Arrivée à Kalambaka.
Comme prévu nous arrivons à Kalambaka jeudi soir à 18h30. En arrivant, je reconnais l’hôtel dans lequel nous avions déjeuné en 2004, celui, je le découvrirai plus tard, dans lequel fut scellé le jumelage avec les autorités politiques et religieuses. Avant de descendre du car, on me montre un homme : c’est Grigorio, votre hôte, ancien directeur d’école, comme son épouse Eleni. Nous prenons contact et effectivement, comme me l’avait signalé Nicole, ils parlent grec, grec et grec. Nous nous dirigeons de concert vers la terrasse d’un bar où nous prenons le café, qui se déguste avant le repas, comme nous avait averti Andreas. A une table voisine nous remarquons Ilias et Cryssa que nous avions accueillis chez nous l’année précédente. Nous allons donc rapidement les saluer. Et là, nous avons eu l’impression d’être au centre d’une embrouille car Ilias est venu discuter avec nos hôtes et il n’avait pas l’air content. Heureusement ce moment ne s’est pas prolongé, nous étions attendus à la mairie, en face : discours convenus de bienvenue, traduit dans les deux sens par Elli, et remise d’une pochette de documents touristiques à chaque participant.
Puis nous arrivons à la maison, où la table était mise pour nous quatre, mais nous comprenons que ce soir nous mangeons dans une taverne avec Ilias, Cryssa, les Danflous…et Stefano et Manuela qui arrivent en même temps que nous sur le parking ; repas gargantuesque que nous n’avons pu terminer.
Après une bonne nuit, nous nous pointons sous un ciel gris à 8h30 au rendez-vous : personne ! Le papier était faux : c’était 9 heures. Grigorio nous a conduits alors en attendant sur les hauteurs de Kalambaka, pour visiter Notre-Dame, une église byzantine du XI° siècle – en fait on n’en est pas sûr et les dates varient du VII° au XIII° siècle -, célèbre entre autre par son ambon à deux escaliers. Vous ne savez pas ce qu’est un ambon ? Moi non plus : en anglais on dit « ambo » : j’ai vu cela comme une sorte de chaire au centre de la nef. C’était l’heure de la messe, et c’est là que j’ai pu me rendre compte que le pope officiait séparé des fidèles par une iconostase, sorte de mur percé de trois portes séparant l’autel de la nef. Cette courte et intéressante visite nous a conduit jusqu’à neuf heures et le départ pour l’excursion de la journée, en commençant par…La suite au prochain numéro.
En attendant, les photos sous le lien :
Et ce n’est pas fini…