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Le blog de Bernard SARLANDIE

politique

Une journée de lutte

27 Mai 2010, 23:51pm

Publié par Bernardoc

         Le rendez-vous était à 11 heures place de la Victoire pour un départ à 11h30. Nous avions un quart d’heure de retard et, chose étonnante, la manif était déjà partie. Je remontais quand même jusqu’à la place pour découvrir qu’il y avait du monde, notamment plusieurs autres élus du Haillan.

         Je me mis à marcher derrière un fourgon de la CGT-Cheminots qui proposait une formule à 3 € : deux sandwiches, une pomme et un verre de vin. C’est toujours mieux d’acheter aux camarades plutôt qu’aux camions privés.

 manif retraite27-05-10 017        Muni de mes provisions, je me mis à remonter le cortège : d’abord le Parti de Gauche, suffisamment nombreux, ou je retrouvai Guilhem. Puis je remontai jusqu’à mes camarades du SDEN avec qui je fis un bout de chemin. Je cherchai l’Ugict pour récupérer une pancarte, mais il n’y en avait point : c’était une « chorale ».

  manif retraite27-05-10 021       Je marchai vite devant le rectorat surprotégé ( ?) – comme si on avait l’intention de l’envahir aujourd’hui – et m’arrêtai en arrivant place Gambetta : la Cfdt, la Fsu et l’Unsa était déjà passées, et j’ai attendu plus d’une demi-heure avant que la fin du cortège n’arrive à ma hauteur. D’après les organisateurs, nous étions 35 000 ! Belle manif : dommage qu’il n’y ait pas eu de suite programmée, car le gouvernement, devant « le peu » de mobilisation a décidé d’accélérer son attaque.

   manif retraite27-05-10 022  manif retraite27-05-10 048    Comme la plupart du temps, je défilais aux couleurs syndicales, mais nous étions convenus, dans un Front de Gauche élargi, de mener ce soir  au Haillan à 20 heures une réunion d’information sur les retraites. Petite affluence, mais variée, et qui était composée plus largement que par les seuls adhérents des partis organisateurs (EE, NPA, PCF, PG). Et surtout, devant la volonté des participants de continuer à se battre, décision fut prise de créer un Comité (Collectif ?) local de défense des retraites. Je vous tiendrai au courant.manif retraite27-05-10 043

Et ce n’est pas fini…

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Un moment de grande émotion

19 Mai 2010, 00:42am

Publié par Bernardoc

         En fait, il s’agissait de toute une après-midi, où Le Haillan, en partenariat avec le Consulat des Pays-Bas recevait Jan TERLOUW, un alerte presqu’octogénaire, qui représentait son pays à plus d’un titre. Physicien de formation, homme politique (il a, entre autres, été vice premier ministre), ce qui avait motivé sa venue au Haillan était sa qualité d’écrivain. Il était venu nous parler d’un de ses romans : Oorlogswinter, traduit de façon explicite ( ?) en français sous le titre Michel, récemment porté à l’écran (en 2008) et qui avait concouru pour l’oscar du meilleur film étranger.

          Fort heureusement, l’aéroport d’Amsterdam, fermé pour cause de nuage volcanique lundi matin, était de nouveau en état de fonctionner, ce qui a permis à notre auteur d’arriver à l’heure prévue.

         Après un repas à l’auberge des Tilleuls, l’après-midi se déroula au collège Emile Zola, avec trois classes de 3ème qui se succédèrent pour interroger Jan TERLOUW sur le film tiré de son livre. Il eut même droit à la présentation de courtes saynètes en anglais, même si selon lui la traduction française était de meilleure qualité.  

         La rencontre se poursuivit, devant une affluence remarquable, à la médiathèque du Haillan, où le public, avec une forte proportion de Néerlandais, n’a pas boudé son plaisir.

NL 2010 028         La sensibilité, la sincérité et l’émotion imprégnaient toutes les réponses de l’écrivain, sollicité par Fabien DUTOURD dont l’animation fut parfaite et qui permit à Jan TERLOUW de nous transmettre la profonde humanité qui l’habitait. Cet échange se clôtura par le jeu des élèves du collège dont certaines (et non, il n’y avait pas la parité !) avaient un accent anglais remarquable.

 NL 2010 032        Après avoir évoqué ce terrible hiver 1944-45 au cours duquel des milliers de néerlandais moururent de faim et de froid, le consulat nous offrit un somptueux buffet qui régala tout le public.

         Une expérience à renouveler bientôt ? Déjà, Madame VARLOUD envisage de prolonger l’échange avec Alkmaar l’an prochain.

Et ce n’est pas fini…

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10 mai 1981

10 Mai 2010, 09:28am

Publié par Bernardoc

 

 29110 1258727596978 1493283659 30534185 7553652 n        Faut-il déjà expliquer aux enfants ce que cette date sur certaines plaques de rue signifie, comme le 4 septembre (« le 22 septembre, aujourd’hui, je m’en fous ») ou le 19 mars 1962 ?

C’était il y a bien longtemps. Quels espoirs ont pu naître à vingt heures ce soir-là ! Je n’ai jamais chanté L’Internationale aussi faux en buvant le champagne sur notre balcon du 7 rue Jean Moulin (belle adresse, n’est-ce pas ?)

Nous devions changer la vie et nous y croyions ! L’arrogance et le mépris laissaient place à la générosité du peuple. La peine de mort, vestige d’une époque cannibale, était révolue. Nous allions mettre en place un grand SPULEN (Service Public Unifié et Laïque d’Education Nationale). Nous allions nationaliser et faire profiter la République des profits des grandes entreprises. Un gouvernement d’union de la gauche allait se mettre en place, avec les communistes (aïe aïe aïe : dans combien de temps les chars soviétiques allaient-ils atteindre l’arsenal de Brest, balayant tout sur leur passage ?)

De belles images restent en mémoire : MITTERRAND au Panthéon, MITTERRAND et MAUROY remontant les Champs Elysées côte à côte dans la même voiture (qu’est-ce que nos dirigeants étaient grands à cette époque !), la manifestation au Bourget au printemps 1982 et le discours inspiré du grand ministre de l’Education nationale que fut Alain SAVARY…

Des résultats sensibles rapidement : abolition de la peine de mort, cinquième semaine de congés payés, 39 heures (mais pourquoi n’avoir pas profité de l’élan pour passer à 35 heures directement ?), début des nationalisations,…puis patatras. La droite la plus réactionnaire se mobilise et, au lieu de s’appuyer sur le soutien du peuple de gauche, le gouvernement tente d’amadouer les patrons, les ministres communistes disparaissent, le grand SPULEN est abandonné. « Changer  la vie » n’était plus à l’ordre du jour, on allait se contenter d’aménagements.

1986 et le premier gouvernement de cohabitation (CHIRAC) allait rogner ce qui avait été mis en place dans l’enthousiasme.

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Et ce n’est pas fini…

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L'Europe a 60 ans

9 Mai 2010, 18:54pm

Publié par Bernardoc

 

 

         logo kune ekde195760 ans de paix, 60 ans d’espoir, 60 ans de fraternité…

         60% d’abstention aux dernières élections…

L’évidence est que ce n’est pas l’Europe que nous voulons : n’oublions pas que la voix du peuple qui s’était prononcé par référendum a été bafouée. Donc à quoi bon voter se sont dit une majorité du peuple français.

Est-ce que ça valait la peine de construire l’Europe ?

Lorsqu’on voit l’inaptitude de nos institutions européennes à soutenir un pays en difficulté, mais se retrancher derrière les banques qui vont se sucrer sur le dos de ce pays blessé et derrière le FMI, il m’arrive encore d’en douter.

Pourtant, pour moi, l’Europe représente encore un espoir, mais c’est à nous de construire l’Union que nous voulons.

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Et ce n’est pas fini…

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Toujours aussi perfide !

8 Mai 2010, 10:02am

Publié par Bernardoc

         Les Britanniques ont voté, toujours selon le même système : scrutin uninominal à un tour, le candidat arrivé en tête étant élu, même s’il n’a pas obtenu plus de 30% des voix. C’est leur démocratie.

         Ce système était censé provoquer des majorités fortes avec des chambres bleu horizon ou rose pâle en éliminant tous les trouble-fêtes qui ne disposaient pas des puissants moyens des grands partis, les conservateurs et les travaillistes. D’ailleurs, contrairement à notre parlement, Westminster n’est pas composé d’un hémicycle mais de deux tribunes se faisant face, et encore, elles manquent de places !

         Et bien, ce beau stratagème vient d’échouer et deux jours après les élections, le premier ministre n’a toujours pas été désigné car aucun des deux grands partis « historiques » n’a obtenu la majorité absolue : il va donc falloir composer avec les libéraux-démocrates (leur Modem à eux).

         Ce bipartisme a quand même évolué au cours de l’histoire : pendant des siècles l’opposition était entre les libéraux et les conservateurs. Mais lors de la révolution industrielle du XIX° siècle, les syndicats ont mis en place une courroie de transmission destinée à faire entendre leur voix au parlement : ce fut la naissance du parti travailliste qui a peu à peu poussé les libéraux sur la touche, et pendant des décennies les élus libéraux pouvaient se réunir dans une cabine téléphonique…jusqu’à ce que ce parti se transforme par l’apport de transfuges des conservateurs comme des travaillistes pour donner naissance aux « lib-dem ». A ces élections, ils y croyaient puisque les sondages leur donnaient jeu égal avec les deux autres partis.

         Et bien, grâce au système électoral (ATTENTION, C’EST CELUI QUE LA DROITE VOUDRAIT INSTAURER EN FRANCE, au moins pour les conseillers territoriaux), ils sont restés à leur place de troisième force, témoin de la lutte des deux « grands » partis.

         A ma connaissance, il n’y a que les Verts (qui n’ont qu’un seul élu, à Brighton) qui demandent la proportionnelle.

Et ce n’est pas fini…

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R.I.P.

7 Mai 2010, 13:42pm

Publié par Bernardoc

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         Né avant les européennes, mort après les régionales, Siné Hebdo n’est plus. Je vais le regretter, mes mercredis seront bien ternes maintenant. Cette joyeuse bouffée iconoclaste venait chaque semaine illuminer ma réflexion. Je considérai Siné Hebdo comme l’organe officieux du Front de Gauche, et les analyses, à un format court et lisible, aidaient à progresser. Et il n’y avait pas besoin de faire de propagande pour nous rappeler sa parution : on était fidèle tous les mercredis…alors que Charlie-hebdo qui s’est procuré mon adresse internet sans que je ne la lui aie jamais communiquée m’avertit chaque mardi, ce qui encombre d’autant ma boîte « spam ».

         Comment Siné Hebdo  est-il arrivé à mettre la clé sous la porte  avec les pointures qui signaient les articles, et qui faisaient de lui sûrement le magazine documenté avec le plus de sérieux, mais aussi de révolte. Pour mémoire, et pour en citer quelques uns : Christophe ALEVEQUE, Isabelle ALONSO, Guy BEDOS, BERTH, Pierre CONCIALDI (lumineux sur les retraites), Gérard FILOCHE (ma référence en droit du travail), GELUCK (hors du Chat), Noël GODIN (avec ses références littéraires « sulfureuses »), GUDULE et ses coups de gueule, JIHO, André LANGANEY le scientifique, Etienne LIEBIG et ses recherches sur les noms de rues, LINDINGRE pour le style de ses dessins découverts dans le journal, de même que MIX & REMIX, la philosophie de Michel ONFRAY, les chroniques épisodiques du camarade Didier PORTE, le feuilleton puis les nouvelles noires de Serge QUADRUPPANI (que j’avais connu lycéen), Patrick RAYNAL (un de mes contemporains à la fac de Nice), Michel WARSCHAWSKI, correspondant permanent en Israël (pas mal pour un journal dont le directeur était accusé –à tort, bien évidemment- d’antisémitisme) et bien entendu le patron octogénaire SINE.

         Vous découvrez ces noms maintenant ? Dommage, il est trop tard : le dernier numéro (86) est sorti le 28 avril.

         Merci pour cette trop courte période. Le début m’a au moins permis d’attendre ma retraite avec un peu plus de courage en voyant que je n’étais pas le seul à être révolté par l’injustice.

Et ce n’est pas fini…

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Le parlement européen communique

5 Mai 2010, 06:58am

Publié par Bernardoc

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         Dans le cadre de ma délégation, le Maire m’avait chargé de le représenter au Forum Citoyens « L’Europe au quotidien ».

         C’est une nouvelle ( ?) forme de communication mise en œuvre par le Parlement européen et par laquelle les députés européens viennent à la rencontre des électeurs de leur circonscription, pour nous le grand sud-ouest.

         Ils étaient donc trois : Alain LAMASSOURE  de l’UMP, Françoise CASTEX du PS et Catherine GREZE  d’Europe-écologie.

         J’avais assisté à un débat similaire avant les élections européennes, et ce qui m’avait frappé à l’époque, c’était qu’il était très difficile de faire la différence entre les expressions de droite et de gauche (représentée alors par Gilles SAVARY).

         Et bien, un an après les élections, ça n’a pas changé : on se vautre dans les bienfaits du consensus mou et des énormes changements positifs apportés par le traité de Lisbonne (vous savez, la copie conforme de celui que le peuple français avait repoussé un certain jour de mai 2005) ; bref, un beau morceau de propagande orchestrée par une pensée unique.

         J’ai retenu cependant deux choses intéressantes : Alain LAMASSOURE nous a fait une brillante démonstration sur le fait que, tant la France, que l’Italie ou l’Allemagne étaient fort mal gérés. Je vous renvoie à vos journaux habituels pour vous rappeler qui est à la tête de ces états depuis un certain nombre d’années, et vous, électeurs mes frères, vous savez ce qu’il vous reste à faire !...

         Catherine GREZE, elle, nous a signifié qu’Europe-écologie était pour une liste européenne avec une circonscription unique : au moins tout le monde voterait de la même façon. Ce me paraît une chose à étudier fort sérieusement.

         J’ai fait remarquer  qu’il manquait une des composantes des élus de notre circonscription, à savoir Jean-Luc MELENCHON ; on m’a répondu qu’il avait été invité. J’ai regretté son absence, on aurait (peut-être ?) entendu un son de cloche un peu différent.

Et ce n’est pas fini…

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Bordeaux, 1er mai 2010

2 Mai 2010, 09:31am

Publié par Bernardoc

1er mai 2010 013

         Une fois de plus, hélas, FO a fait bande à part. Pourtant, avec ce qui se trame contre nos retraites (opération bien cachée derrière le niqab), l’unité la plus large était nécessaire. Le cortège des autres organisations était cependant relativement imposant : les absents ont eu tort, d’autant que l’annonce de pluie qui devait décourager les manifestants s’est avérée erronée.

1er mai 2010 011         Le rassemblement place de la République a donné l’occasion à Corinne VERSIGNY d’étrenner son tout nouveau mandat, puisqu’elle a été élue secrétaire générale de l’UD-CGT33 lors du dernier congrès. C’est donc elle qui, juchée sur le toit du camion sono de la CGT a lu le discours commun des organisations pour ce jour de lutte.

         Puis la manif s’ébranla pour se dérouler selon un parcours classique jusqu’aux quais via Gambetta et remontée cours Alsace-Lorraine pour se terminer sous un beau soleil à la Victoire…qui malheureusement ne fut pas « en chantant ». J’ai l’impression que depuis quelques années L’Internationale fait peur, et il a fallu attendre la toute fin du cortège pour en entendre quelques mesures dans les rangs du NPA. Ce dernier avait été précédé par un carré d’une douzaine de militants de Lutte Ouvrière qui, bien serrés, réussissaient à faire entendre leurs slogans sur leur passage.

1er mai 2010 018         Bon, c’était les vacances, c’était un samedi, il faisait beau ; c’est pour cela que tout reste à craindre entre le 14 juillet et le 15 août : le retour des vacances d’été risque d’être douloureux, mais le bronzage permettra sans aucun doute aux travailleurs de se faire à leur nouveau statut de futurs retraités épuisés et pauvres.

1er mai 2010 019

Et ce n’est pas fini…

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Sécurité à l'école

7 Avril 2010, 23:52pm

Publié par Bernardoc

         Ainsi apparaissent le chiffre des exclusions définitives -17 000- et celui des exclusions temporaires (même si l’on peut avoir des doutes quant à l’exactitude de ce dernier, sûrement sous-évalué). Je m’attends à voir la majorité des syndicats monter au créneau pour protester, car si j’ai bien compris il est bien indiqué que ce n’est pas une manière de gérer les élèves.

         En effet, j’ai eu l’occasion de présider plusieurs conseils de discipline, qui aboutissaient en général à une exclusion définitive (car vu la lourdeur de cette procédure, j’ai presque toujours évité de convoquer un conseil de discipline pour un simple rappel à la loi), et j’avais toujours un sentiment d’échec. Si on en arrivait là, c’est que tout le reste avait échoué, et la pression de la communauté éducative (enseignants, mais aussi parfois –et de plus en plus- parents) devenait trop prégnante pour échapper à cet acte éducatif ultime.

         Debarbieux insiste lourdement sur le travail dans la durée et la stabilité des équipes, ce qui devient de plus en plus difficile à envisager : la suppression des postes, leur transformation en heures supplémentaires qui entraînent l’embauche de ces précaires sans droits et sans formation qu’on appelle « vacataires » pour un maximum de six heures par semaine, et qui, bien entendu, n’ont aucun espoir de pouvoir continuer dans le même établissement l’année suivante, même s’ils ont donné entière satisfaction. Alors, quid de la stabilité dans ces conditions ? On encourage les chefs d’établissement à proposer des heures supplémentaires aux titulaires ; mais avec les conditions de travail qui se dégradent, notamment les incivilités ou les actes de violence qui se multiplient, comment les gens accepteraient-ils ce fardeau supplémentaire ?

         On nous serine aussi que la nomination de personnel supplémentaire n’est pas la panacée. Pourtant, je me souviens d’un collège en Zone Urbaine Sensible (qui avait toutes les caractéristiques d’un collège « Ambition réussite ») dans lequel j’ai pu piloter un travail sur le fond grâce à la présence de cinq aides-éducateurs dont les derniers ont disparu –sans être remplacés par quiconque- en 2007.

         Et que dire de ces étudiants actuels qui vont se retrouver propulsés devant une classe à la rentrée sans aucune formation : il sera intéressant de voir le nombre de démissions provoquées par une erreur contre laquelle ils n’auront pas été prévenus. A mon avis, et malgré ces « Etats généraux », on n’est pas sortis de l’auberge !

Et ce n’est pas fini…

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Jumelages

7 Avril 2010, 10:43am

Publié par Bernardoc

SNB11732

         Ce week-end de Pâques, comme une année sur deux, les correspondants anglais d’un certain nombre de Haillannais (ou de voisins) sont venus leur rendre visite : c’est ce qu’on appelle le jumelage.

 SNB11730        La municipalité a marqué le coup en faisant flotter place Henri Bos le Union Jack sur le mât le plus haut, tandis que les drapeaux français et européens, mais aussi les drapeaux espagnol et grec l’encadraient sur des mâts plus bas. Quel beau symbole de notre volonté européenne, qui est également visible tous les jours au long de ce que j’appelle la rue des jumelages (Hustin en fait), jalonnée par les trois ronds-points dont les décors représentent chacun un pays ! SNB11725[1]

Cependant, nous avons pu déplorer qu’aucun officiel britannique n’ait fait le déplacement et qu’aucun nouvel Anglais n’ait souhaité venir visiter leur ville jumelle de France, alors que certaines familles avaient leur porte ouverte, prêtes à accueillir et à tisser des liens avec des représentants d’Enderby.

C’est vraiment différent de ce qui se passe avec nos deux autres villes jumelles, avec qui les relations se font davantage de ville à ville, ce qui me paraît normal.

Faire vivre un jumelage, n’est-ce pas construire ensemble et collectivement un projet qui puisse déboucher véritablement sur des réalisations concrètes ? Peut-être est-ce une piste qui permettrait de redonner du souffle à nos relations et relancer l’étude du français outre-manche ?  Sans compter que ces projets pourraient être menés conjointement et déclinés avec nos trois villes jumelles. Et pourquoi ne pas associer nos partenaires aux actions internationales de solidarité menées par d’autres associations haillannaises, en direction de l’Afrique notamment ?

Du boulot en perspective donc, mais de l’espoir !

Et ce n’est pas fini…

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