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Le blog de Bernard SARLANDIE

Festival interceltique.

15 Août 2016, 15:58pm

Publié par Bernardoc

Hier soir à la télé, retransmission du spectacle de Lorient. Mouais...je connais une bonne partie des pays celtes, que j'ai visités et dans lesquels j'ai parfois travaillé. J'ai été surpris de découvrir l'absence de l'île de Man et de la Cornouaille. Il y a 45 ans, lorsque je m'intéressais de près à ces pays, je me souviens que la Galicie avait été refusée dans la « Celtic League of Nations », la celtitude de cette province étant par trop diffuse. Et de fait, si on m'avait demandé à quoi faisait penser leur prestation, j'aurais sans hésiter fait le rapprochement avec l'Occitanie.

Quant à la présence de l'Australie et de la Nouvelle Zélande, je veux bien, même si je n'ai pas été convaincu. Quoique il y a bien New South Wales, mais que reste-t-il de leurs racines ? L'an prochain on invite les habitants de cette vallée de Patagonie qui ne connaissent pas l'anglais mais parlent gallois et espagnol ?

Et les États unis d'Amérique du nord ? New York n'est-elle pas la première ville irlandaise du monde ? Et la Polynésie dite « française » ? Avec tous les patronymes bretons qui y foisonnent, ont-ils tout oublié ? (Je crois bien, oui).

Une chose m'a frappé : un groupe défilait en portant des drapeaux irlandais, mais ils jouaient de la cornemuse écossaise ; car si je ne m'abuse, la cornemuse irlandaise se gonfle à l'aide d'un soufflet qu'on actionne avec le bras et non en soufflant avec la bouche, ce qui permet au sonneur de chanter en même temps.

Quant au spectacle proprement dit, les micros étaient mal réglés lorsque le chœur gallois chantait avec les orchestres (on ne l'entendait pas), et je me pose des questions sur « le prince de la cornemuse » comme le qualifiait le présentateur : d'où sort-il ce titre ?

Donc, déception globale, mais au moins ça nous changeait des JO.

Et ce n'est pas fini...

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Appel du Conseil National de la Résistance.

14 Août 2016, 15:09pm

Publié par Bernardoc

En guise d'hommage au militant que fut Georges SEGUY.

Appel lancé en 2004 par les anciens du CNR de 1944... auquel il est bien temps de répondre!

Au moment où nous voyons remis en cause le socle des conquêtes sociales de la Libération, nous, vétérans des mouvements de Résistance et des forces combattantes de la France Libre (1940-1945), appelons les jeunes générations à faire vivre et retransmettre l’héritage de la Résistance et ses idéaux toujours actuels de démocratie économique, sociale et culturelle. Soixante ans plus tard, le nazisme est vaincu, grâce au sacrifice de nos frères et sœurs de la Résistance et des nations unies contre la barbarie fasciste. Mais cette menace n’a pas totalement disparu et notre colère contre l’injustice est toujours intacte.

Nous appelons, en conscience, à célébrer l’actualité de la Résistance, non pas au profit de causes partisanes ou instrumentalisées par un quelconque enjeu de pouvoir, mais pour proposer aux générations qui nous succéderont d’accomplir trois gestes humanistes et profondément politiques au sens vrai du terme, pour que la flamme de la Résistance ne s’éteigne jamais :

Nous appelons d’abord les éducateurs, les mouvements sociaux, les collectivités publiques, les créateurs, les citoyens, les exploités, les humiliés, à célébrer ensemble l’anniversaire du programme du Conseil national de la Résistance (C.N.R.) adopté dans la clandestinité le 15mars1944 : Sécurité sociale et retraites généralisées, contrôle des " féodalités économiques", droit à la culture et à l’éducation pour tous, une presse délivrée de l’argent et de la corruption, des lois sociales ouvrières et agricoles, etc. Comment peut-il manquer aujourd’hui de l’argent pour maintenir et prolonger ces conquêtes sociales,alors que la production de richesses a considérablement augmenté depuis la Libération, période où l’ Europe était ruinée ? Les responsables politiques, économiques, intellectuels et l’ensemble de la société ne doivent pas démissionner, ni se laisser impressionner par l’actuelle dictature internationale des marchés financiers qui menace la paix et la démocratie.

Nous appelons ensuite les mouvements, partis, associations,institutions et syndicats héritiers de la Résistance à dépasser les enjeux sectoriels, et à se consacrer en priorité aux causes politiques des injustices et des conflits sociaux, et non plus seulement à leurs conséquences, à définir ensemble un nouveau "Programme de Résistance " pour notre siècle, sachant que le fascisme se nourrit toujours du racisme, de l’intolérance et de la guerre, qui eux-mêmes se nourrissent des injustices sociales.
Nous appelons enfin les enfants, les jeunes, les parents, les anciens et les grands-parents, les éducateurs, les autorités publiques, à une véritable insurrection pacifique contre les moyens de communication de masse qui ne proposent comme horizon pour notre jeunesse que la consommation marchande, le mépris des plus faibles et de la culture, l’amnésie généralisée et la compétition à outrance de tous contre tous.

Nous n’acceptons pas que les principaux médias soient désormais contrôlés par des intérêts privés, contrairement au programme du Conseil national de la Résistance et aux ordonnances sur la presse de 1944.

Plus que jamais, à ceux et celles qui feront le siècle qui commence, nous voulons dire avec notre affection : " Créer, c’est résister. Résister, c’est créer ".

Lucie Aubrac, Raymond Aubrac, Henri Bartoli, Daniel Cordier, Philippe Dechartre, Georges Guingouin, Stéphane Hessel, Maurice Kriegel-Valrimont, Lise London, Georges SEGUY, Germaine Tillion, Jean-Pierre Vernant, Maurice Voutey.

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La liste blanche.

13 Août 2016, 16:06pm

Publié par Bernardoc

Trouvé ça sur planet.fr aujourd'hui. Je partage si ça peut vous servir.

En terme informatique, la liste blanche est l'ensemble des données importantes de l'utilisateur. Comme sa liste de contacts et d'adresses mails. Le but de cette liste est la bonne réception des mails les plus utiles. Néanmoins, si un utilisateur reçoit un mail d'un de ses contacts victimes de pishing, il ne pourra rien faire. Ainsi, voici quelques points à respecter afin de préserver la liste blanche contre le pishing.

1. Ne pas ajouter son adresse mail dans sa liste blanche. S'envoyer un mail à partir de son adresse mail est une pratique peu commune. Dans le doute, mieux vaut laisser le filtre anti-spam jouer son rôle.

2. Ne pas donner un nom de rubrique trop explicite à sa liste blanche. Éviter les @orange, @shopping.com car aucun e-mail provenant de cette rubrique ne sera filtrés par l'outil anti-spam. C'est une porte ouverte au pishing.

3. Ne pas cliquer sur un mail aguicheur d'un expéditeur important (la banque, l'opérateur téléphonique). Il vaut mieux copier l'adresse sur internet pour voir où cela mène. Petite astuce en plus : en cas de soucis, la banque préfère le coup de téléphone au message électronique.

4. Vérifier que les liens d'adresse soient en "https" et non en "http". C'est la première garantie la sécurité du site. Toutefois, les adeptes du pishing se mettent aux URL "https".

  1. 5. Se méfier des mails suspects contenant des caractères spéciaux et des fautes d'orthographes grossières. Par exemple : "Bonjours Madame Dupont. voici votre @ttestation, cli_quez ici pour l'a recevoir # ».
  2. 6. Pour vérifier une URL, passer la souris sur le lien sans cliquer et regarder l'adresse qui s'affiche en bas à gauche. S'il s'agit bien d'un spam, l'URL n'a aucune relation avec la banque ou l'entreprise dont le mail émanerait.
    1. Et ce n'est pas fini...


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Le silence.

12 Août 2016, 14:21pm

Publié par Bernardoc

Très belle intervention ce matin dans la matinale de France-inter d'un certain David Le Breton, dont je n'avais jamais entendu parler, sur le silence. Mais étant en phase de réveil, je n'ai pu entendre la totalité de ce qu'il disait, mais c'était suffisant. « La parole doit être entendue, donc elle ne doit pas faire partie d'une litanie, sinon elle perd sa valeur ».

Cela m'a fait plonger plusieurs décennies en arrière, lors de ma première leçon en public, au cours de laquelle ma prof avait remarqué que j'étais à l'aise dans le silence, que je gérais très bien dans la classe. (Il faut bien que je me jette un peu des fleurs de temps en temps!). Mais gérer le silence ne veut surtout pas dire l'imposer, même si parfois on y est obligé pour libérer la parole de l'autre. Et j'ai dû le pratiquer quelquefois en conseil de classe pour que chaque partie, notamment élèves et parents, puissent prendre toute leur place au sein de ces instances.

Cela n'avait bien entendu rien à voir avec le silence que mon dernier supérieur hiérarchique (celui qui m'a harcelé pendant trois ans et pourri ma fin de carrière) m'imposait lorsqu'il me demandait des explications sur ma façon d'être et d'agir : quand je m'apprêtais à répondre « Taisez-vous ! » m'intimait-il, ce qui démontrait tout le respect qu'il avait pour un inférieur hiérarchique.

Cette attitude me rappelait celle d'un censeur que j'avais eu en tant qu'élève et que j'ai retrouvé comme pion un peu plus tard. Ce militant de l'UDR, proche du SAC, aurait bien aimé transformer le lycée en caserne, et avait du mal à supporter les transformations générées après mai '68. Serge QUADRUPPANI fut une de ses bêtes noires.

Le silence permet de se retrouver, de se concentrer, d'apprendre en observant : les Tahitiens que j'ai connus à l'époque montraient souvent cette attitude. Et apprentis franc-maçons ne doivent-ils pas passer de nombreux mois dans le silence avant d'être autorisés à s'exprimer ? Il doit bien avoir une raison.

Et c'est pour profiter du silence que lorsque je courrais en pleine nature, on ne m'a jamais vu avec un baladeur sur les oreilles, qui n'aurait pu avoir que des effets négatifs sur les bienfaits que procurait cet exercice.

Je vais donc me taire pour aujourd'hui.

Et ce n'est pas fini...

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Le temps des cerises.

11 Août 2016, 16:08pm

Publié par Bernardoc

C'est le titre d'un film de 1937 réalisé par Jean-Paul LE CHANOIS, que je me suis passé hier soir. Il fait partie du coffret acheté à l'expo sur le Front populaire visitée à la mairie de Paris le mois dernier. Je ne savais pas à quoi m'attendre en m'asseyant devant ce long métrage ; vu le titre et l'endroit où je l'avais acquis, je me doutais bien que ce ne serait pas un film à la gloire des ligues factieuses, ancêtres de nos extrêmes droites actuelles.

En fait, le film suit la destinée sur trois générations d'une famille prolétaire et d'une famille bourgeoise, de 1895 à 1937. Les représentants des 200 familles sont dépeints dans ce qu'ils ont de plus vil, avec leur morgue, leur arrogance et leur appât du gain, sans aucun égard pour les ouvriers ou les paysans qui triment pour alimenter leur fortune.

Un passage assez long montre de façon crue la boucherie de 14-18 et la fraternité qui pouvait éclore entre ceux qui n'avaient pas encore été massacrés « au profit de gens qui se connaissent mais ne se massacrent pas ». Je pense que dans ce passage étaient incluses des véritables images de l'époque.

Quelques touches politiques émaillent le film : des invitations à des meetings, des départs pour des réunions, des affiches « qu'on colle au mur du lendemain » pour arriver au morceau de bravoure que constitue le dernier quart du film. D'abord un discours de Jacques DUCLOS devant des milliers de vieux venus réclamer une pension de retraite qui pourrait les sortir de la misère. Et à l'époque on ne s'embarrassait pas de mots politiquement corrects, on utilisait les vrais mots dans leur acception qui n'a rien de péjoratif. C'est ainsi que l'orateur s'adressait aux auditeurs : « Chers vieux, chères vieilles », et dans cet ordre.

Enfin, le film se terminait par une envolée lyrique d'un jeune couple, notamment une secrétaire qui venait de comprendre beaucoup de choses : émouvante et pleine d'espoir.

En regardant ce film de propagande, je me suis dit qu'il était évident qu'une partie de ma famille ait fait au moins un bout de chemin avec le Parti Communiste Français, artisan et moteur (avec d'autres) des nombreuses conquêtes sociales qui sont peu à peu détricotées.

Et ce n'est pas fini...

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Déclaration commune CGT, FO, FSU, Solidaires, UNEF, UNL, FIDL.

10 Août 2016, 14:15pm

Publié par Bernardoc

Loi publiée, le 15 septembre approche. Toujours une belle unité syndicale.

Les organisations syndicales de salariés et de jeunesse ont pris acte et dénoncent la nouvelle utilisation du 49-3, véritable déni de démocratie, pour faire passer le projet de loi travail. C’est bien la preuve, si celle-ci était nécessaire, que ce texte de régression sociale reste minoritaire. Soutenues par une large majorité de la population, elles réaffirment leur opposition à ce projet et la nécessité de nouveaux droits pour les salarié-es, privé-es d’emploi, étudiant-es, lycéen-es, retraité-es. Ce sont encore plus d’un million qui ont participé à la votation citoyenne et signifié leur rejet de ce projet. Les nombreux rassemblements et manifestations de ces derniers jours, notamment le 5 juillet, ont réunis plusieurs dizaines de milliers de participantes.

Les organisations syndicales et de jeunesse dénoncent les conditions contraignantes de manifestations qui ont empêché certain-es d’y participer. Elles réaffirment que la liberté de manifester doit rester un droit.
Les mobilisations initiées depuis quatre mois n’ont pas été entendues par ce gouvernement. Qu’à cela ne tienne ! La détermination, malgré le passage en force à l’assemblée nationale, reste intacte et toute la période estivale sera l’occasion de la rappeler. Nombre d’initiatives locales, sur tout le territoire, sont déjà prévues et organisées de manière unitaire.

Les organisations syndicales et de jeunesse invitent l’ensemble des salariés, privés d’emploi, étudiants, lycéens, retraités à adresser une carte postale au président de la République pour lui assurer qu’ils seront toujours mobilisés à la rentrée !

Les organisations donnent rendez-vous à l’ensemble des salarié-es, privé-es d’emploi, étudiant-es, lycéen-es, retraité-es pour une journée d’actions et d’initiatives le 15 septembre pour obtenir l’abrogation de la loi Travail et conquérir de nouvelles garanties et protections collectives. Elles se retrouveront pour faire le point le 31 août.

Paris, le 8 juillet 2016

Et ce n'est pas fini...

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Peine de mort : Erdogan fait monter les enchères face à l’Europe.

9 Août 2016, 12:08pm

Publié par Bernardoc

Titre de lemonde.fr

Je pense être un Européen sincère mais râleur. J'arpente le continent, y compris ses îles (!), depuis l'âge de 15 ans, du temps où elle n'était composée que des six pays fondateurs (de la CECA). Ce qui ne m'a pas empêché d'être systématiquement contrôlé, y compris avec trois enfants en bas âge, par les différentes polices aux frontières ; sûrement je devais avoir des allures de terroriste ! Alors je m'étonne un peu maintenant, mais je n'en dis pas plus pour éviter la polémique.

J'ai apprécié la venue de l'euro qui facilitait grandement les déplacements. Je regrette toujours que la France n'ait pas réussi à faire passer la laïcité, gloire et honneur de notre République, au niveau européen. Mais les différents gouvernements qui se sont succédé ont-ils vraiment cherché à diffuser ce concept qui permet (qui devrait permettre?) le vivre ensemble en harmonie ? Je n'en suis pas persuadé, certains se ralliant, et même prônant les « racines chrétiennes » de l'Europe.

J'ai râlé après la négation du vote majoritaire contre le TSCE, qui a fortement ébranlé mes convictions démocratiques. J'ai du mal à supporter la volonté de mise en tutelle de certains pays, ce qui les conduit à des politiques austéritaires qui les envoient dans le mur. J'ai du mal à voir le bien fondé de la concurrence « libre et non faussée ». Je me réjouis du départ du Royaume uni, en attendant de voir l’Écosse réintégrer l'UE.

Mais il y a une chose qui continue d'exister (pour combien de temps?), c'est l'absence de peine de mort dans tous les pays membres. Alors lorsque l'on voit un pays candidat, anciennement laïque, se disant prêt à rétablir la peine de mort, cela devrait signifier l'abandon de toute discussion. Proposons aux Turcs et aux Kurdes qui vivent en Europe la nationalité du pays qu'ils ont choisi, et cessons toute discussion avec l'état islamisé de Turquie.

Et ce n'est pas fini...

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''Comme au bon vieux temps...”

8 Août 2016, 17:47pm

Publié par Bernardoc

...Du temps où Euronat avait une étoile de moins. En cette soirée du jeudi 4 août, nous avons eu le privilège d'assister à un concert de deux heures par les vacanciers musiciens du camping. Il manquait de chaises dans la salle polyvalente, preuve s'il en fallait que les campeurs sont demandeurs de spectacles de qualité (cinéma, concerts, théâtre, danse, ...). Les talents étaient multiples, et nous avons pu assister à des virtuoses du piano, de la flûte, du trombone, et même du violoncelle, un instrument qui tient de la place dans une voiture de vacanciers - campeurs !

La journée avait commencé sous la pluie (c'était prévu ), et donc nous nous sommes rhabilles pour aller visiter les noisettines du Médoc à 5 km de Lesparre : intéressant et savoureux. Mais cela a duré plus longtemps que ce que nous avions prévu et les magasins de bricolage où nous devions faire des achats étaient fermés : le Médoc n'est pas la métropole, et ils ne pratiquent pas la journée continue.

En chemin nous nous aarrêtons au restaurant "Le blé noir" à Gaillan, dont nous avions conservé de bons souvenirs. Las, il y a dû y avoir un changement de propriétaire et au bout d'une heure et demie, nous sommes partis, nous contentant de la formule à deux plats, car le service était beaucoup trop long. Nous n'y reviendrons plus.

L'après - midi Rose a ratissé le jardin car le coup de vent de ce matin avait fait disparaître le travail d'hier. La soirée était donc bienvenue, même si nous nous sommes fait mouiller au retour.

Et ce n'est pas fini. ..

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On n'y a pas encore pensé chez nous.

3 Août 2016, 09:35am

Publié par Bernardoc

...Du moins je l'espère : Nicaragua : le président Ortega limoge les députés de l’opposition.

Ancien guérillero à la tête du Front sandiniste de libération nationale (FSLN), Daniel ORTEGA était venu à bout de la sanglante dictature somoziste et avait dirigé le pays pendant cinq ans, de 1985 à 1990. C'est un combat que nous avions soutenu à l'époque.

Battu démocratiquement, il se représenta régulièrement aux élections présidentielles suivantes et fut battu jusqu'à 2007, année de sa deuxième élection, au premier tour, avec...38% des voix ! Mais entre temps, il avait définitivement tourné le dos aux idées marxistes-léninistes de sa jeunesse pour s'allier aux suppôts de l'église catholique et donc à avaliser l’interdiction de l’avortement thérapeutique, pourtant le seul à être autorisé dans le pays.

En démettant de leurs fonctions 16 membres de l’Assemblée nationale (et 12 suppléants), représentants du Parti libéral indépendant (PLI) et de son allié le MRS (sandiniste dissident, resté à gauche), la voie est libre pour un troisième mandat consécutif, ce que la Constitution qu’il a lui-même réformée l’autorise à faire.

Encore un espoir de démocratie qui s'éloigne, quoique, comme le disait l'auteur du premier coup d'état aux Fidji : « La démocratie, c'est faire ce que le chef ordonne. »

Et ce n'est pas fini...


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Du tatouage.

2 Août 2016, 09:20am

Publié par Bernardoc

Lorsque nous avons quitté la Polynésie en 1989, quelques tatouages « ethniques» commençaient à faire leur apparition. Mais ils étaient relativement rares. Bien sûr il existait les petits cœurs, LOVE et HATE tatoués sur les phalanges, et en général c'était mal fait.

Quand nous y sommes retournés 22 ans plus tard, il paraissait important de masquer le plus possible de peau, et tant chez les tane que chez les vahine. Je suppose que c'était une tentative de retour aux sources après pratiquement deux siècles d'interdiction par les pasteurs ou autres curés et que les motifs avaient une signification, comme les décorations en or sur les tiki.

Puis la deuxième vague fut les rugbymen, probablement au retour d'une tournée au « Pays du long nuage blanc » (dont les premiers habitants avaient été les Maoris). Ne voulant pas être en reste, ce fut le tour des footeux qui se bariolèrent à leur tour.

Et maintenant, c'est tout le monde. Et c'est d'autant plus visible en été quand tout le monde se balade à poil le long des plages. Et l'on trouve vraiment de tout. Le dernier que j'ai vu, c'était un planisphère, mais assez réduit puisqu'il n'occupait que l'épaule gauche de la personne. Je ne me suis pas approché assez près pour voir si certains lieux étaient pointés. Mais placé où il était, il était difficilement consultable par sa propriétaire.

Je me souviens toujours d'un copain d'enfance que je rencontre quinze ans plus tard et qui avait une énorme cicatrice sur un biceps : il venait de se faire enlever un tatouage exécuté lors d'un soir de beuverie m'a-t-il avoué. Alors, comment peut-on être sur à ce point qu'on aimera toujours à 50 ans un tatouage gravé à 20 ans ? Tout le monde n'est pas forcément constant dans ses amours, comme cette ancienne directrice de centre social qui s'était fait tatouer Johnny HALLYDAY sur un sein.

Et ce n'est pas fini...

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