Hejmen de nove.
Mi klarigos poste pri nia partopreno en la 103a Universala Kongreso en Lisbono lastan semajnon.
Et ce n'est pas fini...
Pour éviter d'avoir à me répéter, notes en vrac d'un retraité, incorrigible militant.
Mi klarigos poste pri nia partopreno en la 103a Universala Kongreso en Lisbono lastan semajnon.
Et ce n'est pas fini...
Oni ofte petas de mi : « Kiom da homoj parolas esperanton tutmonde ? » Pour ceux qui n'entendent pas la langue : on me demande souvent : « Combien de gens parlent esperanto dans le monde ? »
A la veille du congrès universel qui se déroule cette année à Lisbonne et qui accueillera largement plus de 1 500 congressistes, voici les 75 pays qui enverront des délégués :
d'abord parmi les pays anglophones, preuve que l'anglais n'est pas la langue universelle, même pour leurs habitants : Australie, Canada, Etats unis d'Amérique du nord,Inde (?), Irlande, Nigeria, République sud africaine, Royaume uni.
Pays lusophones : Angola, Brésil, Portugal.
Pays hispanophones : Argentine, Colombie, Costa-Rica, Cuba, Espagne, Guatemala, Mexique, Pérou, République dominicaine, Uruguay.
Pays francophones : Algérie, Belgique, Bénin, Burundi (?), Canada, France, Guadeloupe ( ! ), RD Congo, Suisse, Togo, Tunisie.
Enfin, pour compléter : Albanie, Allemagne, Arménie, Autriche, Belarus, Bosnie Herzégovine, Bulgarie, Chine, Chypre, Corée, Croatie, Danemark, Estonie, Finlande, Grèce, Hongrie, Iran, Islande, Israël, Italie, Japon, Kazakstan, Lettonie, Lituanie, Luxembourg, Mongolie, Népal, Norvège, Pakistan, Pays-bas, Pologne (le pays de Zamenhof), Roumanie, Russie, Serbie, Singapour, Suède, Slovaquie, Slovenie, Tchéquie, Timor oriental, Turquie, Ukraine, Vietnam.
Ai-je besoin de rappeler qu'aucun traducteur n'est nécessaire à l'intercompréhension de ces divers gens ?
Alors, convaincus ?
Et ce n'est pas fini...
J'étais encore à moitié endormi ce matin, mais j'ai quand même par deux fois entendu parler d’espéranto et espéranto au poste.
Traditionnellement, les espérantistes se réunissent partout dans le monde autour du 15 décembre, jour anniversaire de la naissance de Louis Lazare ZAMENHOF, l'initiateur de la langue universelle. Alors, pourquoi aujourd'hui ces reportages sur la radio nationale, qui avait déjà diffusé un cours en 1988, 101 ans après la création de cette langue ?
Eh bien, aujourd'hui, nous commémorons le centenaire de la mort de Zamenhof, 30 ans après le lancement de cette formidable idée, après la pratique de plusieurs congrès universels, le premier ayant eu lieu à Boulogne sur mer en 1906, avec une certaine inquiétude qui s'est rapidement transformée en instant magique lorsque les participants se sont rendu compte que cela fonctionnait effectivement.
Cette langue, qui devait permettre aux hommes de différentes origines de se comprendre et donc de discuter avant de s’entre-tuer, n'a pas réussi à empêcher la première boucherie mondiale d'éclater en 1914. Et l'on peut se demander si le chagrin devant ce désastre n'a pas été la cause première de la mort de grand humaniste.
Si vous voulez savoir à quoi ressemble la langue, allez faire un tour sur le site de France inter :
https://www.franceinter.fr/societe/esperanto-cent-ans-mort-createur-zamenhof
Et ce n'est pas fini...
Encore une fois, l’espéranto montre sa grande capacité à s'ouvrir au monde et à faire découvrir des richesses parfois insoupçonnées.
Il y a quelques mois, le mensuel Monato consacrait un reportage à cette fameuse vallée de Patagonie peuplée de Gallois qui maintiennent leur langue et leurs traditions depuis des générations loin de « la mère patrie ».
Ce même magasine nous offre ce mois-ci un intéressant article de trois page sur l’œuvre majeure du prix Nobel de littérature Frédéric MISTRAL : Mirèio. Il intitule son article : « Une œuvre merveilleuse dans une langue merveilleuse ». rappelons qu'il s'agit du provençal.
Mais ce qu'il y a de plus surprenant, c'est le nom et l'origine du rédacteur : Garbhan MacAoidh, un Irlandais !
Merci à lui de faire partager à la communauté universelle ce trésor de la littérature.
Et ce n'est pas fini...
Ce soir sera reçue au ministère de l'Education nationale une délégation d'Espérantistes dans le cadre du suivi de la pétition d'il y a quelques années demandant la possibilité de prendre une option "espéranto au bac".
Qu'en ressortira-t-il ? Honnêtement, je suis assez pessimiste et je crains la frilosité de nos politiques qui sont loin d'avoir la volonté d'ouverture que manifestait en son temps l'immense Jean ZAY.
Je vous tiendrai au courant du résultat d'ici quelques jours.
Et ce n'est pas fini...
Tout le monde se souvient encore de Jeanne CALMENT, morte à 120 ans après avoir appris l’esperanto. Aujourd’hui, à midi, nous étions invités à la mairie de Gujan-Mestras par le Sénateur-Maire, Marie-Hélène DES ESGAULX, pour fêter l’anniversaire d’un petit jeune. En effet, Pedro SEVILLA, ancien soldat républicain espagnol, célébrait son premier centenaire.
Le groupe espérantiste de Gujan avait bien fait les choses, et nous étions nombreux, espérantistes ou non, à entourer Pedro pour l’occasion.
La maire a fait un discours qui venait du cœur, plein d’humanité et de fraternité, alternant le « tu » et le « vous », qui a touché non seulement Pedro, mais toute l’assistance. Si quelqu’un ne la connaissait pas, il aurait eu du mal à savoir si elle était de droite ou de gauche. Et le fait qu’elle cumule n’est pas un indice suffisant, puisque c’est une pratique commune à tous les partis.
Puis vinrent les discours en esperanto (traduits) ; d’abord celui de Bernard VIDAL, cheville ouvrière de la cérémonie, puis celui d’Elvezio, court mais plein d’humour (c’est lui qui a parlé du premier centenaire de Pedro).
C’est alors que la maire a offert un bel album photographique du Bassin à Pedro (qu’elle a tout le temps appelé « Pierre ») et la médaille de citoyen d’honneur de la ville.
Enfin, avant le vin d’honneur, tout le monde a chanté La chanson du Bassin (sur l’air de La Madelon) et les espérantistes ont chanté leur hymne, écrit par Zamenhof : La Espero.
Un repas suivait au restaurant du canal pour ceux qui le souhaitaient, avant le gâteau d’anniversaire chez Pedro.
Quelques photos sous le lien :
Et ce n’est pas fini…
1937 : les camarades espérantistes girondins de l’époque demandent à tenir un stand lors du congrès du syndicat des métaux.
2015 : réunion syndicale internationale à la Bourse du travail de Bordeaux.
15 décembre 2015 : Zamenhof tago : présentation du film Esperanto à la Bourse.
La soirée, annoncée également sur RIG à midi, commençait par une visite guidée de ce bâtiment classé au patrimoine pour ceux qui le souhaitaient. Un petit groupe a participé à cette visite (en français), et c’est toujours avec plaisir que je fais découvrir ce « palais du peuple » à ceux qui ne le connaissent pas.
Puis ce fut le temps de la projection du film de Dominique GAUTHIER, qui commence à Byalistock, comme il se doit et visite de nombreux lieux, dont le congrès de Cuba en 2010. Malheureusement, au groupe du début s’étaient jointes seulement deux militantes supplémentaires de la CGT. C’est bien dommage, car l’information, qui avait pourtant été diffusée par le canal syndical, aurait pu intéresser les camarades engagés dans des relations internationales. C’est d’ailleurs ce qu’avait suggéré le congrès d’Amiens de 1906 qui, avait non seulement voté la charte d’indépendance du syndicalisme vis-à-vis du politique, mais aussi, à l’unanimité, une motion en faveur de l’esperanto.
Utopie ? Mais comme disait Victor HUGO : « L’utopie est la vérité de l’avenir ».
Et ce n’est pas fini…
Le Groupe Espérantiste Périgourdin se félicite de la décision, imminente selon ses sources, d'ajouter l'Espéranto comme matière à option au baccalauréat et ce, dès la rentrée scolaire de septembre 2015. Le GEP remercie Madame la ministre Najat Vallaud-Belkacem, qui n'aura donc pas été insensible aux arguments des associations en faveur de l'espéranto : langue équitable, favorisant les rapports pacifiques entre les peuples, neutre sur les plans politique, philosophique et religieux, d'apprentissage facile et rapide, et enfin aux vertus propédeutiques indéniables. Une pétition appelant à cette décision, réunissant 33000 signatures, avait d'ailleurs été remise il y a quelques mois au ministère de l'éducation nationale.
Cette bonne nouvelle s'accompagne d'une autre : le président de la république François HOLLANDE serait en effet sur le point d'annoncer qu'il présidera, en compagnie de Martine AUBRY, l'ouverture le 25 juillet prochain du Congrès universel de Lille, qui réunira pendant une semaine près de 3000 espérantistes venus de plus de 70 pays.
Bien sûr, le fait que ces deux annonces soient publiées le lendemain du 31 mars pourrait les décrédibiliser quelque peu. En tous cas, nous pouvons confirmer aujourd'hui que le Congrès de Lille aura bien lieu et qu'une quinzaine de Périgourdins y rencontreront leurs amis et correspondants de nombreux pays.
Et ce n’est pas fini…
Découverte dans le dernier bulletin d’ESPERANTO Périgord (vintro 2014, page 9), et qui ne m’en voudra pas, j’espère, de le diffuser à mon tour : semu, semu…
Je précise que depuis plusieurs décennies je milite à la LDH (Ligue des Droits de l’Homme).
Dans sa séance ordinaire du 21 juin 1934, le comité central de la LDH décide d’adopter un projet de résolution, suite à un débat ouvert en mars 1931, dans les termes suivants :
« Faut-il adopter une langue internationale ? »
Sur proposition du rapporteur Charles DESPEYROUX :
1° le comité central invite toutes les sections et fédérations à créer des cours d’espéranto à l’usage de leurs membres.
2° décide d’inscrire au nombre de ses revendications l’introduction de l’Espéranto dans les programmes scolaires.
3° décide d’intervenir auprès des autorités compétentes pour qu’un enseignement facultatif de l’Espéranto puisse être donné dans les établissements scolaires.
4° décide de proposer à la Ligue internationale des droits de l’Homme l’Espéranto comme langue officielle de la Ligue.
Quand on sait que la CGT avait voté une résolution similaire lors d’un congrès quelques décennies avant, je me dis que la raison finira bien par triompher.
Et ce n’est pas fini…
Por la unua fojo, ni kunkantis akompanitaj de 4 muzikistoj, kaj nia grupo estis pli granda ol la lastan fojon. Oui, c’était la première fois depuis la mise en route du projet d’animation du Congrès Universel (UK) d’esperanto – le 100ème ! – à Lille l’été prochain que nous avons accueilli autant de chanteurs et de musiciens hors de Gironde : rien que pour les musiciens : l’accordéoniste venait du Mans, la violoniste venait du Tarn et Garonne, le soubassophoniste (si, si, ça existe : regardez les photos !), de l’Aveyron et le guitariste du Limousin. Seule la pianiste venait de Créon. Quant aux chanteurs, c’est un Suisse qui venait du plus loin.
Notre stage à la MPS d’Artigues commençait le samedi après-midi : deux séances de répétition puis une troisième en soirée. L’objectif était de tester nos chansons traditionnelles françaises traduites en esperanto lors d’un concert improvisé devant L’Hermione le dimanche matin, comme nous le ferons sur la place de l’opéra de Lille. Hélas ! Il tombait des cordes au moment choisi pour cette présentation. Nous nous résolûmes donc à retourner nous exercer à l’intérieur, jusqu’à dimanche après-midi.
Tant pis, ce n’est que partie remise, car nous avons déjà des invitations pour nous produire un peu partout en France avant le congrès.
Je ne manquerai pas de vous tenir au courant.
En attendant, les photos sous le lien :
Et ce n’est pas fini…