au long de la journée.

         A la sortie, photo de groupe avec la guide, Tereza je crois, avant de faire le tour où l’on s’aperçoit que la façade arrière a été bien consolidée pour maintenir l’ouvrage en bon état.

         De là nous partons trois kilomètres plus loin pour visiter un monastère du XII° siècle en pleine rénovation (encore un !) : le monastère des Viachernes, structure beaucoup plus modeste que la précédente, mais qui révèle néanmoins des perles architecturales d’une grande beauté. Le travail actuel consiste, à l’intérieur, à enlever la suie produite par les milliers de cierges qui ont brûlé en ce lieu et qui a recouvert les icones. J’ai testé le trône de l’évêque, mais je ne me trouve pas convaincant dans ce rôle.

         Cette visite marquait la fin de nos visites orthodoxes pour ce séjour, restait maintenant à profiter du paysage jusqu’à l’aéroport. Ce sera dans le prochain article, mais les illustrations de cet article sont consultables sous le lien :

https://picasaweb.google.com/112734244000396611033/ArtaViachernes?authuser=0&authkey=Gv1sRgCJjl9qiZ5qvQ0gE&feat=directlink

Et ce n’est pas fini…

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