Départ pour Cuba
Donc après la semaine parisienne consacrée à l’assemblée générale de la MGEN et au tourisme, après avoir récupéré Estelle, nous voici rendus à Charles de Gaulle (non pas la place de l’Etoile mais l’aéroport de Roissy). Nous avions prévu large et nous apercevions quelques étoiles vertes, mais nous n’en connaissions aucune…jusqu’à l’arrivée de Yannick et Jeannine, moment que nous choisissons pour nous faire reconnaître.
Nous bénéficions d’un billet de groupe électronique et nous avions donc seulement besoin de nos passeports et de nos visas. Curiosité lors de l’enregistrement : Rose et moi avions un sac identique, et bien le mien est passé sans problème et il a été décrété que celui de Rose était trop grand ! Il a donc fallu le transporter jusqu’à un autre guichet où tout s’est bien déroulé. Mais allait-on les retrouver ensemble à La Havane ?
Autre surprise, lors de l’embarquement, nos cartes d’embarquement sont déchirées et remplacées par trois autres. Qu’est-ce que ça voulait dire ? En fait, c’était une très bonne surprise : nous avions été surclassés en « classe affaires », au premier rang. Nous avons été surpris par la largeur et le confort des fauteuils, par tous les accessoires mis à notre disposition et last but not the least on nous a offert un verre de champagne juste avant le décollage.
Puis vint le moment du repas ; on nous distribue le menu et on nous met une nappe sur notre tablette.
Je complète par les vins aux choix : Champagne, Languedoc blanc, Beaujolais rouge, Bordeaux rouge, le tout encadré par apéritifs et digestifs. Comme j’avais encore le goût du champagne dans la bouche, j’ai donc continué ainsi tout au long du repas et je me suis laissé tenter par un digestif à la fin.
Ensuite, pour la durée du voyage, nous avions notre télévision individuelle, ce qui n’était pas le cas partout dans cet avion et le siège en position allongée nous permettait un massage automatique du dos, ma foi fort agréable, même si c’est mieux de sentir des mains.
Nous ne sommes pas allés jusqu’à sortir les chaussettes de voyage qui se trouvaient dans le « baise-en-ville » mis à notre disposition par Air France.
Et pour la collation avant l’arrivée, même service, avec déploiement de nappe et distribution d’une serviette chaude et parfumée à la fin. C’était donc le luxe réservé aux happy few. Mon seul regret, c’est que les photos prises au cours de ce vol sont restées dans l’appareil que m’a sauvagement arraché des mains un Cubain…sûrement un contre-révolutionnaire prêt à rejoindre les anticastristes de Miami.
Et ce n’est pas fini…