Quelques portes de Marrakech.
Fascinantes !
Et ce n'est pas fini...
Pour éviter d'avoir à me répéter, notes en vrac d'un retraité, incorrigible militant.
Fascinantes !
Et ce n'est pas fini...
...Et un peu plus, au hasard de nos déambulations.
Et ce n'est pas fini...
Du soleil, du monde, de l'unité syndicale et intergénérationnelle. Alors, on continue ?
Et ce n'est pas fini...
Toutes les organisations syndicales représentatives de la Fonction publique et des services publics appellent à des manifestations pour rejeter le projet d’un démantèlement inédit de la Fonction Publique.
Les retraités à qui on vient de réduire un pouvoir d’achat déjà bien contraint, avec la hausse de la CSG, ont besoin de services publics de qualité, accessibles à tous.
Un rejet unanime
Neuf organisations syndicales, CGT, CFDT, CFTC, CGC, FA-FP, FO, FSU, SOLIDAIRES, UNSA, ont exprimé à plusieurs reprises leur refus des mesures prises et envisagées à l’encontre des fonctionnaires, des agents des fonctions publiques. Comme à son habitude le gouvernement a fait longtemps la sourde oreille, espérant ainsi décourager les opposants à ces mesures. Il a dû récemment faire quelques concessions, notamment abandonner le projet de différencier le point d’indice entre les trois versants de la Fonction Publique, premier volet de son entreprise de démantèlement.
Le risque d’une dégradation rapide des services publics
Mais il maintient son plan de suppression de 120 000 postes. Chacune et chacun d’entre nous sait quelles en seront les conséquences : une dégradation des conditions d’accueil et de traitement des difficultés dans les domaines de l’administration, des structures sanitaires, hôpitaux, EHPAD, urgences, de la Poste, du logement, des transports avec la désorganisation et à terme la privatisation de la SNCF et l'abandon des petites lignes, les exigences de rentabilité dans tous les secteurs publics au détriment des usagers. Et les retraités sont des usagers particulièrement attachés aux services publics, notre bien commun, et à la qualité de leurs missions.
Les retraités concernés au premier chef
La méthode est toujours la même : réduire les effectifs, dénigrer les fonctionnaires, limiter au minimum les investissements, désorganiser les services, susciter le mécontentement des usagers et préparer ainsi le terrain à l’arrivée de services privés payants et de plus en plus coûteux. Au détriment de celles et ceux qui n’auront pas suffisamment les moyens de se soigner, de se déplacer, de s’éduquer et pour les retraités de vivre une retraite paisible comme ils et elles le méritent.
Oui les retraités se sentent concernés par les actions de défense des services publics.
Ils seront présents dans les manifestations du 22 mai et ils seront nombreux.
Car notre modèle social nous y tenons et nous voulons même l’améliorer, en convergence avec tous les personnels qui le font vivre.
BORDEAUX : 13H30, République
Et ce n'est pas fini...
C'était au programme du mardi ; départ prévu à 18h45. Nous avions donc toute la journée devant nous et nous avons encore zoné dans les souks ; plus la semaine avançait, moins on se perdait, et comme nous n'avions pas l'intention d'acheter quoi que ce soit, c'était juste pour le plaisir des yeux, sous un beau soleil.
Départ pour la fantasia : personne à 19 heures ; retour au riad, confirmation de l'heure : c'était 19h45 ! Finalement le chauffeur se pointe à 20h25. Nous angoissions pas mal car le repas était prévu avant le spectacle. Nous avions tort car nous étions loin d'être les derniers, accueillis par des guerriers à cheval et toute une palanquée de groupes folkloriques plus ou moins naturels.
Le repas « Chez Ali » se déroulait sous de grandes tentes et la nôtre était loin d'être remplie. Curiosité (?) : la boisson était payante (même l'eau !), mais le menu était copieux.
Nous passons ensuite sur les gradins pour assister à la cavalcade. D'abord, des exercices de voltige semblables à ceux que réalisent les cosaques, puis les assauts avec les tirs au fusil. C'est lors de la troisième attaque qu'un incident se produisit : au lieu de tirer en l'air, l'un des cavaliers a tiré sur un cheval qui s'est effondré et qui a refusé de quitter l'arène une fois qu'il s'est remis sur pattes. Donc nous avons attendu une vingtaine de minutes avant de retourner prendre notre taxi, un peu frustrés cependant. Apparemment, c'était la première fois que ceci se produisait ; avec mon esprit mal tourné je me suis dit qu'il devait y avoir une rivalité entre deux cavaliers et que le fait de tirer sur un cheval était un avertissement. J'espère que non quand même, car sinon les touristes ne seraient pas à l'abri non plus d'un fusil détourné. Bon ce n'était pas le bon jour.
Et ce n'est pas fini...
Nous avions choisi de faire l'excursion à la journée. Et le choix fut le bon : nous avons eu un temps splendide alors qu'il a plu ce jour-là à Marrakech. D'ailleurs au retour, nous pu constater qu'un oued qui était à sec le matin s'était transformé en torrent.
Départ vers 9 heures le matin avec Abdou, fort sympa mais maîtrisant assez mal le français ; dommage.
Premier arrêt : l'arbre aux chèvres. On nous a dit que les chèvres adoraient le fruit de l'arganier et laissaient le noyau qui sera ensuite récolté. En fait, les chèvres sont attachées à l'arbre et le soir, quand nous sommes repassés devant l'arbre, on voyait les cordes pendre le long des branches, désertées par les cabris.
Second arrêt : une « coopérative » qui travaillait l'argan. Nous avions vu cela lors de notre première excursion, donc rien de nouveau : les trois femmes en train de casser les noyaux se mettent à chanter deux minutes dès qu'un groupe de touristes arrive.
Nous atteignons Essaouira vers midi, juste au moment où les pêcheurs rentraient au port. Spectacle intéressant juste au pied des remparts que nous gravirons peu après. On dit qu'Essaouira fait penser à St Malo ; qu'en pensez-vous d'après les photos ?
Il était temps de déjeuner et nous nous sommes dirigés vers des cabanes qui proposaient bien entendu tout un assortiment de poissons frais grillés sous nos yeux. Moi qui ne suis pas vraiment un fanatique du poisson, j'ai beaucoup apprécié.
Ensuite, balade dans la médina où nous avons pu, entre autres, remarquer les ateliers de marqueterie.
Nous avons terminé notre visite par un tour sur la plage, où certains jeunes se baignaient. J'ai trempé les pieds dans l'eau : elle ne paraissait pas très froide.
Nous sommes repartis vers 17 heures, et c'était bien. Certains repartent vers 15 heures et là nous aurions été très frustrés.
Et ce n'est pas fini...
Après notre expérience autour des tanneurs, nous partons à la découverte de quelques musées. Nous commençons par le Dar Si Saïd, ou musée national du tapis : fermé : réouverture prévue pour le mois de mai. Dommage car il avait trois sacs à dos sur le Routard. Nous allons donc tout près au Dar Tiskiwin, dont nous croisons le fondateur : Bert FLINT, un Néerlandais. Moins bien côté, ce musée anthropologique devrait être réévalué : il sent l'Afrique !
Le musée de Marrakech fut notre visite suivante ; consacré à l'art contemporain, c'est surtout l'architecture qui nous a impressionnés : il s'agit d'un palais de la fin du XIX° siècle, dont toutes les salles donnent sur une grande cour très lumineuse ; même l'ancien hammam a été transformé en salle d'exposition !
Enfin, last but not the least : la maison de la photographie. Il abrite une superbe collection de photographies de 1870 à 1950 ; mais surtout il faut prendre le temps de visionner le film couleur réalisé en 1957 par Daniel CHICAULT sur la vie des berbères dans les montagnes. A travers ce film, nous avons revécu notre première excursion dans les trois vallées, et avons eu confirmation de ce que nous avait raconté notre guide lors de notre première excursion. Sur la terrasse, nous avons une vue sur les toits de la ville.
Et voilà, le lendemain nous partons pour Essaouira, sur la côte atlantique.
Et ce n'est pas fini...
Dimanche matin nous partions vers les souks. A dix heures du matin les échoppes ouvraient peu à peu, péniblement. Il faut dire qu'elles sont ouvertes très tard dans la nuit.
Nous nous faisons héler à un moment : « Vous avez de la chance, c'est jour de fête aujourd'hui, les Berbères sont descendus des montagnes pour travailler le cuir. C'est par là. » Pourquoi pas ? nous disons-nous. Et nous partons dans la direction indiquée. Peu après, nous sommes « pris en charge » par une personne qui s'impose pour nous guider jusqu'au lieu, où il n'y a pas grand monde pour un « jour de fête ». Le truc est bien rôdé : on nous donne des feuilles de menthe pour cacher la puanteur, on fait le tour des différents bassins puis un autre nous conduit voir le travail des femmes : en fait il s'agit d'un magasin très propre où l'on s'efforce de nous faire acheter le plus possible. Nous pensions qu'il s'agissait d'un magasin officiel et nous n'avons pas osé marchander. Ils ont vraiment vu venir les pigeons.
A la sortie nous sommes repris en charge pour nous remettre dans la bonne direction, et bien entendu, à la fin, la main se tend. Comme notre « guide » nous avait bassiné tout le temps sur la « coopérative », je lui ai donné une pièce qui lui a paru insuffisante. Je lui ai dit que j'avais déjà suffisamment donné d'argent à la coopérative et qu'ils partageraient. C'est la chose qui m'a déplu : ces gens qui s'imposent, qui tendent la main ensuite et qui te répondent systématiquement, quelle que soit l'aumône que tu leur fais : « Mais c'est rien ça ! ».
On a tenté de nous refaire le coup le mercredi : « C'est jour de fête aujourd'hui... » et un humoriste de France inter qui se trouvait à Marrakech en même temps que nous a eu droit au coup de « la fête » le lundi. Il en a fait une brillante chronique dans La bande originale.
Donc, ne tombez pas dans le panneau : les photos vous montreront que cela ne vaut vraiment pas le détour.
Et ce n'est pas fini...
Nous avons rencontré peu de touristes dans le premier, en revanche beaucoup de jeunes qui se connectaient avec leurs appareils portables. Apparemment il s'agissait d'étudiants qui venaient profiter d'un havre de paix fort bien entretenu et pédagogique : une véritable oasis en plein milieu de la ville. « Prenez votre temps » avait dit Mustapha, mais il devait trouver que l'on prenait vraiment notre temps puisqu'il est venu nous rejoindre pour se balader avec nous. Il y avait au milieu de ce parc, qui s'ouvre par un bâtiment consacré à l'histoire des télécommunications au Maroc, une exposition photo sur les dangers de la pollution et des changements climatiques ; particularité : les légendes étaient toujours bilingues, tantôt français/arabe, tantôt anglais/arabe, tantôt anglais/français. Bizarre.
Il était temps d'aller déjeuner avant de nous diriger vers la rue Yves St Laurent, siège du musée du même nom (que nous n'avons pas visité) et du fameux jardin Majorelle, un peintre célèbre pour ses bleus qui le créa et y vécut dans la première moitié du siècle dernier, que le couple Bergé/St Laurent a racheté en 1980, et qui abrite même les cendres du fameux couturier : quel beau jardin du souvenir !
Autre attraction à découvrir absolument à une extrémité du jardin : le musée berbère : petit mais absolument remarquable, notamment une salle « sous la voûte étoilée » qui met en valeur les bijoux d'ambre et d'argent, spécialité de cette population.
La journée n'était cependant pas terminée pour nous, puisqu'après le délicieux repas au riad nous sommes allés boire un coup sur la place (voir plus haut).
Et ce n'est pas fini...