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Le blog de Bernard SARLANDIE

Lettre LDH

15 Février 2017, 10:41am

Publié par Bernardoc

Lettre ouverte

Appel à une décision plus hospitalière

 

Monsieur le Directeur général du CHU de Bordeaux,

Monsieur le Préfet de la Gironde,

Depuis une semaine, une quarantaine de personnes sans abri, dont plusieurs familles avec enfants, ont trouvé refuge dans le bâtiment d’une maison de retraite inoccupée située à Pessac Alouette, rattachée au Centre Hospitalier Universitaire de Bordeaux.

Cette occupation, appuyée par un collectif de citoyens, témoigne de la carence récurrente en structures d’hébergement dans notre département, laquelle laisse encore trop souvent des personnes déjà fragiles, y compris des enfants, à leur sort c’est à dire à la rue.

La direction du CHU a pris la décision de dénoncer cette occupation et de faire évacuer ce squat lundi 13 février avec recours à la force publique.

La Ligue des Droits de l’Homme de Gironde rappelle que le droit au logement et à l’hébergement est un droit à valeur constitutionnelle reconnue à chaque personne.

Elle déplore une décision dont le caractère d’urgence ne s’imposait pas et d’autant plus inadmissible qu’elle affecte des personnes en situation d’errance et de ce fait particulièrement vulnérables.

La Ligue des Droits de l’Homme ne peut que souligner le caractère regrettable de cette expulsion d’autant qu’elle résulte de l’initiative d’une institution dont la mission sous tend le « souci de l’autre » et dont on pourrait attendre une meilleure considération face à la détresse humaine.

C’est pourquoi nous appelons solennellement Monsieur le directeur général du CHU et Monsieur le Préfet de la Gironde de surseoir à l’opération d’expulsion prévue et qu’une solution alternative d’hébergement et d’accompagnement soit étudiée au profit des familles et personnes concernées.

Bordeaux, le 12 février 2016

Et ce n'est pas fini...

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Euronat après les "vents violents".

14 Février 2017, 09:30am

Publié par Bernardoc

 

Visite hier : beaucoup de dégâts, surtout des arbres, mais pas que : des commerces et des habitations ont souffert, mais les équipes étaient au boulot pour dégager les arbres tombés.

A Montalivet, c'était pareil.

Et ce n'est pas fini...

Euronat après les "vents violents".
Euronat après les "vents violents".
Euronat après les "vents violents".
Euronat après les "vents violents".
Euronat après les "vents violents".
Euronat après les "vents violents".
Euronat après les "vents violents".
Euronat après les "vents violents".
Euronat après les "vents violents".
Euronat après les "vents violents".
Euronat après les "vents violents".
Euronat après les "vents violents".
Euronat après les "vents violents".
Euronat après les "vents violents".
Euronat après les "vents violents".
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Euronat après les "vents violents".
Euronat après les "vents violents".
Euronat après les "vents violents".

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13 Février 2017, 07:54am

Publié par Bernardoc

  • Le financement public, première source de revenus pour LR, le PS et le FN. L'aide de lEtat dépend du nombre de parlementaires de chaque formation au Sénat et à l’Assemblée nationale.

Depuis 1990, les partis non représentés au Parlement peuvent également bénéficier du financement public, proportionnellement au nombre de voix obtenues au premier tour des élections législatives, à condition qu’ils aient présenté des candidats dans au moins soixante-quinze circonscriptions (sur un total de 577).

Le Parti socialiste, Les Républicains et le Front national tirent plus de 45 % de leurs recettes du financement public

« Au-delà de l’aide publique budgétaire, l’Etat finance indirectement la vie politique en accordant aux donateurs et cotisants une réduction d’impôt de 66 % des sommes versées au mandataire d’un parti (y compris les contributions d’élus) », ajoute la commission.

  • Les contributions des élus, première ressource du PCF

Près d’un tiers du budget du PCF provient des contributions de ses élus. Une importance qui s’explique par les statuts du parti :

« Les élue-e-s, membres du PCF, ne tirent pas de revenus supplémentaires de leur mandat. Indépendamment de leur cotisation d’adhérent-e, elles et ils prennent l’engagement de verser leurs indemnités au parti (…). Par cette cotisation d’élu, les élus communistes participent ainsi à la mutualisation des moyens sur le territoire concerné. Le Parti contribue à leur assurer les moyens nécessaires à l’exercice de leur mandat. »

Le PS et EELV tirent également plus du cinquième de leurs ressources des contributions d’élus.

Des contributions obligatoires que les partis peinent parfois à encaisser.

Le Parti de gauche tire près de la moitié de ses revenus (45 %) des cotisations de ses adhérents. Viennent ensuite Lutte ouvrière (LO, 35 %) et le FN (21 %). Le niveau des cotisations à payer dépend du niveau de revenu des adhérents pour le Parti de gauche et le PS, contrairement au FN ou aux Républicains où la cotisation est fixe. Chez LO, le montant de la cotisation est libre.

Indépendamment d’une adhésion, les particuliers peuvent également participer en effectuant des dons ponctuels. Ils représentent plus du cinquième des recettes pour LR (22 %), le PCF (21 %) et LO (24 %). Au contraire, le PS (2 %) et le FN (4 %) ne dépendent que peu des dons.

Depuis la loi du 11 octobre 2013, la somme des dons et des cotisations ne peut excéder 7 500 euros par personne et par an pour un ou plusieurs partis. La possibilité de faire des dons multiples a participé à l’éclosion de nombreux micropartis proches des grands partis. Le nombre de partis est passé de 28 en 1990 à 451 en 2016.

Les « autres recettes », comportent des ressources très variées : « Dévolution de l’excédent des comptes de campagne, contributions reçues d’autres formations politiques, produits des manifestations et colloques, produits d’exploitation (y compris les refacturations de prestations aux candidats) (…). »

Et ce n'est pas fini...


 

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Un appel de transparency international.

12 Février 2017, 08:09am

Publié par Bernardoc

FINANCEMENT DE LA VIE POLITIQUE

Pour lutter contre la corruption, 41% des français jugent très efficaces un encadrement plus strict du financement de la vie politique*

Prévoir la publication par les parlementaires des dépenses prises en charge par leurs indemnités représentatives de frais de mandat (IRFM)

Prévoir la publication et le contrôle chaque mois des dépenses des candidats et des partis politiques en période d′élection présidentielle

INTÉGRITÉ DES RESPONSABLES PUBLICS

I nterrogés sur la première mesure à prendre pour lutter contre la corruption, 9 français sur 10 répondent spontanément et citent l’inéligibilité des personnes condamnées*

Exiger un extrait de casier judiciaire (B2) de tout candidat à une élection au suffrage universel

Vérifier la situation fiscale des Ministres, hauts fonctionnaires et responsables publics nommés en conseil des Ministres préalablement à leur nomination

RENOUVELLEMENT DE LA CLASSE POLITIQUE

1 français sur 2 juge la limitation du cumul des mandats des responsables politiques « très efficace » pour lutter contre la corruption*

Faire pleinement appliquer dès 2017 la loi sur le non-cumul entre un mandat national et un mandat exécutif local

Limiter dans le temps le cumul des mandats électifs à 3 mandats successifs

ENCADREMENT DU LOBBYING

Pour lutter contre la corruption, 42% des français jugent très efficaces un encadrement plus strict des lobbies*

S′assurer de l′inscription au registre des représentants d′intérêts de tous les acteurs publics et privés qui exercent une action d′influence

INDÉPENDANCE DE LA JUSTICE

Plus d’1 français sur 3 estime qu’il faut garantir l’indépendance de la justice pour lutter efficacement contre la corruption*

Assurer l′indépendance des magistrats du Parquet à l’égard du pouvoir exécutif

PARTICIPATION CITOYENNE

50% des 18-24 ans pensent qu’une plus grande participation des citoyens aux décisions publiques rendrait la vie politique plus transparente*

Instaurer un droit de pétition national pour permettre aux citoyens d′inscrire des questions ou des propositions à l′ordre du jour des Assemblées parlementaires

Promouvoir la consultation en ligne des citoyens et des parties prenantes sur les projets et propositions de loi préalablement à leur examen par le Parlement

PRÉVENTION DE LA CORRUPTION DANS LES COLLECTIVITÉS LOCALES

74% des français estiment efficace la mise en œuvre de mesures de prévention de la corruption dans les collectivités-

Inciter les grandes collectivités locales à mettre en place un plan de prévention de la corruption

 

*Chiffres tirés du sondage Harris Interactive pour Transparency International France et Tilder

Et ce n'est pas fini...

 

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Márcio FARACO.

11 Février 2017, 08:50am

Publié par Bernardoc

Il se passe toujours quelque chose au Haillan : hier soir c'était un concert de musique brésilienne qui occupait L'Entrepôt. Je ne connaissais pas le chanteur, mais c'était les trois mots de présentation « samba, bossa/jazz » qui m'avaient attiré. Le programme ne le mentionnait pas, mais il était accompagné de trois musiciens : un excellent accordéoniste, un percussionniste qui arrivait à faire entendre des bruits de forêt amazonienne et un bassiste que j'ai assez peu entendu, mais peut-être était-ce dû à une défaillance de mes oreilles.

Agréable surprise, Márcio s'exprimait en français et nous expliquait le thème de chaque chanson. La langue brésilienne est toujours aussi agréable à entendre et si elle coule davantage que le portugais européen, je pense que c'est surtout dû aux rythmes différents. Nous étions enfermés par cette froide nuit d'hiver dans une salle de spectacle qui rayonnait de chaleur et de soleil : quel contraste lorsque nous sommes ressortis ! Mais sûrement que par une belle journée d'été, dans le théâtre de verdure par exemple, ce spectacle prendrait une tout autre dimension ;

Il n'y a pas eu d'entracte, mais l'accordéoniste est resté seul en scène pour un très beau morceau qui semblait raconter une histoire et ses soubresauts, notés par les changements de rythme et de ton.

Surprise au retour du chanteur : il nous a interprété en français Que je t'aime, en mode bossa. Puis ce fut A quoi ça sert l'amour et une chanson de sa composition en français : tout ça pour annoncer la prochaine sortie d'un album en français : ne le manquez pas !

Au premier rappel il a joué la version originale, composée par Baden Powell, de Bidonville ; il en a profité pour nous parler de son amitié avec Nougaro, et au deuxième rappel, après une improvisation pour mettre en valeur chacun des musiciens, il nous a « congédiés » en français.

Non, décidément, Le Haillan n'est pas une ville dortoir.

Et ce n'est pas fini...

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Enclave español

10 Février 2017, 00:02am

Publié par Bernardoc

En plata

 

Hier soir, spectacle de danses espagnoles au Pin galant, encadré d'un cocktail salé avant et d'un cocktail sucré après. L'auditorium était plein et nous étions face au milieu de la scène au huitième rang. Quatorze artistes : huit hommes et six femmes nous ont entraînés pendant 1h40 dans un tourbillon éblouissant qui nous a enchantés, même si nos connaissances en danses espagnoles sont des plus réduites. Alors, on va procéder par des ressentis et des comparaisons qui feront sans doute hurler les connaisseurs.

Tous les danseurs étaient parfaitement synchronisés et la régularité parfaite de leurs mouvements m'a fait parfois penser à ces figurines qui tournent sur des boîtes à musique, tandis que leurs mouvements saccadés n'étaient pas sans rappeler ces marionnettes mis en mouvement par des fils. Qu'on ne se méprenne pas, je ne suis pas en train de dénigrer, mais j'essaie de traduire ce que j'ai ressenti.

Ensuite, costume sombre et jeux de lumières pour la démonstration solitaire du chorégraphe m'ont fait penser à certains tableaux de Goya, tout dans l'obscurité avec une tache de lumière qui suffit à éclairer la scène.

Ensuite, retour du groupe dans des costumes austères et une chorégraphie qui rappelait l'oppressif univers concentrationnaire. Lui succéda une scène qu'on aurait cru tirée d'un des nombreux ballets de West side story.

Un autre épisode fut l'apparition sous une douche de lumière des deux chorégraphes, d'abord l'un après l'autre, puis ensemble dans un parfait effet miroir.

Le dernier tableau, plus flamenco, était joyeux et j'ai admiré le coup de talon habile pour rejeter la longue traîne de la robe volantée vers l'arrière.

De longs applaudissements récompensèrent cette troupe qui ne fit qu'un très court rappel, mais on les comprend : il n'y avait pas eu d'entracte et malgré les changements de costumes, la sueur pointait à travers les habits de chaque danseur ou danseuse.

Un excellent spectacle : précipitez-vous y s'il passe par chez vous.

Et ce n'est pas fini...

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Mal aux dents.

9 Février 2017, 09:39am

Publié par Bernardoc

Mes lecteurs savent bien ce que je pense de la Cour des comptes (pas que du bien !), j'ai déjà eu l'occasion de le dire. Mais hier matin j'ai dressé l'oreille lorsqu'ils ont parlé de l'ordre des chirurgiens dentistes.

« L'ordre des chirurgiens-dentistes veille au maintien des principes de moralité, de probité, de compétence et de dévouement indispensables à l'exercice de l'art dentaire et à l'observation, par tous [ses] membres, des devoirs professionnels, ainsi que des règles édictées par le code de déontologie prévu à l'article L. 4127-1 (du code de la santé publique).

Il assure la défense de l'honneur et de l'indépendance de la profession de chirurgien-dentiste.

Il peut organiser toutes œuvres d'entraide et de retraite au bénéfice de [ses] membres et de leurs ayants droit. »

C'est ce dernier paragraphe qui a attiré l'attention des comptables : les œuvres d'entraide comprenaient des séjours en thalasso, dans des hôtels de luxe, des voyages,...

Je suppose que les cotisations – obligatoires - à l'ordre sont d'un montant élevé, ce qui explique les tarifs exorbitants pratiqués par certains cabinets. D'où la présence des « sans dents » méprisés par notre président sur le départ.

Je fréquente les cabinets dentaires depuis l'âge de sept ans, et malgré une hygiène que je pense correcte, plusieurs dentistes à différents endroits de la planète m'avaient prédit que je serai léger de la mâchoire lorsque j'atteindrai la quarantaine.

Effectivement je n'ai pas hérité des dents de ma grand-mère maternelle qui avait dépensé cent sous pour se faire arracher une dent juste après la guerre de 14-18 et deux cents francs à la fin des années '70 pour sa seconde visite dans un cabinet dentaire. Ses dents, elle les avaient toutes conservées en excellent état, en mouillant un coin de sa serviette de toilette tous les dimanches pour se frotter les dents avec !

Donc depuis de nombreuses années j'ai des appareils. Le dernier, provisoire car il s'agissait de rajouter des dents sur un dentier existant, m'a quand même coûté 500 €. Le devis pour refaire deux appareils neufs me reviendrait à 1 500 euros de ma poche : je garderai donc le « provisoire » tant qu'il ne sera pas cassé.

La Mgen a des contrats avec les opticiens qui permettent de ne pas avoir de reste à charge ; il serait temps que la couverture dentaire soit similaire.

Et ce n'est pas fini...

 

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3919.

8 Février 2017, 11:00am

Publié par Bernardoc

Non, ce n'est pas le nom de la marque des Fralib, c'est le numéro vert, c'est à dire gratuit, de « viols femmes information ». Numéro à faire connaître, car apparemment seules 12% en ont entendu parler. Alors que les violences sexuelles sont un phénomène massif : 62 000 femmes et 2 700 hommes sont victimes d’un viol ou d’une tentative chaque année selon les dernières données de l’institut national d’études démographiques. Mais ces chiffres sont largement minorés vu qu'ils ne concernent que les majeurs, alors que les mineur(e)s constituent 60% des victimes. La honte et la culpabilité continuent à peser, peut être parce que les faits se produisent majoritairement dans l’espace privé (famille, entourage, connaissances). Près d’une victime sur cinq n’a jamais parlé de ce qu’elle a subi à personne et 31 % de celles-ci estiment que les faits ne sont « pas graves ». Pourtant, le viol est devenu un crime puni de 15 ans de réclusion criminelle en 1980. L'article 222-23 du Code pénal dispose que : « Tout acte de pénétration sexuelle, de quelque nature qu'il soit, commis sur la personne d'autrui, par violence, contrainte, menace ou surprise, est un viol ».

Les victimes s’en remettent à d’autres interlocuteurs : 21 % en ont parlé à un médecin, 29 % à un psychiatre ou un psychologue, 9 % à une association, 16 % aux services sociaux, et surtout 63 % à leur entourage. Mais cela ne suffit pas. Le viol reste un tabou pour de nombreuses victimes et selon une enquête de l’Observatoire national de la délinquance, seule une victime sur cinq se rend à la police ou à la gendarmerie, mais 13 % ont porté plainte, 4 % ont déposé une main courante, et 2 % sont reparties sans effectuer aucune des deux démarches, soit 1 personne qui s’est déplacée sur 10. Le chiffre des professionnels amenés à prendre en charge des victimes de violences sexuelles et conjugales est en augmentation, mais encore largement insuffisant.

Les chiffres sont tirés d'une enquête publiée fort opportunément aujourd'hui, au moment où les accidents de matraques bouleversent la population « protégée » !

Et ce n'est pas fini...

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Dans le sens du vent.

7 Février 2017, 10:48am

Publié par Bernardoc

Nous arrivons en fin d'un quinquennat qui n'aura pas vu lui non plus le droit de vote pour les immigrés qui contribuent depuis des années au fonctionnement de l’État et de la sécu par leurs impôts et leurs cotisations sociales.

Nous avons vu la loi Macron approuvée par tous les suivistes du gouvernement sortant. Maintenant, cet ancien ministre devient un adversaire car il menace de continuer et d'amplifier la politique qu'il a initiée.

Nous avons vu la loi travail massivement approuvée par toute une alliance de syndicats réformistes et défendue à la hussarde par le premier ministre sorti. Ce dernier n'étant plus candidat mais n'ayant pas encore officiellement rejoint son ancien ministre de l'économie est lâché par ceux qui l'avaient soutenu et qui rallient maintenant un candidat qui prétend vouloir abroger cette loi qu'ils avaient pourtant défendue bec et ongles.

Rappeler ces faits a le don d'énerver ceux qui se sentent visés : ce n'est pourtant pas une attaque, juste une constatation.

Mais alors pourquoi tant de haine ? N'étant impliqué dans la campagne d'aucun candidat, même si mon choix est fait, et ce sera le même au premier comme au deuxième tour, j'observe avec beaucoup de détachement ce qu'il se passe et je continuerai à écrire ce dont j'ai envie en toute liberté de conscience et sans idolâtrie.

A bon entendeur...

Et ce n'est pas fini...

 

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Stop à la précarité !

6 Février 2017, 19:13pm

Publié par Bernardoc

Article publié dans UGICT-Ifos

Collab' un jour, précaire toujours ? Les collaborateurs parlementaires se mobilisent

Alors que le Penelope Gate défraie la chronique depuis deux semaines, les syndicats dénoncent le manque d’encadrement de la profession de collaboratrice et collaborateur parlementaire. Pour eux, cette affaire est "l'arbre qui cache la forêt puisque leur "profession souffre, à la fois, d’une insuffisante reconnaissance statutaire mais aussi d’une forte précarité. Chaque renouvellement électoral entraîne un plan social silencieux, des centaines de licenciements."

À l'occasion des prochaines élections 1.300 collaboratrices et collaborateurs parlementaires pourraient perdre leur emploi à l’Assemblée nationale et au Sénat.

Mardi 7 février les syndicats organisent une mobilisation et une conférence de presse autour du slogan "On ne veut pas de passe-droits, simplement la loi !".

Depuis des années, ils réclament en effet un meilleur encadrement de la profession et des outils de modernisation du dialogue social qui permettraient d’apporter les garanties nécessaires :

  • l’établissement d’une convention collective pour les collaboratrices et collaborateurs parlementaires, qui en sont jusqu’à présent dépourvus;

  • la requalification des licenciements en licenciements économiques en fin de mandat ;

  • la mise en place d’un Comité Hygiène et Sécurité au travail (CHSCT) ;

  • la compensation de la précarité de notre métier ;

  • l’arrêt du transfert des dotations salariales vers les groupes parlementaires ;

  • une branche professionnelle pour les collaboratrices et collaborateurs d’élus.

    Mais après tout, cette « profession » n'est-elle pas le marchepied vers la députation (ou le mariage!) ?

    Et ce n'est pas fini...

 

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