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Le blog de Bernard SARLANDIE

voyages

Ek al la laboro !

4 Septembre 2010, 08:27am

Publié par Bernardoc

paris bourse eo 032


          La première réunion à laquelle j’avais décidé de participer était celles concernant les villes jumelées. Elle était animée, par défaut, par notre ami japonais HORI Jasuo, que nous avions accueilli en Gironde au printemps. J’y étais allé car ma délégation municipale se trouve être les jumelages et les partenariats internationaux, et je pensais voir la concrétisation de ce que j’avais avancé à Tours il y a un an, lors de la première rencontre nationale des comités de jumelage.

         Ce fut hélas bien décevant : une petite douzaine de participants seulement, et bien peu de témoignages satisfaisants : en fait, la plupart des gens étaient venus comme moi, mais n’avaient rien à apporter de vraiment concret. Un Cubain souhaitait démarrer un jumelage, mais la taille de sa ville n’avait rien à voir avec celle du Haillan ; à la limite on aurait pu songer à un jumelage de sa province avec la Gironde, mais je n’allais pas me lancer à proposer cela.

         Nous étions en pleine crise belge, et c’était très réconfortant de voir un Flamand et une Wallonne se parler avec bienveillance dans une langue neutre. Une solution pour ce pays ?

         J’ai regretté de ne pas voir à cette réunion le maire de Herzberg am Harz, en Allemagne, qui, il y a quatre ans, a été baptisée à l’unanimité du conseil municipal, la ville de l’Esperanto, et donc qui depuis ce temps-là accueille de nombreuses manifestations espérantistes, puisque cette langue y est devenue la deuxième langue officielle.


Cuba2 248


         J’ai cherché si parmi la quinzaine d’Espagnols présents il y en avait de Colindres, je n’en ai pas trouvés, à moins qu’il ne s’en cache parmi les personnes qui n’ont donné que leur adresse électronique. Ce serait pourtant bien pratique pour construire des relations internationales égalitaires de pouvoir s’appuyer sur cette langue-pont a-nationale.

Et ce n’est pas fini…

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Solena inaùguro

22 Août 2010, 19:01pm

Publié par Bernardoc

  Maurice 079       Dimanche matin : ouverture solennelle du congrès, sous la présidence du « haut protecteur », Fernando Rojas GUTIERREZ, vice-ministre de la culture, dont les quelques mots en esperanto furent très applaudis ; une succession de discours dont, hélas, le moins écouté fut certainement celui du Président de UEA, Probal DASGUPTA, qui tenta de faire passer dans le même temps que les autres un discours deux fois plus long !

         Puis ce fut le défilé des 59 nations représentées à ce congrès avec les salutations très variées des délégués ; bien entendu, tous se sont exprimés en esperanto, mais la plupart complétaient par quelques mots dans leur langue maternelle. A noter l’hésitation de la déléguée belge, qui a préféré s’en tenir à l’esperanto ! Parmi ces délégués, la plus longuement applaudie, qui reçu une véritable ovation, fut la déléguée des USA, qui, comme ses deux autres collègues, s’était mise hors-la-loi en venant à Cuba, puisque les voyages sont interdits entre ces deux états. Ils étaient donc venus en passant par le Canada ou le Mexique, mais risquent de lourdes peines à leur retour si la justice décide de s’en mêler.

jour1 Malfermo 012         Ensuite, après ces deux (très) longues heures, il fallait songer à se restaurer, avant d’entamer véritablement les activités du congrès, dès 13 heures pour ce qui me concernait.

Et ce n’est pas fini…

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La vieille Havane

20 Août 2010, 10:01am

Publié par Bernardoc

         Donc, excursion du samedi après-midi, et tant pis pour la réunion de ceux qui participaient pour la première fois à un congrès.

         Nous partons, toujours en car chinois, mais beaucoup moins confortable et spacieux que celui de la semaine précédente.

         Notre guide : Alexis, un Cubain qui enseigne auprès d’enfants handicapés en Suisse alémanique depuis 17 ans, qui a saisi l’occasion du congrès pour revenir faire un tour au pays, et qui parle un esperanto d’une excellentissime qualité.

         Nous longeons le Malecon avant d’obliquer vers le cimetière Colomb et d’arriver à l’arrêt obligé, sous un soleil de plomb, sur la place de la Révolution, lieu de tous les discours de Fidel et des grandes manifestations patriotiques (sauf celles qui se déroulent sur la place idoine en face de l’ambassade de Suisse, qui gère les intérêts étatsuniens).Cuba2 078Cuba2 076

 Cuba2 077       Il y avait effectivement plusieurs cars, mais la place apparaissait quasiment vide. Plusieurs ministères entourent cette place, et sur deux d’entre eux les immenses portraits du Che et de Camilo CIENFUEGOS, héros de la Révolution, disparu très tôt, après un décollage de Camaguey, et dont l’avion n’est jamais arrivé à La Havane.

        

 

  Cuba2 079  Puis, nous arrivons à la vieille ville, où alternent des immeubles de toute beauté et des bâtiments qui auraient bien besoin d’être rénovés, et c’est là que le blocus se fait sentir, en empêchant l’arrivée de certaines matières premières non produites à Cuba.

Cuba2 099         Une marche agréable à travers les petites rues et les différentes places ou parcs qui se termina, comme pour toute la foule des touristes, devant le Capitole, bien plus grand que celui des USA.Cuba2 089

Et ce n’est pas fini…

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La Havane, avant le congrès

17 Août 2010, 11:40am

Publié par Bernardoc

 

Cuba2 068

Cuba2 069         Le samedi matin, vers onze heures, nous décidons d’aller nous promener autour de l’hôtel. Nous étions cinq, et j’étais le seul homme. Je n’arrêtais pas de mitrailler, en particulier les grosses américaines (je parle des voitures, bien sûr) des années ’50, qui font maintenant partie du patrimoine de Cuba, et qui avaient une solidité certaine puisqu’elles roulent toujours cinquante ans plus tard. Je ne rentrais donc pas mon appareil dans mon sac à chaque fois, mais il était pendu à mon poignet, prêt à saisir l’instant magique.Cuba2 071

         Les filles avaient remarqué que nous étions suivis par un cubain depuis un moment, et soudain, il est passé devant elles, est arrivé jusqu’à moi plié en deux : j’ai cru que c’était un mendiant…Tu parles, il a saisi mon appareil, a tiré un coup sec et est parti en courant. « Salaud ! » fut le seul mot qui m’a échappé et le temps que je réagisse, il avait déjà trois mètres d’avance sur moi…qu’il a conservés car la différence d’âge s’est faite sentir ; et lorsqu’il a sauté deux murs, je n’ai même pas pensé à lui balancer un caillou dans la tête ! Visiblement, il avait attendu le bon endroit, qui lui permettrait de s’échapper sans encombre, pour commettre son forfait.

         Retour à l’hôtel où on propose de m’accompagner à la police pour porter plainte, mais comme nous devions visiter la vieille Havane dans l’après-midi, je leur ai dit que ce n’était pas urgent, que je n’espérais pas retrouver mon téléphone (et les 250 photos de la première semaine !), mais que j’avais besoin d’une attestation pour l’assurance. On me dit que la plainte devait être déposée dans la journée et je pris donc rendez-vous le soir vers 18 heures.

         A l’heure dite, le policier n’était pas arrivé, ce qui me permit d’aller faire un tour à la Movada Foiro, où nous rencontrâmes Fabrice, qui ne logeait pas au même hôtel que nous. C’est là qu’on vint me chercher, et alors que depuis midi je parlementais en anglais avec Janet de l’hôtel, le soir ce fut Adelys qui étudiait le français qui m’aida.Cuba2 295

         L’interrogatoire fut très sérieux et nous nous transportâmes sur les lieux du « crime » avec Mijo (car le chef refusa de laisser Adelys m’accompagner). Le policier interrogea le voisinage et deux enfants vinrent spontanément confirmer la description du voleur en ajoutant un détail qui m’avait échappé : les tatouages sur les mollets du voleur.

Et ce n’est pas fini…

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Dernier jour avant le congrès

16 Août 2010, 10:33am

Publié par Bernardoc

Et oui, nous n’avions pas vu passer cette courte semaine. Et nous allions la terminer en beauté en allant passer la journée sur un petit bijou au nord de l’île, à l’ouest de La havane : Cayo Levisa.

Cuba2 116C’est au cours de ce trajet depuis Viñales que Marta nous parla des 5 Cubains emprisonnés aux USA, prisonniers dont les portraits ou les monuments commémoratifs figurent partout. Et là, on sentait bien que c’était son cœur, comme le cœur de tout le peuple cubain, qui parlait pour réclamer la libération de ces cinq intellectuels prisonniers depuis plus d’une dizaine d’années. Et le slogan récurrent est : « Ils reviendront ! »clip image002-copie-4

Nous arrivons donc à l’embarcadère et sommes surpris de devoir laisser Georges, notre chauffeur, à terre : il n’avait pas de passeport et les garde-frontières ne lui ont pas permis de venir avec nous sur une île en face du continent américain ! C’est une des choses choquantes à Cuba. Nous embarquons donc sur un bateau dont je me demande s’il supporterait la traversée Giens-Porquerolles, et une petite demi-heure plus tard nous débarquons sur Cayo Levisa. Nous marchons sur un ponton au milieu des palétuviers et, après le cocktail de bienvenue, chacun opte pour l’activité de son choix. Trois de notre groupe choisissent d’aller plonger, et c’était un lieu superbe : nous nagions au milieu d’un véritable aquarium avec des tas de poissons tropicaux, et ce qui m’a étonné le plus, c’était le nombre de gorgones qui se déployaient à une très faible profondeur.Cuba2 063

Cuba2 064         Trois quarts d’heure étaient largement suffisants pour découvrir le lieu, et le bateau nous ramena sur l’île, où nous attendait le repas chantant. Après, chacun put profiter de la plage, qui en valait la peine ! en sirotant d’autres cocktails ou en profitant du farniente.Cuba2 067

Puis ce fut le départ qui nous amena à l’hôtel Palco qui jouxtait le lieu du congrès, vers 19h30. Adieux à Georges et Marta : nous étions maintenant en Espérantie.

Et ce n’est pas fini…

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Le Mural de la Prehistoria

15 Août 2010, 11:28am

Publié par Bernardoc

         Une des curiosités de la Valle de Viñales, et qui n’a rien à voir avec la préhistoire. Peinte au début de la Révolution sur tout un pan de mogote, cette fresque gigantesque (180x120 mètres) représente l’évolution et elle est régulièrement entretenue par des peintres qui vont la rafraîchir : c’est la raison pour laquelle pendent plusieurs cordes le long de la paroi.

 

Surklifa fresko

        clip image002-copie-2

 

Comme toujours, Estelle répondait aux sollicitations pour faire le spectacle.


         Mais en fait, la partie la plus intéressante de la visite était le restaurant et sa piña colada avec « ron » à volonté. On n’a pas trouvé mieux ailleurs !


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Dernière soirée à Los Jazmines : animation afro-cubaine.

Et ce n’est pas fini…

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En route pour Vinales

14 Août 2010, 14:56pm

Publié par Bernardoc

  

Pinar del rio       Première escale à Pinar del Rio où nous visitons une fabrique de cigares sise dans l’ancienne prison. Nous sommes en plein dans le Cuba typique (ou touristique ? ) : des portraits du Che partout (livres, T-shirts, produits dérivés,…), mais aussi une population très mélangée, jeunes ou vieux, hommes ou femmes, blancs, noirs et métis, travaillant sans distinction aux mêmes tâches de production ou de vérification. Il était interdit de prendre des photos à l’intérieur, nous visiterons donc une plantation de tabac où le paysan nous expliquera toutes les étapes de la culture et du séchage avant  la livraison à la fabrique.Cuba2 048

 

Le séchoir à tabac

 

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Le planteur et ses explications traduites par Marta

 

Cuba2 052

 

Les feuilles en train de sécher

 

Cuba2 054

 

En attendant d'être expédiées

 

Cuba2 055

 

Le roulage du cigare (toujours à la main)

 

En la valo de Vinales

 

Il ne pousse pas que du tabac à Vinales, on y trouve aussi des rizières.

 

         Ce jour-là nous avons dû traverser une grotte pour aller au restaurant (déjeuner en musique !) et ensuite c’est en bateau que nous avons visité la grotte de l’indien.Cuba2 031

 

L'entrée de la grotte

Cuba2 035

 

Nous progressons

 

Cuba2 036

 

Ca va : on ne s'est pas perdus !

 

Cuba2 038

 

Au restaurant

 

Kantoj kaj dancoj

 

En musique !

 

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La grotte de l'Indien

 

Cuba2 043

 

A l'air libre

 


  Maurice 027        Arrêt à Viñales, presque en face de la loge maçonnique, dans laquelle nous pénètrerons le Maurice 026lendemain, devant laquelle est érigé un buste de Marti avec des inscriptions à la gloire de la franc-maçonnerie universelle sur les trois côtés de la stèle.


Cuba2 045

 

Rue principale de Vinales

 

Fresxa cxevalo k. malfresxa aùtomobilo

 Los Jazmines6        L’hôtel Los Jazmines, qui dominait la plaine parsemée de mogotes (sortes de protubérances en forme de pains de sucre), nous accueillit ensuite avec sa piscine et sa belle vue.

Cuba2 059

Et ce n’est pas fini…

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"L'insolite Pedro"

13 Août 2010, 20:51pm

Publié par Bernardoc


Orkideo         Le titre est emprunté au Guide du Routard. Suite à un mauvais mouvement, Rose marchait de guingois depuis le début du voyage. Marta avait promis de s’enquérir d’un masseur pour la soulager. Ce ne fut pas facile, mais avant cela, place aux visites prévues au programme, et notamment le jardin des orchidées, qui avait été légué à l’état par son créateur. Ce n’était pas la bonne saison pour les orchidées, mais il y avait de nombreuses plantes caribéennes…et bien entendu : de la musique !Cuba2 012

 Cuba2 016        Nous nous y rendîmes à pied car ce jardin-musée à flanc de colline était situé tout près de la Villa Soroa. La visite a duré une heure, et après avoir grimpé sur la colline, nous descendîmes les 278 marches jusqu’à la cascade El arco iris de Cuba. Tout le monde n’est pas descendu, mais je fus le seul de notre groupe à aller tester l’eau, surprenamment chaude, de la cascade. Je remontais pieds nus, beaucoup plus sûrement que j’avais descendu en tennis, pour retrouver le reste du groupe au restaurant El Salto où nous déjeunâmes en musique et où nous restâmes jusqu’à la fin de l’averse tropicale.

         L’après-midi nous profitâmes de la piscine avant de revenir jusqu’aux Baños Romanos où officiait Pedro. Il commença à masser Rose là où elle avait mal, puis me proposa ses massages ainsi qu’à Marta, avant de reveniSoroa 085r aux pieds de Rose ; et là, une seule manip’ et la douleur avait disparu et Rose se remit à marcher droit. Le prix demandé (10 CUC) nous a paru dérisoire pour une telle guérison instantanée, si bien que nous avons été généreux et le lendemain matin, jour du départ de Soroa, Pedro était là pour prendre de nos nouvelles.Maurice 004

 

Notre bungalow était celui du mileu, en bas à droite.

         Tiens, au fait, Soroa doit son nom à un immigré français, Jean-Pierre SOROA, qui avait quitté Haïti lors de la révolution et s’installa dans la Sierra del Rosario pour y planter du café.

Et ce n’est pas fini…

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Lundi 12 juillet 2010

8 Août 2010, 12:00pm

Publié par Bernardoc


         Avec plus d’une demi-heure de retard, nous quittons l’hôtel Presidente, en direction de l’Ouest. Nous traversons La Havane et ses riches quartiers abandonnés par les suppôts de Batista à l’arrivée des guérilleros avant de prendre l’autoroute qui, après la traversée de la province de La Havane, nous conduira à la Biosphère de Las Terrazas (classée par l’Unesco).

         C’est quelque chose l’autoroute à Cuba : on y dépasse des calèches, des cyclistes, on y rencontre des auto-stoppeurs en masse sous les ponts…On sort de l’autoroute sans passer par un échangeur, mais à un croisement ordinaire…Plus on roulait, en ville ou bien à la campagne, plus je me disais que j’étais bien content de ne pas tenir le volant.Cuba2 009

 


Soroa 005 Las Terrazas.Rol7        Après deux heures de voyage, nous voila arrivés à Las Terrazas. Bien entendu cocktail de bienvenue en musique (et à chaque fois les groupes nous proposaient leurs CD). Puis visite de l’endroit : surprenant : des espèces de HLM en pleine verdure et avec une recherche architecturale certaine. Marta nous faisait les commentaires dans un excellent français alors qu’elle n’avait appris notre langue (la franca, ne l’esperanto) qu’à partir de l’université, et qu’elle n’avait jamais mis les pieds dans un territoire francophone. Cuba2 022

         Cette visite, qui nous a fait grimper et descendre plusieurs fois car le site se trouve sur des collines (nous sommes dans la Sierra del Rosario, dans la province de Pinar del Rio) se conclura par une spécialité de café, puisque ce fut une grande région productrice. Nous avons envahi une minuscule terrasse et chacun a pu choisir ce dont il avait envie ; moment convivial et fort agréable.Cuba2 027

         Ensuite, nous nous dirigeâmes vers une ancienne plantation de café, fondée par les français en 1802, et dont la demeure est maintenant transformée en restaurant : le Buenavista, car nous sommes dans le partie la plus étroite de l’île et par beau temps on peut voir la mer des deux côtés. Repas en musique, et comme nous l’avions découvert la veille au soir, chacun paie pour sa boisson. Cuba2 018

        Cuba2 028 C’est à la fin du repas que survint notre première averse tropicale, mais qui a duré plus que le quart d’heure annoncé dans les guides de voyage ! Marta en profita pour nous éclairer sur les fondements de la civilisation cubaine avant de nous emmener voir les vestiges de cette plantation de café. Cuba2 026

         Le soir, arrivée à la Villa Soroa, belle résidence constituée de nombreux bungalows autour d’une vaste piscine. Dîner en chansons jusqu’à ce que l’orage provoque une coupure de courant. Le groupe électrogène fut vite mis en route et produisit de l’électricité jusqu’à épuisement du carburant.

Et ce n’est pas fini…   

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Arrivée à La Havane

7 Août 2010, 15:34pm

Publié par Bernardoc

 

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  Arrivee-a-La-Havane-003-copie-1.jpg       Après les neuf heures de notre confortable voyage, nous atterrissons à l’aéroport international José MARTI, héros national. Attitude peu amène de la police des frontières (mais ça, comme en France, c’est la même chose dans tous les pays que j’ai visités) et nous voila à attendre nos bagages. Deux avions étaient affichés au dessus des tapis roulants, mais pas le nôtre. Nous gardions donc un œil sur chacune des deux sorties. Au bout de trois quarts d’heure Rose commençait à angoisser car ses piqûres étaient dans son sac et Cuba2 002il fallait en faire une le soir même. Finalement, deux heures après avoir atterri, nous franchissions la douane, fort aimable, et nous étions accueillis en français par Marta, qui allait être notre guide pendant toute cette première semaine. Elle nous indiqua le car de Transtur, un car de luxe chinois, conduit par Georges, grâce auquel nous allions visiter l’ouest du pays.

 Cuba2 008        Première étape cubaine : l’hôtel « Presidente » qui fleurait bon les années ’30. Dans le hall figuraient deux statues allégoriques d’un sculpteur français (Carrier, je crois) : l’air et le feu. J’ai vainement cherché la terre et l’eau qui devaient se trouver ailleurs je suppose. Cocktail de bienvenue en musique : ce sera le premier (et pas le dernier !) de cette semaine. Restauration très quelconque au buffet, mais petit déjeuner très copieux le lendemain.Cuba2 003

 Cuba2 011                  L’hôtel était situé à deux pas du Malecon (la digue), long boulevard le long de la mer, qui n’est pas sans rappeler la promenade des Anglais, et qui joue un peu le même rôle.Cuba2 013Cuba2 005

         De notre chambre nous pouvions découvrir une partie de la capitale, qui serait un vrai bijou si le blocus étatsunien n’empêchait pas Cuba de vivre comme une nation « normale ».

         Ce premier jour dans la chaleur humide des Tropiques fut l’occasion de commencer à faire connaissance avec nos samideanoj qui, comme nous, découvraient Cuba.Cuba2 004

 

Rose, sur la terrasse du Presidente, en attendant le car.

Et ce n’est pas fini…

 

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