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Le blog de Bernard SARLANDIE

education

SNU : ARRETONS LE MASSACRE !

21 Avril 2021, 12:21pm

Publié par Bernardoc

Extraits d'une déclaration de Solidaires jeunesse et sports

 

Service National Universel (SNU), nom masculin (origine : acharnement présidentiel) :

Dispositif d’endoctrinement et de formatage de la Jeunesse. Certains disent aussi de lui qu'il n'est rien d'autre qu'un dispositif de recrutement pour la police et l'armée.

 

Pour l’Education populaire ? Des uniformes !

Depuis le début, nous nous opposons à ce dispositif et exigeons son abandon immédiat car malgré l’effort de propagande fait autour de lui par le Gouvernement, il n’est rien d’autre qu’un énième dispositif souhaitant mettre au pas la Jeunesse. De plus, nous demandons à ce que les personnels Jeunesse et Sports ne soient plus associés à ce simulacre de « mixité sociale » qui n’est en fait rien d’autre qu’un acharnement du président de la République et un reflet parfait de la « politique communicationnelle ».

Dispositif décadent (re)cherche partenaires particuliers

Aujourd’hui, il n’est pas difficile de dire que le Service National Universel (SNU) est rejeté par l’écrasante majorité des acteurs du champ de l’Education Populaire et la Jeunesse. La première fédération à avoir rejeté ce dispositif, dès octobre 2019, est la Fédération des Centres sociaux et Socioculturels de France (FCSF) ; depuis de très nombreuses organisations de Jeunesse et de l’Education populaire lui ont emboîté le pas.

Le Comité pour les relations nationales et internationales des associations de jeunesse et d’éducation populaire (CNAJEP), par l’intermédiaire de sa vice-présidente Lucille Bertaud, émet même des doutes sur la « pertinence » du SNU concernant l’enjeu de la mixité sociale. De surcroît, le CNAJEP demande de "redéployer les crédits du SNU, vers une politique de jeunesse globale attentive aux jeunes qui en ont le plus besoin". Le contexte sanitaire ne fait que renforcer le besoin criant des associations d’avoir de réels financements en soutien au secteur associatif pour porter des projets de long terme et d’éducation populaire. La politique de Jeunesse menée par le Gouvernement (notamment à travers le SNU) n’est pas ancrée dans une vision stratégique de soutien, de participation à des initiatives, elle relève juste d’une politique marketing mensongère aux objectifs réels douteux.

En 2020, la majorité des services s’insurgeaient contre l’impréparation du SNU et notamment de son séjour de cohésion. Un cahier des charges livré avec 3 mois de retard, des budgets inexistants à deux mois de la tenue du séjour, sans compter les cafouillages sur les contrats de travail des encadrants… Cette situation intenable en 2020, devient insultante quand elle se reproduit à l’identique une année plus tard. La crise sanitaire ne peut ni tout expliquer, ni tout excuser. Qu’est-ce qui explique cette faculté incroyable à préférer l’impréparation généralisée ou même l'absurde comme fondement ? Pour rappel, les dates retenues pour les séjours de cohésion vont se heurter joyeusement à des périodes d'examens scolaires et à des dates de stages professionnels.

Dans les plus hautes sphères de l’Administration de l’Etat, c’est la panique générale, le rafiot SNU tangue fortement, pourquoi ? Car la jeunesse n’en veut pas, n’en a jamais voulu et n’en voudra pas !

Alors que le Gouvernement crie dans tous les médias que le SNU vit une importante montée en charge, nous sommes obligés d’y apporter une lecture contradictoire. En effet, en 2021, l’objectif de jeunes en SNU est fixé à 25 000 alors que cet objectif était de 30 000 en 2020. Pour rappel, les « séjours de cohésion » ne se sont pas déroulés, en 2020, du fait de la crise sanitaire. Cette dernière a évité au Gouvernement de devoir justifier un lamentable (et heureux) échec. Lorsque l’on passe comme objectif de 30 000 à 25 000, il ne faut pas être un grand mathématicien pour voir que l’objectif est en forte baisse. Adaptation à un désaveu de la Jeunesse ou début d’enterrement ?

Malgré cette forte diminution de l’objectif 2021, nous pouvons annoncer que cela correspond à 14% de l’objectif-cible, avec 3500 inscrits.

La panique est caractérisée.

Le SNU n’est pas simplement un dispositif d’endoctrinement de la Jeunesse, il est aussi une gabegie financière et surtout un frein au développement d’une politique de jeunesse ambitieuse.

Pour 2021, le coût du SNU est estimé par le Sénat à 61 millions d’euros. Comme le demande le CNAJEP, une réorientation immédiate des crédits vers une politique de Jeunesse serait le bienvenue et ce, encore plus dans le contexte actuel. Surtout quand nous savons le montant des rémunérations relativement élevées pour les chefs de centres (7080 euros pour 59 jours de travail maximum), quand d’autres participants auront droit à une rémunération assez faible à travers un Contrat d’Engagement Educatif (CEE). Enfin, ce qui est extraordinaire c’est que les agents publics de l’Education Nationale seront autorisés à s’absenter pour participer activement au SNU avec maintien du traitement plus le salaire pour chef de centre par exemple. L'exemple est connu mais, lorsque le sens est douteux, l'argent est le dernier recours pour attirer.

Ce constat rejoint les besoins exprimés par le Mouvement Associatif, en février 2021, à travers ses « 16 PROPOSITIONS pour une vie associative ambitieuse dans les quartiers prioritaires de la politique de la ville ». L’une d’elle, la numéro 3, est la suivante : « Renforcer les liens entre les CEPJ et les petites associations, notamment par la co-construction de projets communs, la mise en réseau d’acteurs et de ressources, la relocalisation au plus près des territoires pour un service public de qualité, dans l’intérêt des habitants.».

Et maintenant, qu’allons-nous faire ?

Nous demandons l’arrêt immédiat du SNU et la réorientation des montants non-dépensés aux différentes politiques de soutien à la vie associative.

Nous exigeons qu’une réflexion soit entreprise par le gouvernement pour recréer un Service Public Jeunesse et Sports au service de l’intérêt général et de mener des politiques publiques coopératives. Vivons nos métiers comme ils doivent l’être, à savoir sur le terrain, au service de l’Education Populaire !

Et ce n'est pas fini...

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Tout au long de la vie.

9 Avril 2021, 15:16pm

Publié par Bernardoc

Les jeunes adultes sont de plus en plus nombreux à reprendre des études pour obtenir un nouveau diplôme, quelques années après avoir commencé leur vie active, observe le Centre d’études et de recherches sur les qualifications ­(Céreq), dans une étude parue fin 2020. Depuis vingt ans, « ce phénomène continue d’augmenter au fil des enquêtes », constate Alexie Robert, chargée d’études au Céreq. La part de jeunes qui reprennent des études dans les sept ans qui suivent leur entrée dans le monde professionnel est ainsi passée de 14 % pour les jeunes diplômés en 1998, à 23 % pour ceux sortis en 2010, tous niveaux de diplômes confondus.

In Le Monde du 8 avril 2021

 

Le journal paraît s'étonner de cette tendance. Lorsque j'ai commencé ma carrière de prof à la fin des années '70 (avant le minitel – les vieux comprendront), j'avais coutume de dire à mes élèves que le métier qu'ils exerceraient quand viendrait le moment de prendre leur retraite n'était pas encore inventé. A cette époque je ne me souviens pas qu'il y ait eu de COP (Conseiller d'Orientation Psychologue) dans mon CET (-->LEP-->LP). C'était à nous, l'équipe éducative, réduite, d'encourager les élèves à poursuivre leurs études jusqu'au bout et à leur faire découvrir qu'ils pouvaient élargir leur options professionnelles.

C'était la même chose que nous pratiquions au CETAD de BoraBora au milieu des années '80.

Mais ces ouvertures professionnelles, je me les suis appliquées à moi-même. La première fut un peu forcée par Jospin qui avait partagé notre corps en deux grades. Réponse syndicale : inscrivez-vous à un maximum de concours pour montrer au ministre que sa réforme n'était pas bonne. C'est ainsi que je suis devenu CPE, et dans la foulée j'ai passé le concours de chef. Et à l'époque, j'ai eu la chance, à chaque fois, d'être formé avant de changer de métier. C'est pour cela que j'ai coutume de dire que, si j'ai passé mes 40 ans de carrière à l'Education nationale, j'y ai exercé six métiers, dans pas moins de dix établissements (sans compter ceux situés à l'étranger): belles occasions de se renouveler et d'éviter la monotonie.

S'il vous plaît, pas de « OK boomer ».

Et ce n'est pas fini...

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Ecole à la maison

8 Avril 2021, 13:39pm

Publié par Bernardoc

Selon des chiffres dévoilés par l’Unicef au début du mois de mars, les établissements scolaires n’avaient pas rouvert depuis un an pour plus de 168 millions d’enfants dans le monde. Environ 214 millions d’enfants, soit un sur sept, avaient manqué plus des trois quarts de leur scolarité en présentiel.

Selon l’Unesco Hausse des inégalités, déscolarisation, retards d’apprentissage, troubles psychologiques… en France et dans le monde, la fermeture des écoles a des conséquences multiples, parfois désastreuses.

« Alors que la pandémie de Covid-19 entre dans sa deuxième année, l'impact sur la santé mentale et le bien-être psychosocial des enfants et des adolescents est alarmant. Un plus grand nombre d’enfants souffrent de troubles d'anxiété liés à la crise sanitaire. A l’occasion de la Journée mondiale de la santé, il est urgent de se demander comment soigner leurs âmes. Plus que jamais, nous devons aider les enfants et les jeunes à gagner leur estime de soi, leur confiance en eux, à développer leur empathie, le respect de l’autre, l’art de vivre. Nous devons donner la priorité aux services de santé mentale et apporter à notre jeunesse le soutien, la protection et l’accompagnement dont elle a besoin. »

Boris Cyrulnik, neuropsychiatre

Et ce n'est pas fini...

 

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Rien n'arrêtera la connerie !

27 Février 2021, 10:26am

Publié par Bernardoc

Cette image, qui se veut politiquement correcte et inclusive, montre que le syndicat dans lequel j'ai milité jadis est tombé bien bas dans sa connaissance à la fois physiologique et grammaticale. Eh bien non, moi Bernard, je ne réclame pas de protections périodiques, je laisse cela à l'autre moitié de l'humanité.

Et ce n'est pas fini...

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Syndicalisme étudiant.

21 Février 2021, 10:07am

Publié par Bernardoc

Lorsque j'étais étudiant (vers la fin des années '60), l'Unef n'était déjà plus le seul syndicat, elle était concurrencée par la Fnef (droite), mais elle était encore majoritaire, ce qui n'est plus le cas. D'aucuns ont déploré qu'elle se fasse représenter par des étudiantes mettant en avant leurs convictions religieuses de façon ostentatoire. Les cathos du PSU étaient moins tapageurs à l'époque. Maintenant c'est la Fage qui est le syndicat majoritaire et qui, vu de l'extérieur, me paraît faire son boulot corporatiste. Quant à l'Unef, son avenir est aussi brillant que le fut celui de la Mnef.

Il y a environ deux ans, j'allais à une réunion à la Bourse du Travail et le hall était occupé par le congrès fondateur d'un nouveau syndicat, la Fédération Syndicale Etudiante. Je pensais qu'il s'agissait d'une scission de gauche d'anciens militants de l'Unef, lassés de ses compro/soumissions. Si l'on peut regretter l'émiettement syndical, si dommageable, faire revenir un syndicat de gauche au sein de l'université pouvait cependant être acceptable. Il aurait pu être universaliste et laisser de côté décolonialisme et fantasmes « racisés ». Or je viens de voir la composition du bureau élu (?) le mois dernier. Apparemment la secrétaire générale n'hésite pas à twitter ce genre de messages : « Je m'en fiche de notre Dame de Paris car je m'en fiche de l'histoire de France » ou bien « On devrait gazer tous les blancs cette sous race ». Une autre membre du bureau (avec deux membres masculins sur sept) est chargée des « oppressions systémiques ».

C'est bien que la CGT ait proposé son accueil à des étudiants, mais dommage qu'il en soit sorti des responsables avec lesquels il me semble que nous avons quand même nous, de la grande maison, quelques différences.

Si Campus Vox, média de la « conservatosphère » (donc pas encore de la fachosphère?) ment, je suis prêt à retirer ce billet.

Et ce n'est pas fini...

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Communiqué des professeurs du lycée de la Plaine de Neauphle

15 Février 2021, 10:51am

Publié par Bernardoc

NDLR Respublica n° 959 :

                                        Après la séquence de Trappes : menaces et pressions de l’islam politique sur Didier Lemaire, professeur de philo du lycée, sa polémique avec le maire hamoniste de la commune, sa polémique avec le préfet (ce dernier sera désavoué ultérieurement), sa mise sous protection policière par le ministère de l’intérieur, l’annulation de l’élection municipale de Trappes par le tribunal pour actions illégales du maire hamoniste pendant la campagne électorale, et enfin l’intrusion illégale du maire et des partisans dans l’enceinte de l’école pour distribuer des tracts contre l’avis de la proviseure – intrusion interdite par la circulaire du 1er juillet 1936 de Jean Zay, ministre du Front populaire –, les enseignants du lycée ont voté en assemblée le communiqué ci-après :

Les professeurs de la Plaine de Neauphle travaillent dans un environnement de plus en plus complexe : la crise sanitaire de ces derniers mois n’a fait qu’ajouter aux difficultés existantes. L’assassinat de Samuel Paty a exercé une pression supplémentaire en mettant au jour le positionnement de certains élèves notamment dans le rapport ambivalent qui se noue entre leur foi, la loi et la liberté d’expression. Dès le mois de novembre, nous nous sommes engagés collectivement dans une réflexion suivie d’actions à court et moyen terme pour mieux expliciter encore, au sein de notre établissement, les valeurs de la République. Notre collègue Didier Lemaire s’est exposé à titre personnel pour défendre nos élèves contre l’emprise du radicalisme, emprise dont nous percevons régulièrement les échos. La sincérité de son engagement ne fait aucun doute pour nous qui avons travaillé avec lui au quotidien.

Qu’est-ce qu’un lycée, si ce n’est un lieu protégé d’apprentissage et de transmission au sein duquel les échos de la société ne doivent parvenir qu’au travers du filtre de la raison et de l’analyse ? La récupération politique actuelle dont notre lycée fait l’objet est profondément insupportable et doit immédiatement cesser. L’utilisation d’un lieu d’éducation à des fins politiques va exactement à l’encontre de ses objectifs, à savoir permettre aux élèves de devenir des citoyens livres, maîtres de leur destin. Les interventions politiques ne font qu’exacerber les tensions : ceux de nos élèves qui ont une vision apaisée d’un Islam républicain se trouvent mis sous pression ; ceux qui trouvent dans la situation actuelle un avantage tirent les fruits d’une situation qui favorisent leurs visées et les met en position de force.

Notre mission consiste à amener nos élèves à la réussite et pour cela, nous avons besoin de temps, un temps qui n’est ni celui de la politique, ni celui des médias.

Nous demandons que cessent les intrusions d’élus et le harcèlement médiatique dont nous faisons l’objet afin de nous laisser accomplir notre travail en paix. Notre communauté éducative, par son expertise, est la mieux placée tant pour analyser les problèmes qui se posent que pour trouver les moyens de les résoudre.

Nous n’avons pas attendu le battage médiatique de ces derniers jours pour engager une réflexion de fond sur notre lycée, nos pratiques et le meilleur moyen d’atteindre nos objectifs. Aussi serons-nous heureux que ces initiatives et propositions fassent l’objet du même intérêt médiatique lorsque nous pouvons les présenter.

Merci de nous laisser les moyens de faire notre travail.

Nous vous prions de croire à la sincérité de notre engagement.

Et ce n'est pas fini...

 

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Quitte à passer pour un radoteur...

12 Février 2021, 09:26am

Publié par Bernardoc

La volonté de permettre l'école à la maison seulement après autorisation préalable vient d'être retoquée à l'assemblée.

Pourtant, s'il y a bien quelque chose d'important pour l'unité de notre République Laïque et Sociale, c'est bien son école, même si on n'a pas réussi à créer le Grand SPULEN (Service Public Unifié et Laïque d'Education Nationale) qu'on aurait réussi en nationalisant toutes les officines privées, bien entendu sans indemnité ni rachat. En effet, l'école publique est vraiment la seule qui permette de lutter contre le « séparatisme » ; c'est le véritable creuset qui permet de former des citoyens éclairés.

Les écoles privées, chantres du « séparatisme » sont une première attaque contre cette unité nationale. Et dire qu'en plus nous les finançons par nos impôts.

Mais il y a pire : l'école à la maison. Comment peut-on espérer former des citoyens en privant les jeunes du nécessaire brassage entre les différentes classes sociales dont ils sont issus ? Quelle vision de la vraie vie auront-ils entre papa et maman ? Quelle discipline pourront-ils acquérir ? Sûrement qu'on ne les trouvera pas parmi les leaders syndicaux le jour où ils seront amenés à travailler dans une entreprise (avant de se proclamer « autoentrepreneur »?).

J'ai dirigé pendant six ans un collège situé en Zone Urbaine Sensible, avec une équipe de profs remarquable. J'ai découvert que j'avais parmi les élèves les filles d'un représentant du Medef, que j'affrontais avec une autre casquette dans d'autres instances. Un jour il m'a dit qu'ils avaient déménagé et qu'ils ne dépendaient plus de mon secteur de recrutement, mais qu'il était hors de question qu'ils changent leurs filles de collège, car je transmettais de grandes valeurs. La FCPE locale (de gauche et non infiltrée à l'époque) me disait à peu près la même chose. Et quand un Inspecteur d'Académie m'encourageait à continuer mon action parce que j'étais un grand défenseur de l'école publique, je me disais que décidément on ne faisait pas mieux que cette école.

Et ce n'est pas fini...

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Souvenirs, souvenirs...

10 Février 2021, 15:22pm

Publié par Bernardoc

« Au Royaume-Uni, le prestigieux collège de Winchester va s’ouvrir aux filles...Cette petite révolution s’inscrit dans le cadre d’une réforme visant à inscrire « dans le XXIe siècle » cette école où les frais de scolarité s’élèvent à près de 42 000 livres par an (environ 47 400 euros). »

In Lemonde.fr du 10 février 2021

C'était l'été 1982, j'accompagnais pour CLTC (Ligue de l'enseignement) un groupe d'ados (16-18 ans) à Winchester. J'avais juste traversé cette ville quelques années auparavant avec des copains de fac. C'était la fameuse chanson « Winchester cathedral » qui nous avait incité à y passer en route pour la Cornouailles. Je ne connaissais pas ce que la ville nous réservait, mais pendant quatre semaines je devais organiser les après-midi en faisant alterner activités sportives et culturelles. Finalement je ne m'en suis pas si mal sorti et les jeunes m'ont chanté dans le train du retour « Merci Bernard », plagiant le générique d'une émission télévisuelle de cette époque.

D'excellents souvenirs de ce mois, avec bien sûr une visite du « college » (guillemets pour remplacer l'accent grave), de la cathédrale, et découverte de La Table Ronde (oui, oui, celle des chevaliers). Nous avons aussi profité de la piscine...qui a brûlé quelques mois plus tard !

Mais surtout, une profonde amitié avec Doreen et Tony, le couple qui m'hébergeait et qui est même venu nous voir à BoraBora. Devenue veuve, Doreen est venue nous voir à Aiguillon et nous l'avons emmenée en Dordogne, traversant des champs de tournesols qui l'ont éblouie. Son commentaire fut : « Je comprends que les Anglais aiment ce pays, car il est beau ». Cette amitié s'est interrompue lorsqu'elle a perdu son combat contre le cancer.

Mais la lutte pour l'entrée des filles dans les pensionnats de garçons fut longue et difficile. Déjà en 1969, lors de ma première année d'assistanat, dans une grammar school – volontary aided (c'est à dire que les parents avaient payé entre autres le labo de chimie et la piscine), la majorité des élèves étaient farouchement opposés à l'inscription de filles dans leur école, présence qui ne manquerait pas d'en faire baisser le niveau. Je m'étais régalé de défendre le point de vue contraire lors d'un débat de la « debating society ». Elles ont fini par forcer les portes au moins en 6th form, et bien entendu dans le cadre de l'externat.

Alors bravo à Winchester College d'entrer, avec vingt ans de retard, dans le XXI° siècle.

Et ce n'est pas fini...


 

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La Maif évolue.

29 Janvier 2021, 15:17pm

Publié par Bernardoc

Et ce n'est pas fini...

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A la source des infos.

26 Janvier 2021, 09:44am

Publié par Bernardoc

Grenelle Blanquer : mascarade inacceptable

Depuis des mois, alors que nous veillons à la sécurité sanitaire de tous et toutes, nous devons faire avec un gouvernement inconséquent, aucune anticipation, des mesures incohérentes, une gestion de crise calamiteuse.

Alors que les conditions d’études sont très difficiles (notamment pour les étudiant/es) et que les personnels se mobilisent au quotidien pour la réussite des élèves, Blanquer avance sur sa ligne de casse de service public d’éducation : moins 1800 postes, contractualisation massive, casse de la formation, transformation des missions, fonctionnement managérial.

A cela s’ajoute le mépris permanent de Blanquer (voir l’hommage à Samuel Paty. une honte !), son absence totale d’écoute, la répression, ses mensonges répétés (chiffres contamination dix fois inférieur à ceux de l’ARS) et les révélations sur son syndicat Avenir

Mépris, dévalorisation, répression, destruction du service public :

Les organisations syndicales Fnec fp FO, CGT éduc’action et FSU de la Gironde appellent les personnels à poursuivre les mobilisations en cours, à s’engager dans l’action et à préparer dans les écoles, les établissements et les services la grève dès le mardi 26 janvier pour exiger « un plan d’urgence pour l’Ecole » :

  • Augmentation des salaires : dégel et revalorisation du point d’indice rattrapage de 20% des pertes subies, revalorisation indiciaire et immédiate de 400€ pour tous.

  • Arrêt de la contractualisation et titularisation de tous les des précaires dans le cadre de la Fonction publique de l'Etat

  • Créations de postes statutaires pour toutes les catégories de personnels à la hauteur des besoins : ouverture des listes complémentaires des concours, allégement des effectifs par classe.

  • Arrêt des suppressions d’emplois

  • Arrêt de la répression, levé des sanctions !

  • Abrogation des lois Blanquer et de l'ensemble des contre-réformes, de la maternelle à l’université.

 

La Fnec fp FO, la CGT éduc’action et la FSU engagent les personnels de l’Education, à construire dès maintenant la mobilisation en prenant position dans les établissements via des motions et en participant aux réunions informations syndicales et AG organisées dans les écoles , établissements et services

Dans ce contexte de ras-le-bol généralisé et de rejet de la politique du gouvernement, nous appelons à soutenir la grève des AED à partir du 19 janvier, à poursuivre la lutte en construisant et en rejoignant le plus largement les mobilisations interprofessionnelles des travailleurs, comme pour le 4 février. Face à la remise en cause de nos libertés fondamentales, de nos droits contenus notamment dans la loi de sécurité globale et l’extension par décret de fichiers de renseignement policier, nos organisations syndicales appellent également l’ensemble des personnels de l’éducation nationale à participer massivement aux mobilisations des samedis 16 et 30 janvier à Bordeaux et Paris.

Et ce n'est pas fini...

 

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