Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Le blog de Bernard SARLANDIE

Soirée de gala.

12 Décembre 2014, 01:11am

Publié par Bernardoc

Comme à chaque croisière, même sur un bateau fluvial ou lagunaire, le personnel offre une soirée de fête aux passagers. En général, cela sent la fin du voyage, et effectivement c’était notre avant-dernière soirée. Donc, après un repas encore meilleur que d’habitude (et nous avons très bien mangé tout au long de ces vacances), le personnel a fait son show. Ils avaient vraiment l’air de s’amuser, utilisant toutes sortes de déguisements et n’hésitant pas à faire participer les passagers, qui s’y prêtaient de bonne grâce. Comme la majorité du personnel était féminin, bien entendu ce sont les hommes qui étaient sollicités.

         La différence avec un gros bateau était que nous pouvions connaître tout le monde, et que, malgré leur origine très cosmopolite, surtout d’Europe centrale, toutes ces jeunes femmes faisaient l’effort de se faire comprendre en français puisque c’était la langue de la   majorité des croisiéristes.

         Une soirée qui fut unanimement appréciée avant notre dernière navigation matinale (mais dans la nuit) vers Chioggia, une île qui borde la lagune au sud. Mais ce sera l’objet de la prochaine chronique.

         Quelques photos de la soirée :

https://plus.google.com/photos/112734244000396611033/albums/6091242582757026449?authkey=CN7brcj75fzHmAE

Et ce n’est pas fini…

Voir les commentaires

Venise attendra !

11 Décembre 2014, 08:40am

Publié par Bernardoc

         Il me reste deux ou trois chroniques sur notre escapade dans la cité des doges, mais j’ai envie de pousser un coup de gueule à l’écoute de la radio ce matin.

         D’abord une pub, entendue déjà depuis quelques semaines : l’invitation à souscrire à une « surcomplémentaire ». Mais où va-t-on ? Alors que nos parents ou grands-parents avaient mis en place un système de sécurité sociale destiné à nous permettre de vivre des « jours heureux », on voit que les coups de boutoirs assénés par la succession de gouvernements de droite comme de gauche n’ont fait qu’affaiblir le système, obligeant les mutuelles à prendre en charge de plus en plus de remboursements non assumés par la sécu. Mais il arrive un moment où les mutuelles disent STOP ! Et que voit-on apparaître ? Au lieu de luttes pour reconquérir la sécu, des mutuelles « surcomplémentaires » réservées aux riches, ce qui va contribuer à encore accroître le fossé dans la population et empêchera les plus faibles de se soigner.

         Ensuite, un chroniqueur économique vantait la volonté du ministre Macron de multiplier de façon inconsidérée le nombre d’autocars (diesel bien entendu) sur nos routes, dans une tentative avouée de concurrencer la SNCF. Outre l’attaque importante contre l’environnement et la sécurité qui se prépare, ne vaudrait-il pas mieux mettre les fonds nécessaires pour assurer un entretien correct du réseau ferré afin d’éviter de nouveaux accidents et de permettre aux trains d’arriver à l’heure ?

         Enfin, autre aberration, il paraîtrait que le gouvernement envisagerait de racheter les autoroutes. Non, mais de qui se moque-t-on ? On ne les a pas déjà suffisamment payées ? Non, ce qu’il faut, c’est une renationalisation sans indemnité ni rachat !

         Voilà, ça m’a fait du bien.

Et ce n’est pas fini…

Voir les commentaires

Il n'y a pas que les gondoles ou les vaporetti !

10 Décembre 2014, 00:53am

Publié par Bernardoc

         On peut aussi se balader à pied dans Venise, mais il est vrai qu’on passe sur beaucoup de ponts et qu’on longe beaucoup de canaux. Quelques clichés le long du quai des sept martyrs et notamment le jardin public et ses statues. Mais il était occupé par une exposition architecturale, me semble-t-il, si bien que nous n’en avons vu qu’une partie.

         Quelques photos également autour de la piazza San Marco. Et on termine sur un des immenses paquebots qui remuent beaucoup la lagune plusieurs fois par jour.

https://plus.google.com/photos/112734244000396611033/albums/6090530472285116785?authkey=CJWD67mR7ITDKw

Et ce n’est pas fini…

Voir les commentaires

ESS en Gironde.

9 Décembre 2014, 08:44am

Publié par Bernardoc

         Pour ceux qui auraient lu trop vite, je ne vais pas vous parler d’ESSence, mais d’Economie Sociale et Solidaire. La rencontre d’hier, dans l’hémicycle du conseil général, clôturait le mois de conférences et débats sur ce thème. Les PEP33 y avaient participé également en invitant deux intervenants de haut niveau.

         Cette dernière rencontre autour de « Territoires, réseaux et coopération : une force pour l’ESS en Gironde » s’articulait autour de deux tables rondes : la première : « Encourager les coopérations : la force des réseaux pour se développer et animer le territoire », la suivante : « Les dynamiques territoriales de coopération : acteurs et outils / fédérer pour impulser une dynamique locale ».

         Beaucoup d’exemples dans chaque table ronde, d’indications quant à la méthode et au(x) mode(s) de fonctionnement ont été délivrés devant un hémicycle rempli jusque dans les rangs du public. Les responsables d’association ne s’étaient pas trompés en venant assister à cette rencontre. En revanche, je n'ai pas vu beaucoup d'élus ; ils étaient pourtant conviés à cette rencontre.

         Il y a du boulot à faire pour améliorer le fonctionnement et les maîtres mots sont coopérer et fédérer. Mais, et c’est sans doute la seule trace que laissera l’ancien ministre Hamon, il existe maintenant une loi qui encadre et facilite ces actions.

         Quelques photos pendant la première table ronde (j’ai oublié de photographier les intervenants de la seconde) sous le lien :

https://plus.google.com/photos/112734244000396611033/albums/6090523451924553569?authkey=CN-WiY_bxfviSQ

Et ce n’est pas fini…

Voir les commentaires

Lettre ouverte CoReM.

8 Décembre 2014, 17:19pm

Publié par Bernardoc

Monsieur le Président de l’UMR,

 

         Je ne prends pas la peine de vous envoyer copie de cette lettre ; chaque fois que je vous ai écrit, vous n’avez même pas eu la courtoisie d’accuser réception. Moi qui ai pratiqué les métiers pour lesquels j’avais été formé jusqu’à ma retraite, en face à face avec des élèves, des parents ou des enseignants, je n’aurais jamais pu me permettre d’avoir cette attitude méprisante vis-à-vis de ceux qui s’adressaient à moi.

         Vous m’annoncez, dans votre circulaire du 4 courant, que mon allocation annuelle provisoire va subir une baisse de 33,28%, pour me garantir « le versement de [ma] rente à vie ». Comment voulez-vous que nous vous croyions ? Il y a une dizaine d’années, c’était déjà – 16% qui devaient régler vos problèmes de gestion. J’ai toujours des articles achetés à la CAMIF et garantis à vie, ce qui m’avance bien, et c’est ce qui risque d’arriver bientôt au CoReM. Qui me versera ma rente lorsque vous aurez disparu ?

         Pourtant, à l’époque vous aviez embauché de jeunes loups financiers qui devaient toucher un salaire sans commune mesure avec ceux des adhérents Mrifen (eh oui, je suis vieux, j’ai milité à la Mrifen !). Je suppose qu’on leur a offert un pont d’or pour une rupture conventionnelle, maintenant qu’ils ont joué – et perdu – un tiers de nos économies.

         Je n’ai pas encore rejoint le C.I.D.S. (Comité d’information et de Défense) mais maintenant la coupe est pleine et je ne devrais pas tarder à le faire avec mon épouse, lésée comme moi.

         Inutile de vous dire que je ne vous crois pas lorsque vous m’assurez de vos « sentiments mutualistes les meilleurs ».

Bernard P. SARLANDIE

Et ce n’est pas fini…

Voir les commentaires

En gondole.

7 Décembre 2014, 16:34pm

Publié par Bernardoc

         Si on ne l’avait pas fait lors de notre premier voyage à Venise, je suis sûr que nous l’aurions regretté. Il y a des gondoliers un peu partout qui attendent le client. Le prix pour une trentaine de minutes, et quel que soit le lieu d’embarquement, est de 60 €, mais on peut monter jusqu’à six (ou cinq ?) par gondole. Nous avons fait notre tour en amoureux. Nous avons embarqué sur la riva degli Schiavoni, en face du Palazzo Danieli (où était amarrée une importante flotte) et nous nous sommes enfoncés au cœur de la ville en passant sous le Ponte della Paglia. C’est curieux, mais nous avions l’impression de reconnaître les lieux : sûrement des photos que nous avions visionnées de quelqu’un qui avait fait le même circuit que nous.

         On peut remarquer l’état de détérioration des murs, provoqué par l’acqua alta (les grandes marées). Mais on nous a dit que, Venise étant au patrimoine mondial de l’Unesco, on n’avait pas le droit de refaire les murs. Certains, notamment les commerçants, le font parfois, mais ils sont lourdement taxés. En voyant l’état de certaines constructions le long des canaux, on ne peut s’empêcher de se demander combien de temps elles vont durer.

         Des photos sous le lien :

https://plus.google.com/photos/112734244000396611033/albums/6090117678192111553?authkey=CMbVk-HBtuCK_QE

Et ce n’est pas fini…

Voir les commentaires

Vues du Campanile.

6 Décembre 2014, 07:40am

Publié par Bernardoc

         Pas de commentaires, sinon que Rose a eu raison d’insister pour que nous grimpions, non : l’ascenseur est obligatoire, en haut du Campanile de la piazza San Marco, dont quelques photos doivent montrer la grandeur, en sortant du palais des doges. La queue était assez réduite à ce moment-là et les jours suivants la brume enveloppait la ville, ce qui interdisait toute vision.

         Donc, sous le lien : vue circulaire de Venise avec en plus le Rialto et le pont des soupirs :

https://plus.google.com/photos/112734244000396611033/albums/6089362318624391265?authkey=CMGEyKvrzuWd1QE

Et ce n’est pas fini…

Voir les commentaires

De marfim e carne...

5 Décembre 2014, 13:26pm

Publié par Bernardoc

         …« as estátuas também sofrem ». Non, je ne me suis pas mis au portugais, c’est simplement le titre du spectacle de danse de Marlene MONTEIRO FREITAS auquel nous avons assisté hier soir au TNBA. En français on peut traduire par : « D’ivoire et de chair, les statues souffrent aussi ».

         Lorsque le public a été autorisé à pénétrer dans la salle, la scène était déjà occupée par une partie des sept danseurs, dont le comportement et l’accoutrement faisaient penser à une secte. Puis une danseuse au premier plan a fait pendant plusieurs minutes un étonnant ballet avec ses mains passées dans le dos : remarquable. Puis se sont succédées diverses interventions au son des cymbales, avec des mouvements saccadés d’automates (les statues qui souffraient en marchant ?). Je ne suis pas assez connaisseur en chorégraphie moderne, mais je dois reconnaître les performances sportives réalisées par chacun(e) sur la scène.

         Après un arrêt, qui, se prolongeant, a entraîné quelques applaudissements, les danseurs se sont mis à chanter Feelings, une chanson composée il y a 40 ans par Loulou GASTE (Monsieur Line RENAUD), et qui a été depuis considérée comme une des pires œuvres, même si elle a été reprise par de nombreux interprètes. Ils ont tenté de faire chanter le public, qui est resté silencieux. Après tout, avec le titre du spectacle il s’attendait peut-être à entendre du portugais, alors que toutes les interventions orales se sont faites en anglais.

         Vous avez dû vous rendre compte que je n’avais pas été emballé par ce spectacle, alors, je ne vais pas en rajouter.

Et ce n’est pas fini…     

Voir les commentaires

Le palais des doges.

4 Décembre 2014, 08:22am

Publié par Bernardoc

         Guidés par Sabine, une Française mariée à un Vénitien, nous nous y rendons à pied depuis notre bateau, en passant les sept ponts qui nous séparent de la place St Marc, annoncée par deux colonnes entre lesquelles passaient les condamnés à mort. Elle était au sec, mais les passerelles étaient prêtes à être installées pour les inondations, puisque cette place est le point le plus bas de Venise. C’est sur elle que se dresse le campanile, que nous gravirons plus tard et qui offre une vue magnifique.

         Le billet d’entrée au Palazzo Ducale nous donnait accès à plusieurs autres musées que nous visiterons à un autre moment. Nous visiterons deux espaces du palais : les salles institutionnelles et la prison nouvelle. Nous commençons par la salle des quatre portes, la salle du collège, plusieurs autres pour arriver à la salle du Grand Conseil, impressionnante par sa taille (50 x 25 mètres). Toutes sont décorées de tableaux de grands maîtres dont notamment le Tintoret et Véronèse.

         Pour rejoindre la prison, nous devons emprunter le pont des soupirs, que nous avions vu de l’extérieur. Jusque-là, je pensais que le pont des soupirs était un pont pour les amoureux. Que nenni ! Les soupirs étaient ceux des prisonniers qui apercevaient la lagune à travers les dentelles de pierre pour la dernière fois avant d’être enfermés au cachot : c’est tout de suite beaucoup moins romantique.

         On ne peut aller à Venise sans visiter le palais des doges, chef d’œuvre du gothique vénitien richement décoré à l’intérieur.

         Les photos sous le lien :

https://plus.google.com/photos/112734244000396611033/albums/6088744698048579425?authkey=CJutvKKkkPqF2wE

Et ce n’est pas fini…

Voir les commentaires

Les palmes de Monsieur SCHUTZ.

3 Décembre 2014, 14:17pm

Publié par Bernardoc

         Je ne sais pas pourquoi, mais j’avais dans l’idée que c’était du Pagnol (sans doute à cause de Topaze). Eh bien, pas du tout. La pièce date de 1989 et elle a été écrite par Jean-Noël FENWICK.

         J’ignorais donc tout de la pièce et je fus surpris, dans une salle du Pin galant qui était loin d’être pleine, de découvrir au moins deux ou trois groupes de lycéens, visiblement envoyés par des enseignants. Le rideau s’ouvre sur un laboratoire scientifique du début du siècle dernier, et après quelques minutes, nous apprenons que le premier personnage monté sur scène était pierre CURIE. Arrive ensuite une étudiante polonaise, Marie SKLODOWSKA, la future Madame CURIE. La pièce tourne donc autour des propriétés de l’uranium et de la découverte du radium. Bon sang, mais c'est bien sûr ! Les lycéens avaient été envoyés par leurs professeurs de physique !

         Mais pourquoi est-il question des palmes (académiques, bien sûr) ? Parce que Monsieur SCHUTZ (en réalité Paul SCHÜTZENBERGER) est le directeur de l’école dans laquelle les Curie, mariés depuis, ont leur laboratoire et il désire faire une communication scientifique sur les réussites de son école, ce qui devrait l’aider à obtenir les palmes académiques. Il est donc constamment sur leur dos et exige que les chercheurs trouvent !

         Un autre personnage, ancien collègue de Pierre, s’est tourné vers le commerce de brevets après avoir été chassé de l’école, et scandalise le désintéressé Pierre entièrement dévoué à la science.

         Le recteur d’académie, personnage secondaire, m’apparaissait de loin (de mon fauteuil) comme un sosie de Georges PEREC, mais comme les autres membres de la troupe, jouait de manière remarquable.

         Si vous lisez cet article avant ce soir, précipitez-vous au Pin galant ce soir : c’est à 20h30.

Et ce n’est pas fini…

 

Voir les commentaires