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Le blog de Bernard SARLANDIE

En route pour la baie d'Ha Long.

28 Août 2012, 12:34pm

Publié par Bernardoc

         Les trois heures de voyage en car vont nous donner l’occasion de traverser des paysages divers que vous découvrirez dans les photos jointes.

         Déjà, en quittant Ha noi nous remarquons de nouveau, juste devant notre hôtel, les kakemonos annonçant le 97ème congrès universel d’esperanto (si, si, ça existe encore !...). Ha noi signifie « la ville en deçà du fleuve ; nous allons donc passer au-delà. Nous passons devant un cimetière avant de longer de nombreuses rizières dans un état productif plus ou moins avancé. Dans les premiers champs on peut voir des paysans au chapeau conique (ce n’est pas seulement un objet touristique) en train de repiquer les plans dans les champs inondés ; plus loin, les champs sont plus vert : le riz est en train de bien pousser et lorsque le vert est encore plus dense, il s’agit d’une pépinière où l’on va chercher les plants.

         N’oubliez pas que le canard laqué fait partie de la cuisine traditionnelle et le long de la route, jalonnée de bornes kilométriques qui n’ont rien de différent par rapport à celles que nous avons l’habitude de voir, nous avons pu croiser un nombre d’élevages impressionnants de ces animaux : contrairement aux nôtres, élevés pour le foie gras, ceux-là sont tous blancs et petits.

         J’ai pu prendre, hélas à travers la vitre, plusieurs maisons typiques vietnamiennes, qui mesurent environ trois mètres de large, avec des murs aveugles de chaque côté et trois, voire quatre étages : les grands-parents au rez-de-chaussée, les parents au premier, les enfants au second,…Sur chaque maison trône une ou plusieurs cuves en inox : c’est le château-d’eau individuel, qui ne donne malheureusement pas d’eau potable au robinet.

         Rose et Estelle n’ont pas vu les panneaux originaux de début et de fin d’agglomération, occupées qu’elles étaient à reposer leurs yeux.

         Quelques affiches de propagande et de nombreux drapeaux rouges, ne laissent aucun doute sur le régime, quoique lorsque l’on voit les concessionnaires automobiles, on se dit que l’ouverture vers le capitalisme est en bonne voie. Et quel contraste avec les petits étals où l’on vend des ananas, entiers ou découpés dans des petits sacs !

         Avant d’arriver à la baie d’Ha Long, nous avons traversé plusieurs passages à niveau, mais sans voir de train, qu’ils appellent TGV, pour « Très Grandes Vibrations » : un moyen de transport loin d’être rapide.

         Lorsque nous découvrons la baie, ce qui nous frappe c’est l’abondance de jonques-hôtels, toutes là pour attendre les touristes. Allions-nous avoir la même circulation qu’en ville ?

         Vous le saurez demain après avoir consulté les photos sous le lien :

https://picasaweb.google.com/112734244000396611033/EnRoutePourHaLong?authuser=0&authkey=Gv1sRgCPyD-eiv-7DZoAE&feat=directlink

Et ce n’est pas fini…

  

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La cité impériale.

27 Août 2012, 09:07am

Publié par Bernardoc

         Prévue lors de notre arrivée, la visite de la cité impériale ne put se dérouler que le lendemain, à cause de notre vol retardé.

Capitale du Vietnam de 1802 à 1945, Hué vit se succéder treize empereurs Nguyen. Comme Bordeaux, elle est inscrite au Patrimoine Mondial de l’Humanité. Entourée de fortifications « à la Vauban », elle fut l’objet de multiples attaques lors de la guerre américaine. La défense du fortin sur lequel flotte le drapeau de la république (rouge avec une étoile jaune) provoqua des dizaines de morts lors de l’offensive du têt. Les douves sont remplies de carpes rouges dont j’ignore si on les pêche. C’est du belvédère des cinq Phénix qui surplombe la porte du midi que l’empereur présidait les cérémonies. Fort opportunément, une gravure dépeint la façon dont se déroulaient ces manifestations. On peut voir, à l’intérieur d’un tambour de cérémonie, que même en ce lieu les vandales n’hésitent pas à montrer leur ignorance et leur bêtise. Nous sommes partis visiter la cité à pied, mais d’autres ont préféré utiliser une voiturette électrique pour s’économiser ; elles n’ont pas osé utiliser le cheval ou l’éléphant ! La cité est en perpétuelle rénovation : il s’agit de lutter contre l’usure du temps, mais surtout d’effacer les traces des bombardements iconoclastes américains des années 1960-70. Mais certains éléments ne pourront être reconstruits : on voit simplement les traces de fondations au sol. A l’intérieur de la cité se trouve une magnifique salle de théâtre, encore en activité. Pour les spectacles impériaux, les membres de la famille ou de l’entourage arrivaient des différents quartiers qui leur étaient réservés à l’intérieur des murs. Bien entendu, comme partout dans ce pays, des lieux de dévotion agrémentaient les divers espaces citadins ( ?!!).

Ensuite, nous eûmes droit à notre tour de cyclo-pousse, diversement apprécié. Il était payé, mais je n’ai pas du tout aimé la façon dont le pédaleur prétendait choisir les billets du pourboire, se faisant carrément payer la course une deuxième fois.

Le dîner, au Royal Park, nous permit une fois de plus d’apprécier les décorations qui accompagnaient les plats ;

         Les images sous le lien :

https://picasaweb.google.com/112734244000396611033/Hue3?authuser=0&authkey=Gv1sRgCKa0kcyxpIv1Kg&feat=directlink

Et ce n’est pas fini…

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La piste sous les étoiles.

26 Août 2012, 13:57pm

Publié par Bernardoc

         Depuis le temps que j’en entendais parler, et puisque rien n’était prévu ce samedi soir, cela apparaissait comme un but de sortie. De plus, le spectacle annoncé était Dulcimer, non pas l’instrument, mais le nom d’un groupe jouant de la musique irlandaise : l’occasion de se replonger quelques semaines en arrière et de retrouver l’ambiance que nous avions partagée lors de notre voyage amopalien dans la verte Erin.

         Nous sommes arrivés peu après 19 heures, et heureusement : la plupart des tables étaient déjà occupées. Jean-Marie DARMIAN, maire et maître des cérémonies, nous a placés à la table de la mairie, table qui accueillait tous les maires du canton. Avec malice, il a quand même précisé que nous représentions le Front de Gauche, ce qui n’a rien changé aux échanges que nous avons pu avoir avec nos voisins de table.

         La table, oui, car nous arrivions pour dîner, et il y avait le choix, à des prix défiant toute concurrence. Après avoir fait le tour de l’ensemble des offres, qui n’avaient rien à envier à la gastronomie de la Fête de l’Huma Gironde, notre choix se porta sur ce que proposait une ferme auberge : c’était tout simplement succulent !

         Après un dessert de crêpes, nous nous dirigeâmes vers la scène pour assister au concert. Je ne connaissais pas ce groupe, mais j’ai été étonné de découvrir que tous les cinq étaient français, peut-être même occitans, et je trouvais surprenant de les voir se cantonner uniquement à des chants d’outre-mer. Je n’ai pu m’empêcher de faire le rapprochement avec Renaud qui, lui, chantait ces mêmes chansons en français en Irlande ! Ceci dit, il s’agit d’un très bon groupe qui maîtrise parfaitement la langue anglo-irlandaise et lorsqu’il a chanté la jument de Michao, en français bien sûr, il a terminé par un délire musical digne des meilleurs groupes de rock progressif. Un chagrin : violon, cornemuse et tambourin auraient contribué à celtiser davantage cet excellent groupe.

         Ensuite, la soirée se terminait par un magnifique feu d’artifice, spectacle pyrotechnique qui a enchanté les centaines de spectateurs ; et la musique qui l’accompagnait était également fort bien choisie, et ne présentait pas de décalage avec la vision éblouissante qui nous fut offerte.

         Jean-Marie n’a pas manqué de remercier, entre autres, le Conseil général et le Feder (Fonds Européen de DEveloppement des Régions) qui permettent ces animations créonnaises tout au long de l’été.

         Bravo Jean-Marie pour l’organisation, et merci pour ton accueil chaleureux.

         Quelques photos sous le lien :

https://picasaweb.google.com/112734244000396611033/20120826LaPisteSousLesEtoiles?authuser=0&authkey=Gv1sRgCL69-tOAmJX25AE&feat=directlink

Et ce n’est pas fini…

        

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Première matinée à Hué.

25 Août 2012, 08:59am

Publié par Bernardoc

         Ce n’est que le soir que nous pourrons goûter à la piscine de l’hôtel Festival, dont la construction date très certainement de la période coloniale. Après le petit-déjeuner, nous allons visiter le tombeau de Minh Mang. Nous avons eu du mal pour y arriver, car des travaux avaient occasionné un bel embouteillage.

         En fait de tombeau, il s’agit d’un mausolée arrangé selon un plan très précis, avec différentes cours reliées entre elles par des porches à trois portes symboliques, et dont celle du milieu ne pouvait être utilisée que par l’empereur. La première cour est entourée de statues de pierre : ce sont tous les personnages qui formaient la cour de l’empereur : mandarins, soldats, animaux réels ou imaginaires,…Cette enfilade n’est pas plate ni uniforme, et de nombreuses marches devront être gravies pour s’approcher du tombeau. Au passage, on jette un coup d’œil à la stèle à la gloire du souverain, bien abritée dans son pavillon, sauvegardé avec l’aide de American express (tiens donc, auraient-ils quelque chose à se faire pardonner ?). Un magnifique jardin s’étend entre la dernière cour et le tombeau proprement dit, mais on ignore l’endroit précis où l’empereur a été enterré, pour éviter toute tentative de pillage.

         C’est au retour que je me laisse tenter par un chapeau conique et que, n’ayant pas la somme exacte, je me fais refiler deux billets de 10 000 ndongs n’ayant plus cours. Duc, notre guide, a prétendu qu’il ne savait pas s’ils avaient toujours cours.

         De là nous nous dirigeons vers le mausolée de Khai Dinh. Il paraît qu’il est de style occidental. Bon, moi je veux bien, mais il répond cependant aux mêmes critères de construction que celui que nous avions vu plus tôt. La différence est qu’il se trouve sur une colline, et les escaliers en ont découragé plus d’un. Dommage pour eux car la décoration du tombeau méritait quelques efforts.

         Avant de rejoindre le restaurant An Phuoc, nous faisons une halte dans un village spécialisé dans la préparation de bâtons (ou spirales) d’encens : un régal pour les yeux.

         C’est à la fin du repas que j’ai voulu utiliser mes billets « différents », qui m’ont été refusés. Je l’ai plutôt mal pris , mais finalement cela s’est arrangé dans le car.

         Les images de cette matinée en suivant le lien :

https://picasaweb.google.com/112734244000396611033/Hue2?authuser=0&authkey=Gv1sRgCLygvO3LlPKiRw&feat=directlink

Et ce n’est pas fini…

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Arrivée à Hué.

24 Août 2012, 14:29pm

Publié par Bernardoc

  Mi petas pardonon por la malfrua aperigo de tiu artikoleto, sed hieraù mi feriis.

         Ce n’était pas 11h30 comme prévu, mais 11h45 (voir plus haut) ; donc, le programme prévu fut bouleversé, et ce n’était pas la première fois que nous pouvions expérimenter la grande faculté d’adaptation de nos guides pour se plier aux nouvelles conditions qu’ils ne maîtrisaient pas.

         Donc, dès que nous quittâmes l’aéroport, en car, bien sûr, au grand dam des taxis qui attendaient le client, nous nous dirigeâmes vers la Pagode de la Dame céleste (Thien Mu). Atteindre la tour octogonale de sept étages demandait quelques efforts, et tout le groupe n’a pas suivi, car les marches étaient suffisamment abruptes et dépourvues de rampes. Cette pagode dominait la rivière des Parfums, sur laquelle nous allions naviguer pour nous rapprocher de la ville, ancienne capitale impériale.

         Dans cette pagode est religieusement conservée une relique, la voiture utilisée par un bonze le 11 juin 1963 pour aller se faire brûler à Sai gon en protestation contre le sort fait aux bouddhistes par le gouvernement vietnamien de l’époque. Nous avons pu également y voir des novices s’entraîner au badminton à pied.

         Périlleuse descente ensuite jusqu’au bateau, sur lequel, bien entendu nous serons proposés divers objets. Je me suis laissé tenter par une chemise pour Chœurs et musique tandis qu’Estelle, après un long marchandage, finit par acheter une tenue typique.

         L’hôtel Festival fut une bonne étape et le restaurant Y Thao se fit un plaisir de nous présenter les plats au milieu de somptueux décors (à ne pas manger !).

         J’ai profité de ce séjour à Hue pour terminer et faire partager la lecture de Passeport pour Hué (éditions Elytis, avril 2011, 9,9 €), un récit de Dominique ROLLAND qui nous parlait davantage une fois que nous avions commencé nos visites.

         Des photos sous le lien :

https://picasaweb.google.com/112734244000396611033/Hue1?authuser=0&authkey=Gv1sRgCOmnj-WJg9GfOA&feat=directlink

Et ce n’est pas fini…  

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Crève salope !

22 Août 2012, 08:30am

Publié par Bernardoc

         Je ne pensais pas avoir à utiliser ce vieil anathème post soixante-huitard en ce 20 août (date d’écriture), jour de fête (la mienne !). Pourtant je ne vois pas quoi d’autre dire pour crier ma colère ; et inutile d’aller porter plainte, les flics (ou gendarmes) de VALLS ne valent pas mieux que ceux de SARKOZY, trop occupés qu’ils sont à détruire l’avenir de familles européennes qui pensaient encore que la France était le pays des droits de l’homme.

         Donc, ce matin, avant de rentrer de ma Dordogne natale, nous passons au cimetière de La Chapelle (Savinhac Lédrier) pour fleurir la tombe de mes parents. A notre stupéfaction, nous constatons que deux topins, ces marmites à trois pieds que l’on suspendait dans la cheminée, ou que l’on posait entre les chenets pour faire la cuisine, avaient disparu.

         Que faisaient-ils sur une tombe ? Ils étaient remplis de terre et contenaient des fleurs résistantes tant au froid qu’à la chaleur. Pendant des années ces topins ont trôné chez mes parents de part et d’autre du portail de leur jardin. Comme ils les avaient eus sous les yeux pendant des décennies, nous pensions que cela était parfaitement normal que ces récipients continuent de les accompagner.

         C’était sans compter sur les voyous qui semblent se multiplier sur la commune, et la famille SARLANDIE vient donc d’être victime d’un quatrième vol en trois ans. Curieusement, ces topins ont disparu juste avant le vide-grenier annuel de la fête paroissiale. Nous n’y étions pas, mais il semble acquis que ces marchés constituent un bon moyen d’écouler impunément les résultats de larcins bien peu avouables.

         Que le voyou qui ne respecte pas les morts crève dans les plus affreuses souffrances, que ses restes soient égaillés et distribués aux animaux sauvages afin que toute trace de son passage sur terre disparaisse à jamais. Il ne mérite rien de plus.

Et ce n’est pas fini…

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A qui la faute ?

21 Août 2012, 09:19am

Publié par Bernardoc

  Dédié au con d’hier et aux condamnés d’Amiens, ce superbe poème du génie militant que fut Victor HUGO.

Tu viens d'incendier la Bibliothèque ?

- Oui.
J'ai mis le feu là.

- Mais c'est un crime inouï !
Crime commis par toi contre toi-même, infâme !
Mais tu viens de tuer le rayon de ton âme !
C'est ton propre flambeau que tu viens de souffler !
Ce que ta rage impie et folle ose brûler,
C'est ton bien, ton trésor, ta dot, ton héritage
Le livre, hostile au maître, est à ton avantage.
Le livre a toujours pris fait et cause pour toi.
Une bibliothèque est un acte de foi
Des générations ténébreuses encore
Qui rendent dans la nuit témoignage à l'aurore.
Quoi! dans ce vénérable amas des vérités,
Dans ces chefs-d'oeuvre pleins de foudre et de clartés,
Dans ce tombeau des temps devenu répertoire,
Dans les siècles, dans l'homme antique, dans l'histoire,
Dans le passé, leçon qu'épelle l'avenir,
Dans ce qui commença pour ne jamais finir,
Dans les poètes! quoi, dans ce gouffre des bibles,
Dans le divin monceau des Eschyles terribles,
Des Homères, des jobs, debout sur l'horizon,
Dans Molière, Voltaire et Kant, dans la raison,
Tu jettes, misérable, une torche enflammée !
De tout l'esprit humain tu fais de la fumée !
As-tu donc oublié que ton libérateur,
C'est le livre ? Le livre est là sur la hauteur;
Il luit; parce qu'il brille et qu'il les illumine,
Il détruit l'échafaud, la guerre, la famine
Il parle, plus d'esclave et plus de paria.
Ouvre un livre. Platon, Milton, Beccaria.
Lis ces prophètes, Dante, ou Shakespeare, ou Corneille
L'âme immense qu'ils ont en eux, en toi s'éveille ;
Ébloui, tu te sens le même homme qu'eux tous ;
Tu deviens en lisant grave, pensif et doux ;
Tu sens dans ton esprit tous ces grands hommes croître,
Ils t'enseignent ainsi que l'aube éclaire un cloître
À mesure qu'il plonge en ton coeur plus avant,
Leur chaud rayon t'apaise et te fait plus vivant ;
Ton âme interrogée est prête à leur répondre ;
Tu te reconnais bon, puis meilleur; tu sens fondre,
Comme la neige au feu, ton orgueil, tes fureurs,
Le mal, les préjugés, les rois, les empereurs !
Car la science en l'homme arrive la première.
Puis vient la liberté. Toute cette lumière,
C'est à toi comprends donc, et c'est toi qui l'éteins !
Les buts rêvés par toi sont par le livre atteints.
Le livre en ta pensée entre, il défait en elle
Les liens que l'erreur à la vérité mêle,
Car toute conscience est un noeud gordien.
Il est ton médecin, ton guide, ton gardien.
Ta haine, il la guérit ; ta démence, il te l'ôte.
Voilà ce que tu perds, hélas, et par ta faute !
Le livre est ta richesse à toi ! c'est le savoir,
Le droit, la vérité, la vertu, le devoir,
Le progrès, la raison dissipant tout délire.
Et tu détruis cela, toi !

- Je ne sais pas lire.

Et ce n’est pas fini…

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C O N !

20 Août 2012, 16:27pm

Publié par Bernardoc

         Je ne vois pas d’autre mot pour qualifier l’individu qui s’est fait plaisir en salopant d’un trait de peinture orange les affiches que nous avions collées sur Le Haillan, appelant à signer la pétition pour L’esperanto au bac, comme l’ont fait deux vice-présidents du conseil général ainsi qu’une élue régionale, présidente départementale d’un parti.

         Cet analphabète inculte ne doit sûrement pas être multilingue, et j’irais même jusqu’à penser que la langue française le fait souffrir. Est-ce le même qui m’avait envoyé une lettre anonyme ? Coloriage et manipulation d’un bâton de colle reflètent incontestablement un stade de développement qui est loin d’être achevé.

         En fait, en cherchant un peu, on peut trouver d’autres mots de sens équivalent pour le qualifier : abject, abruti, arriéré, balourd, bas, benêt, bête, borné, bouché, crétin, dadais, demeuré, discourtois, effronté, éhonté, faible, fourbe, frustre, gêneur, goujat, grossier, hébété, idiot, ignoble, ignorant, imbécile, impoli, importun, impudent, incapable, inculte, indélicat, indésirable, indigne, inepte, infâme, injurieux, irrespectueux, limité, lourd, lourdaud, malappris, méprisable, mufle, niais, nigaud, obtus, ordurier, perfide, primaire, répugnant, rustre, sale, simple, sordide, sot, sournois, stupide, vicieux, vil, vulgaire…

         Cela fait un certain nombre de synonymes, mais tout compte fait le mot qui convient le mieux est celui du titre : C O N !

Et ce n’est pas fini…

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Derniers moments à Sai gon.

17 Août 2012, 08:22am

Publié par Bernardoc

         En quittant Can Tho, une visite s’imposait à la maison des orchidées de M. Du’o’ng Minh Hiên, dans le village de Binh Thuy. Elle servit de décor il y a vingt ans pour le tournage du film L’amant (de Marguerite DURAS) par Jean-Jacques ANNAUD. Elle porte bien son nom vu le jardin qui l’entoure, et on a même pu y voir des fruits du dragon sur leur plante.  Mais le décor en lui-même mérite bien la visite : tout semble s’être arrêté à la fin du XIX° siècle (c’est en 1870 qu’a commencé sa construction) : richesse du mobilier, colonnes et murs ouvragés, porcelaines,…tout ne pouvait qu’être admiré, et en plus la propriétaire nous a accueillis en français.

         Restaurant au bord du Mékong, puis retour le long des rizières (plusieurs récoltes par an dans le sud – au moins trois) parfois agrémentées de tombes plus ou moins inondées et entretenues. L’autoroute, gratuite pour les motos, qui disposent d’une voie spécifique,  est aussi accompagnée d’immenses panneaux publicitaires, non pas politiques comme à Cuba, mais reflétant bien le capitalisme triomphant dans ce pays ; à titre d’exemple, Lynh, notre guide, a lourdement insisté sur le fait qu’il n’y a pas moins de quinze hôtels 5 étoiles à Sai gon. Au cours du trajet nous eûmes droit à une des rares averses tropicales de notre séjour, mais celle-ci n’empêche nullement les motos de circuler, chacun mettant le poncho qui ne le quitte pas avant de reprendre la route.

         Retour à Sai gon, ses gratte-ciel et ses boutiques de luxe qui n’ont rien à envier aux capitales européennes : ce sont les mêmes ! Et après une douche à l’hôtel, nous partons pour le dîner d’adieu sur le bateau Indochine, sur lequel nous avons pu apprécier un spectacle traditionnel aménagé pour des Français (encore une fois les chansons importées du temps de la colonisation), et même, pour certains, y participer.

         Le lendemain, debout aux aurores pour aller prendre notre avion pour Hué, qui devait décoller à 10h10. Las, un buffle avait tué une vieille femme sur l’aéroport de Hué et il n’avait pas encore été maîtrisé. Notre départ était reprogrammé à 14h25. Nous sommes donc partis visiter la pagode Giac Lam (prévue le premier jour mais remplacée par la pagode des tortues). C’est dans ce très grand complexe que l’on peut voir la vente de moineaux qui devraient permettre, selon les superstitions locales, la réalisation de vœux. Vinh nous a laissé entendre que c’était un commerce très lucratif, car les ailes des oiseaux étaient coupées et ils revenaient toujours vers leur cage !

         La matinée étant passée, nous retournâmes à l’aéroport, profitant d’un repas offert par Vietnam Airlines, avant de décoller pour un vol d’une heure et vingt minutes. Nous allions maintenant découvrir le centre du Vietnam.

         Les photos sous le lien :

https://picasaweb.google.com/112734244000396611033/SaiGonFin?authuser=0&authkey=Gv1sRgCPqElsKgoZblxAE&feat=directlink

Et ce n’est pas fini…  

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Dernières balades sur le Mékong.

16 Août 2012, 09:15am

Publié par Bernardoc

         Après un (très) matinal petit déjeuner au luxueux restaurant de l’hôtel Nin Kieu 2, où comme à notre habitude nous nous en tînmes au « breakfast » européen, délaissant la soupe et les nouilles traditionnelles chez les Asiatiques, nouvel embarquement pour aller visiter le marché flottant de Cai Rang.

         Impressionnant ! Des dizaines de barges sont stationnées au milieu du fleuve, avec une longue perche dressée sur le bateau, à laquelle sont attachées les diverses marchandises (parfois une seule) en vente chez ces grossistes. Au milieu de tout ce rassemblement, se déplacent de petites pirogues manœuvrées par une longue perche à moteur, voire, alternativement, par deux rames : ce sont les gens qui vont faire leurs courses.

         Et bien sûr, car c’est une attraction majeure, nombre de bateaux de touristes, qui se font également accoster par de petits commerçants tentant de vendre des boissons, des fruits, voire des billets de loterie, cette dernière action semblant réservée aux invalides ou mutilés.

         Nous débarquons pour visiter un autre marché, terrestre celui-là, l’occasion pour moi d’acheter un masque...trop petit, mais qui va bien à Estelle. J’ai un peu rêvé devant les autels des ancêtres, mais malgré leur petite taille, cela aurait posé des problèmes de bagages !

         Enfin, même sur ces petits bateaux, même si elle ne parle que vietnamien, la compagne ( ?) du pilote propose des offres de maquillage ou de vêtements. Même si elle n’a pas beaucoup vendu, je pense qu’elle n’aura pas perdu sa journée, et les acheteurs non plus…

         Enfin, comment échapper à la photo de groupe lors du débarquement ?

         Vous pouvez la voir, ainsi que beaucoup d’autres, en suivant le lien :

https://picasaweb.google.com/112734244000396611033/RetourASaiGon02?authuser=0&authkey=Gv1sRgCJzwr5m5jaqNFw&feat=directlink

Et ce n’est pas fini…

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