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Le blog de Bernard SARLANDIE

voyages

Salamanque.

15 Octobre 2016, 19:14pm

Publié par Bernardoc

Un peu moins de deux heures de route depuis notre lieu d'appontage pour atteindre cette vieille cité qui possède une des plus vieilles universités d'Europe (avec Coimbra, Oxford et la Sorbonne). Nous fûmes accueillis par Tonio, un guide du cru qui, au cours de deux bonnes heures, nous fit respirer l'ambiance de la ville.

Comme dans la plupart des villes espagnoles, le centre était la Plaza Mayor, qui, jusqu'à il n'y a pas très longtemps, se transformait périodiquement en arène pour abriter des corridas. Nous avons quitté cette place sur laquelle se dresse sur un des côtés l'hôtel de ville par la Rúa Mayor pour arriver jusqu'à la maison aux coquilles, qui n'est pas seulement le moyen d'indiquer que l'on est sur la route de St Jacques de Compostelle, mais surtout pour rendre hommage à l'épouse du propriétaire des lieux dont le blason comporte des coquilles. En face se trouve l'université catholique, et comme c'était le jour de rentrée universitaire, le nonce apostolique était là, comme le signalait le drapeau du Vatican.

Notre visite se poursuit par l'université, dont la façade est en train de se refaire une beauté avant de fêter ses 800 ans. Des poutres servant de bancs et d'appuis sont patinées par le temps, probablement depuis l'origine. Nous avons appris que les étudiants pouvaient questionner leurs maîtres à la sortie, et que ceux-ci ne pourraient partir que lorsque leurs réponses auraient été satisfaisantes. Deux détails remarquables : les noms des diplômés peints sur les murs en hauteur, et plus bas les traces laissées par les couteaux que l'on aiguisait sur la pierre blonde.

Nous continuons notre découverte de la ville par les deux cathédrales : la « vieja » et la « nueva » qui communiquent entre elles. La neuve, à peine terminée, fut ébranlée par le tremblement de terre de Lisbonne le 1er novembre 1755 et il fut récemment fait appel à des artistes pour rénover la décoration, et c'est ainsi qu'on peut voir un...cosmonaute sur les frises d'un portail ! De magnifiques orgues en chamade (j'ai appris la signification d'un mot) en font aussi un monument remarquable.

Le repas était prévu dans un restaurant capable d'accueillir plus de 120 personnes, et qui nous offrit, outre un excellent repas, des billets d'entrée pour la Maison Lis, musée d'art nouveau et d'art déco. L'après-midi était libre, et nous choisîmes un tour en petit train ; heureusement que ce n'était pas cher car on n'a pas appris grand chose de plus. Ensuite nous avons visité le musée maçonnique, curieusement dans les mêmes locaux qu'un petit musée sur la guerre civile (ou était-ce le contraire?) et nous avons terminé par la maison Lis, où nous avons rencontré beaucoup de nos compatriotes.

Enfin, en descendant vers le rio Tormes, dont les berges semblent être en voie d'aménagement, nous arpentâmes un morceau du pont romain en attendant le car qui devait nous ramener vers le Vasco amarré sur le Douro, en place pour la descente du fleuve. Une fois là, nous reprîmes l'heure portugaise.

Et ce n'est pas fini...

Salamanque.
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Navigation jusqu'à la frontière espagnole.

13 Octobre 2016, 13:51pm

Publié par Bernardoc

Navigation jusqu'à la frontière espagnole.

Deux passages d'écluse, Valeira et Pocinho, et nous atteignons la frontière espagnole. Nous ne remonterons pas davantage le fleuve, je ne sais d'ailleurs pas s'il est navigable au-delà de Vega de Teron, et notre escapade en Espagne le lendemain se fera en autocar jusqu'à Salamanque.

Donc, simplement des photos de cette demi-journée de navigation.

Et ce n'est pas fini...

Navigation jusqu'à la frontière espagnole.
Navigation jusqu'à la frontière espagnole.
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Mateus et Vila real.

12 Octobre 2016, 16:04pm

Publié par Bernardoc

Mateus et Vila real.

C'était notre troisième jour, toujours sous le soleil, nous retrouvons Virginia notre excellente guide qui venait de Porto tous les matins, et nous allions laisser le Vasco da Gama remonter le Douro sans nous : nous le récupèrerions à Tavora après nos visites matinales.

Nous commençons par le manoir de Mateus, qui n'a rien à voir avec le vin du même nom (rosé et légèrement pétillant), même si c'est son image qui figure sur l'étiquette. Demeure baroque privée du XVIII° siècle dont nous avons librement visité le parc et découvert l'intérieur, guidés par une jeune femme qui nous a dit « Moi je suis née en France, mais ma famille est portugaise. », donc encore une fois un français parfait lors des explications ; Les propriétaires étaient des gens très cultivés comme en témoignent les nombreux livres en diverses langues de l'immense bibliothèque. C'était aussi des gens très pieux, puisque toute une partie de la demeure est consacrée à des objets religieux.

Dans le jardin nous avons pu goûter du chasselas sous une treille tellement épaisse qu'elle formait une véritable tonnelle, plus agréable que le tunnel formé par les résineux.

Ensuite, notre périple se poursuivit par la ville de Vila real, dont l'intérêt nous a paru très limité, à part la pâtisserie locale sur laquelle chacun s'est précipité : les crêtes de coq (beignet sucré, fourré à la confiture).

Retour pour le cocktail du jour, le repas accompagné par le début de notre navigation de l'après-midi, avec encore le passage de deux écluses.

Et ce n'est pas fini...

Mateus et Vila real.
Mateus et Vila real.
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Première après-midi de navigation.

9 Octobre 2016, 10:01am

Publié par Bernardoc

Première après-midi de navigation.

Temps magnifique, appropriation du bateau, participation aux jeux, passage de l'écluse de Carrapatelo, bref presque une centaine de kilomètres dans un paysage très beau. Ce n'est pas un hasard si la vallée du Douro est classée au patrimoine mondial de l'humanité.

Donc juste un spectacle à apprécier en paressant (si, si, un peu quand même!)

Et ce n'est pas fini...

Première après-midi de navigation.
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La bourse du commerce de Porto.

8 Octobre 2016, 13:29pm

Publié par Bernardoc

La bourse du commerce de Porto.

Bâtiment incontournable, le Palácio da Bolsa date de 1842. Construit en granit, non seulement à l'extérieur, mais aussi à l'intérieur comme en témoigne l'immense escalier d'honneur, ce palais voulait témoigner, par sa magnificence, de la puissance commerciale du Portugal.

A l'intérieur c'est une débauche de décorations variées dans les différentes salles aux attributions bien définies : de la salle mauresque (utilisée pour des réceptions) à la luxueuse salle du tribunal. Une salle est également dédiée aux portraits des anciens présidents de la bourse, véritable tremplin politique devant logiquement aboutir à la mairie de Porto.

Nous avons appris un dicton portugais : « Lorsque Lisbonne s'amuse, Braga prie, Coimbra étudie et Porto travaille. »

En sortant de ce lieu, nous sommes allés visiter la Igreja São Francisco, une débauche baroque d'or sur tous les murs, l'Eglise voulant absolument impressionner les fidèles (photos interdites).

Et pour finir cette première matinée, visite d'une cave : celle des Ferreira : on n'était pas venu à Porto pour rien.

Tout au long de notre voyage nous serons tombés sur des jeunes s'exprimant très bien en français. Notre langue redeviendrait-elle à la mode après avoir été éclipsée un temps par celle de la perfide Albion ?

Profitez bien des photos.

Et ce n'est pas fini...

La bourse du commerce de Porto.
La bourse du commerce de Porto.
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Porto, l'après-midi et le soir.

7 Octobre 2016, 15:50pm

Publié par Bernardoc

Porto, l'après-midi et le soir.

Quelques images complémentaires de notre première découverte de cette ville, avec une vue du Douro avant l'atterrissage et enfin la visite de la gare de São Bento, dont la salle des pas perdus retrace par des panneaux d'azulejos (et on prononce « j » comme en français !) qui recouvrent la presque totalité des murs l'histoire et la vie du Portugal à la fin du Moyen-âge. A voir absolument !!

Les liens ci-dessous montrent quelques vues de « Porto by night » en chemin jusqu'à la gare.

https://plus.google.com/112734244000396611033/posts/TJgAtmAhbUE

https://goo.gl/photos/uUhtLqV3wqykbMN49

Et ce n'est pas fini...

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Découverte de Porto.

5 Octobre 2016, 23:39pm

Publié par Bernardoc

Découverte de Porto.

Tout le monde était présent à Mérignac, ce lundi 26 septembre. L'embarquement fut très « space » : des passagers étaient dans l'avion depuis Paris qui n'avait pas transmis les numéros des sièges occupés, mais il y avait malgré tout de la place pour tout le monde, y compris l'invalide qui a été monté dans son fauteuil au monte-charge.

Photo habituelle au-dessus des Landes, et atterrissage un peu plus d'une heure plus tard à Porto ; accueil très chaleureux du personnel de Croisieurope et visite de la ville en autonomie en attendant d'être récupéré par le car qui nous conduirait au bateau une fois que les cabines auraient été préparées.

Surprise dans un petit resto du marché où nous nous arrêtâmes pour déjeuner : Evelyne et Christian, un couple de Haillanais y étaient déjà installés, mais eux n'étaient pas en route pour une croisière.

Et ce n'est pas fini...

Découverte de Porto.Découverte de Porto.
Découverte de Porto.Découverte de Porto.
Découverte de Porto.Découverte de Porto.

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Charter ?

3 Octobre 2016, 19:28pm

Publié par Bernardoc

Pourquoi pas ? Nous avons été mieux traités par la compagnie ASL entre Bordeaux et Porto, à l'aller comme au retour, que par KLM, Aer Lingus et d'autres compagnies plus connues...Et en plus ils ont une ligne directe entre Bordeaux et Vienne.

Et ce n'est pas fini...

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Easy ?

8 Septembre 2016, 17:07pm

Publié par Bernardoc

L'article de Sud Ouest a fait le tour des réseaux sociaux : « Bordeaux : un homme handicapé se fait débarquer de l'avion avant le décollage ». Il s'agissait de la compagnie Easyjet, mais elle n'est pas la seule dans ce cas. Il y a quelques années, c'est Air France qui avait failli refuser notre fille Maeva, alors qu'elle était pourtant accompagnée de sa sœur Estelle et qu'elle avait déjà voyagé en « UM », c'est à dire en mineur non accompagné.

Le cas décrit par le journal est celui d'un adulte qui a avoué qu'il ne pourrait pas passer son gilet de sauvetage seul. Spontanément son voisin s'est proposé de l'aider, mais ce fut refusé par l'équipage. La loi de 2005 a encore du chemin à faire avant d'être correctement appliquée.

Mais si on réfléchit au motif, c'est non seulement humiliant, et en particulier au moment des jeux paralympiques, mais grotesque ! A quoi peut bien servir un gilet de sauvetage dans un avion ? Beaucoup ont-il été utilisés lors du vol Rio-Paris il y a quelques années ? Les passagers du vol MH 370 ont-ils nagé longtemps dans l'océan avant d'être mangés par les requins ? Non, je suis persuadé que les gilets de sauvetage sont d'une parfaite inutilité sur un gros porteur, à part peut-être une charge de poids supplémentaire. C'est ce que disait malicieusement un steward d'Air Tahiti, qui, après avoir fait sa démonstration terminait toujours par : « Vous savez nager ? Alors bonne chance ! »

Et ce n'est pas fini...

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La Polynésie autrement.

5 Septembre 2016, 15:10pm

Publié par Bernardoc

Excellent reportage de France Ô hier soir qui faisait découvrir la Polynésie dite « française » par les chemins de traverse. Il y a cinq ans, lorsque nous y étions retournés 22 ans après, on avait remarqué que beaucoup de choses avaient changé, et hier soir, à travers plusieurs îles, pas parmi les plus connues, c'est tout un patrimoine culturel qui était mis en vedette.

La première île visitée était Rangiroa et son immense lagon qui pourrait contenir Tahiti et sa presqu'île. D'abord, la recherche des coquillages qui serviront à préparer les colliers de départ (à l'arrivée ce sont des fleurs), puis l'étude des dauphins dans la passe de Tiputa, et enfin, last but not the least, le vignoble aux deux vendanges par an produisant 38 000 bouteilles de vin blanc ou rosé, que je n'ai malheureusement pas eu l'occasion de goûter.

Ensuite (peut-être pas dans cet ordre) l'île de Ua Huka aux Marquises, dont je n'avais vu que l'aérodrome lors d'une escale. On y assistait au débarquement du fret de la goélette mixte Aranui 5. C'est toujours un spectacle impressionnant, d'autant plus lorsqu'il n'y a pas de quai (j'avais assisté à un tel débarquement à Hiva Oa ; le reportage nous apprenait que c'était une des deux îles sans rat, d'où un contrôle très strict lors du débarquement des marchandises. Incontestablement, la croisière sur ce bateau depuis Tahiti est une expérience qui m'a manqué.

Tahiti n'était pas oubliée, et nous la visitons d'abord par le biais du marché de Papeete avec un cuisinier tahitien (sans accent !) qui achetait des produits pour son restaurant, qui ne réussissait pas ensuite à attraper un mahi-mahi et qui composait ensuite des plats à base de produits locaux. Enfin, une randonnée sauvage et très sportive nous faisait découvrir la prequ'île hors des sentiers battus, autour de Tehaupo'o, fameux site de surf où un biologiste bouturait du corail.

Après l'île du vent, une île sous le vent : Raiatea, pas vraiment touristique, mais berceau de la civilisation polynésienne, île d'où sont partis les Ma'ohi à la conquête des autres îles du Pacifique. La fleur endémique, symbole de l'île, le tiare Apetahi aux cinq pétales, y est hélas en voie d'extinction.

Enfin, pour finir, une des îles australes, Rimatara, qui n'était pas desservie par avion à l'époque, et dont la spécialité est la culture et le traitement du pandanus, qui sert à beaucoup de choses, des chapeaux jusqu'aux toits traditionnels.

Cela donnait vraiment envie d'y retourner à nouveau.

Le programme se prolongeait par un autre documentaire « Une fleur dans le Pacifique », et lorsque j'y ai jeté un œil, Philippe POUPON rencontrait Joan de KAT, dont un tableau lumineux, peint sur du bois flotté, orne mon bureau depuis plus de trente ans.

Et ce n'est pas fini...

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