En route pour la baie d'Ha Long.
Les trois heures de voyage en car vont nous donner l’occasion de traverser des paysages divers que vous découvrirez dans les photos jointes.
Déjà, en quittant Ha noi nous remarquons de nouveau, juste devant notre hôtel, les kakemonos annonçant le 97ème congrès universel d’esperanto (si, si, ça existe encore !...). Ha noi signifie « la ville en deçà du fleuve ; nous allons donc passer au-delà. Nous passons devant un cimetière avant de longer de nombreuses rizières dans un état productif plus ou moins avancé. Dans les premiers champs on peut voir des paysans au chapeau conique (ce n’est pas seulement un objet touristique) en train de repiquer les plans dans les champs inondés ; plus loin, les champs sont plus vert : le riz est en train de bien pousser et lorsque le vert est encore plus dense, il s’agit d’une pépinière où l’on va chercher les plants.
N’oubliez pas que le canard laqué fait partie de la cuisine traditionnelle et le long de la route, jalonnée de bornes kilométriques qui n’ont rien de différent par rapport à celles que nous avons l’habitude de voir, nous avons pu croiser un nombre d’élevages impressionnants de ces animaux : contrairement aux nôtres, élevés pour le foie gras, ceux-là sont tous blancs et petits.
J’ai pu prendre, hélas à travers la vitre, plusieurs maisons typiques vietnamiennes, qui mesurent environ trois mètres de large, avec des murs aveugles de chaque côté et trois, voire quatre étages : les grands-parents au rez-de-chaussée, les parents au premier, les enfants au second,…Sur chaque maison trône une ou plusieurs cuves en inox : c’est le château-d’eau individuel, qui ne donne malheureusement pas d’eau potable au robinet.
Rose et Estelle n’ont pas vu les panneaux originaux de début et de fin d’agglomération, occupées qu’elles étaient à reposer leurs yeux.
Quelques affiches de propagande et de nombreux drapeaux rouges, ne laissent aucun doute sur le régime, quoique lorsque l’on voit les concessionnaires automobiles, on se dit que l’ouverture vers le capitalisme est en bonne voie. Et quel contraste avec les petits étals où l’on vend des ananas, entiers ou découpés dans des petits sacs !
Avant d’arriver à la baie d’Ha Long, nous avons traversé plusieurs passages à niveau, mais sans voir de train, qu’ils appellent TGV, pour « Très Grandes Vibrations » : un moyen de transport loin d’être rapide.
Lorsque nous découvrons la baie, ce qui nous frappe c’est l’abondance de jonques-hôtels, toutes là pour attendre les touristes. Allions-nous avoir la même circulation qu’en ville ?
Vous le saurez demain après avoir consulté les photos sous le lien :
Et ce n’est pas fini…